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Parfois ça me tue, la façon dont les gens meurent.
Afficher en entierIl y a pire qu'un garçon qui vous déteste : un garçon qui vous aime.
Afficher en entierQuelques petites vérités:
Je n'ai pas de faux, ni de faucille. Je ne porte une robe noire à capuche que lorsqu'il fait froid. Et je n'ai pas cette tête de squelette que vous semblez prendre plaisir à m'attribuer. Vous voulez savoir à quoi je ressemble vraiment? Je vais vous aider. Allez vous chercher un miroir pendant que je vous poursuis.
Afficher en entier"Je suis hantée par les humains"
La Mort
Afficher en entierIl me touche, ce gamin. A chaque fois. C'est son seul défaut. Il me fend le coeur. il me fait pleurer.
Afficher en entier"Oui, je le sais.
Au fond de mon cœur enténébré, je le sais. Il aurait aimé.
Vous voyez ?
Même la Mort a un cœur."
La Mort
Afficher en entierImaginez que vous deviez sourire après avoir reçu une gifle. Imaginez maintenant que vous deviez le faire vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Voilà ce que cela impliquait, de cacher un juif.
Afficher en entierLe monde bouillonnait en elle tandis qu'elle était là, parmi les jolis livres aux titres bien nets. Elle sentait ce grand brassage tandis qu'elle parcourait les pages aux ventres pleins à ras bord de paragraphes et de mots.
Petits salauds, pensait-elle.
Jolis petits salauds.
Ne me rendez pas heureuse. Surtout ne venez pas me remplir pour que je croie que quelque chose de bon peut sortir de tout cela. Regardez mes meurtrissures. Regardez cette écorchure. Voyez-vous l'écorchure que j'ai à l'intérieur? La voyez-vous s'étendre sous vos yeux et me ronger? Désormais, je ne veux plus espérer. Je ne veux plus prier pour que Max soit sain et sauf. Ni Alex Steiner.
Parce que le monde ne le mérite pas.
Elle arracha alors, une page du livre et la déchira.
Puis un chapitre entier.
Bientôt, elle fut entourée de mille morceaux de mots. Les mots. Pourquoi fallait-il qu'ils existent? Sans eux, il n'y aurait rien de tout cela. Sans les mots, le Führer ne serait rien. Il n'y aurait pas des prisonniers boitillants. Il n'y aurait pas besoin de consolation et de subterfuges pour les réconforter.
A quoi bon des mots?
Elle le répéta à haute voix, dans la pièce baignée d'une lumière orange. "A quoi bon des mots?".
Afficher en entierEst-ce être lache que d'apprécier d'être encore vivant?
Afficher en entier"Evidemment, c’est très impoli de ma part. Je suis en train de gâcher non seulement le dénouement du livre, mais la fin de ce passage particulier. Je vous ai annoncé deux événements, parce que mon but n’est pas de créer un suspense. Le mystère m’ennuie. Il m’assomme. Je sais ce qui se passe, du coup vous aussi. Non, ce qui m’agace, me trouble, m’intéresse et me stupéfie, ce sont les intrigues qui nous y conduisent."
La Mort
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