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Vivants ou morts, les humains pouvaient se retourner contre vous à l’improviste, alors que les créatures sauvages se contentaient de mener leur vie brutale et féroce, sans se soucier de vous.
Afficher en entierLes fantômes n’étaient pas des brutes cruelles qu’on pouvait tenter de raisonner. C’étaient des prédateurs, et elle était une proie pour eux. Pour survivre, elle devrait se montrer déterminée, féroce et vigilante. Personne d’autre ne la sauverait.
Afficher en entierLes humains connaissent toujours mal leur propre esprit. Vous avez plus d’un recoin que vous ignorez, comme tout le monde.
Afficher en entierOn ne pouvait se fier aux humains. Les chiens grondaient avant de vous mordre, mais souvent les humains souriaient.
Afficher en entierMakepeace se débattit, mais ses liens étaient solides. Elle sentit la moindre secousse du brancard qu'on mettait en place, puis la brûlure du four contre son visage, même à travers le tissu. Elle peinait à respirer, l'air torride et enfumé brûlait ses poumons. Comme sa peau commençait à s'échauffer douloureusement, elle poussa des cris terrifiés. Elle redoutait que ses yeux ne se mettent à frire comme des œufs...
- Que faites-vous là, Crowe ? demanda une voix qu'elle ne connaissait pas.
- Sir Thomas !
Le jeune Crowe semblait pris de court.
- Il s'agit d'un traitement contre la mélancolie de la jeune Lightfoot. La chaleur du four permet à ses lubies déréglées de sortir de sa tête avec la sueur. Cette méthode a fait ses preuves... Il y a une image dans ce livre...
- Et que comptez-vous faire, ensuite ? La servir avec des radis et de la moutarde ? Enlevez-vous cette petite du four. J'ai envie de lui parler, et il m'est impossible de le faire pendant qu'elle cuit.
Afficher en entierA cet instant, Makepeace et l'Ours comprirent tous deux quelque chose. Parfois, il fallait endurer la douleur avec patience, autrement les gens vous faisaient encore plus souffrir. Parfois, il fallait survivre à tout prix et accepter les blessures. Avec un peu de chance, et si tout le monde croyait que le dressage vous avait maté... le moment viendrait peut-être de frapper à votre tour.
Afficher en entierUn beau jour, on se réveille dans sa prison et on se rend compte qu'elle est le seul endroit réel. La fuite n'est qu'un rêve, une prière machinale en laquelle on ne croit plus.
Afficher en entierLes conversations devenaient des énigmes semées d’embûches, et ce qu’on répondait était lourd de conséquences.
Afficher en entierL'espace d’un instant, elle pouvait croire que sa mère et elle faisaient partie d’une réalité plus vaste, merveilleuse, où elles étaient engagées aux côtés de leurs voisins. Cette impression ne durait jamais. Bientôt, elles redevenaient toutes deux une armée solitaire.
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