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La vitesse de l'ombre : aux limites de la science



Description ajoutée par bettyboop17 2013-02-27T20:09:18+01:00

Résumé

Les essais rassemblés ici cherchent à esquisser ce que l'on aimerait appeler une critique de science.

Non pas une critique de la science où elle serait d'emblée mise en accusation, mais plutôt un questionnement sur ses tenants et aboutissants, qui aide à en comprendre, sans les séparer, les contenus, la nature et les enjeux.

Le titre de ce livre, s'il trouve son origine dans le paradoxe qui permet d'assigner à l'ombre une vitesse supérieure à celle de la lumière, renvoie surtout à la crise du projet des Lumières et à la sombre perspective d'une technoscience qui ne délivrerait plus que d'obscures clartés.

La stratégie suivie dans ces études consiste, pour mieux comprendre l'activité scientifique, à en explorer les limites, à partir de questions singulières mais éclairantes: pourquoi les physiciens, depuis quatre siècles, s'intéressent-ils à l'Enfer? d'où vient le mythe des sept couleurs de l'arc-en-ciel? quelle est la portée des lettres de l'alphabet dans les formules (cabalistiques, effectivement) de la physique? que nous disent de la science les anecdotes qui courent sur les grands savants, et sur Einstein au premier chef? la science a-t-elle une universalité transculturelle? le partage du savoir ne demande-t-il pas aussi celui de l'ignorance? y a-t-il une Muse de la science?

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extrait

Obstacles infranchissables à la domination de ce « vaste Univers » et « impuissance malheureuse » à acquérir les connaissances les plus utiles, mais « désir inquiet » de la découverte de « propriétés uniquement curieuses » et « simplement agréables », le retrait par rapport à l’ambition de Bacon et Descartes est net. Au fond, Rousseau, dont on connaît la très sévère critique qu’il adresse aux Sciences comme aux Arts, est moins isolé qu’on ne le croit sou‐ vent ; d’ailleurs, n’a‐t‐il pas été encouragé par Diderot lui‐ même à soumettre son Discours sur les Sciences et les Arts au concours de l’Académie de Dijon ? Et le « Discours préliminaire » de l’Encyclopédie, s’il prend effectivement ses distances avec les thèses de Rousseau (dont l’ouvrage venait d’être publié et connaissait un immense succès), ne le fait qu’avec une extrême modération. Il ne faudrait enfin pas oublier cette « face cachée du siècle, pas toujours si rationnel », que montrent « le baquet magnétique de Mes‐ mer, les élucubrations de Cagliostro, la montée du mouve‐ ment ésotérique [...], l’œuvre philosophique des loges et la profusion d’une littérature vouée au fantastique ». Le siècle des Lumières avait ses ombres. Il le savait, sur sa fin en tout cas, comme le prouve la célèbre eau‐forte de Goya : « Le sommeil de la raison engendre les monstres » (1797) – cauchemars inévitables, car inéluctables compagnons des beaux rêves de la raison.

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La vitesse de l'ombre : aux limites de la science

  • France : 2006-09-07 - Poche (Français)

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