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Extrait ajouté par viedefun 2021-08-03T13:43:22+02:00

Bonsoir, monsieur St. Just, dit-elle avec cette froide ironie qui le hérissait. Il s’inclina de nouveau, la suivit des yeux comme elle s’éloignait. Malgré son mètre cinquante et sa silhouette gracile, elle avait de la présence. Son maintien, son port de tête en imposaient. Elle semblait parfaitement à son aise dans cette salle de bal bondée, sûre d’elle, indifférente à la curiosité malsaine qu’elle suscitait. — Tante Seraphina, pourquoi avez-vous laissé… commença-t-il d’un ton de reproche. — Je l’aime bien, l’interrompit tranquillement la vieille dame. Elle est extrêmement intelligente. — Moi aussi, je l’aime bien, renchérit Grace. Adam, puis-je l’inviter à… — Non, coupa-t-il. Être vue en sa compagnie nuirait à ta réputation. Mlle Knightley n’est pas de notre monde. — Je sais, rétorqua sa sœur. Elle a passé une partie de son enfance dans les bas quartiers, et sa mère était une… une… Grace cherchait un euphémisme, qu’elle ne trouva pas. — Mais moi, je l’aime bien. J’espère que nous deviendrons amies. « Moi vivant, cela ne risque pas d’arriver », décréta-t-il. — Nous partons ? biaisa-t-il. Il est près de minuit et une longue route nous attend demain. Dans le Sussex, au moins, ils n’auraient pas à côtoyer Arabella Knightley. Cette pensée le revigora. — J’ai décidé de rester à Londres, déclara Grace. Adam arqua les sourcils. — Vraiment ? — Oui. C’est ma première saison mondaine, et j’ai décidé d’en profiter.

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Extrait ajouté par viedefun 2021-08-03T13:42:30+02:00

Les cheveux noirs et les yeux sombres de la jeune femme trahissaient ses origines françaises, mais la fossette qui lui creusait le menton, comme si un doigt minuscule avait laissé là son empreinte, indiquait qu’elle était issue d’une longue lignée de Knightley. Tout en marchant, il étudiait discrètement son visage – les pommettes racées, la bouche tendre. Son pouls s’accéléra. Voilà ce qui l’ennuyait le plus s’agissant d’Arabella Knightley : l’attirance qu’elle exerçait sur lui, et qu’accompagnait invariablement, dès qu’il la voyait, un pincement de culpabilité.

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Extrait ajouté par viedefun 2021-08-03T13:41:51+02:00

Arabella reporta son attention sur les danseurs. Et s’arrêta sur un homme de haute taille, aux traits patriciens. Adam St. Just, cousin du duc de Frew. Il était froid et hautain, comme si c’était lui, le détenteur du titre. Comment avait-elle pu être assez bête pour penser qu’il avait de la sympathie pour elle ? se demanda-t-elle. Cela dit, elle aurait dû lui être reconnaissante. Il lui avait appris à ne jamais faire confiance à un membre de la haute société. Une leçon précieuse, qu’elle n’avait toutefois pas digérée. Impossible, en effet, d’oublier combien le beau monde s’était réjoui de son humiliation.

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Extrait ajouté par Ju_Books 2020-09-14T19:36:51+02:00

L’émotion qui l’étreignait était pour lui une découverte. Ce qu’il éprouvait pour Arabella Knightley était plus que du désir, plus que du respect et de l’admiration. Cela dépassait même la tendresse, c’était plus intense et plus profond.

Il avait cherché celle qui deviendrait sa femme. Il l’avait trouvée. Celle qu’il voulait épouser -était assise près de lui, dans ce fiacre miteux. Elle était belle, elle était forte et déterminée, intelligente, généreuse, ingénieuse. En un mot, exceptionnelle.

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Extrait ajouté par Ju_Books 2020-09-14T19:36:43+02:00

- Arabella...

Elle se raidit. Non, pas cette question.

- Épouse-moi... s'il te plaît.

Il n'y avait qu'une réponse possible, aussi terrifiante fût-elle.

- Oui, souffla-t-elle.

Adam déposa un baiser sur son front.

- Merci.

Elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Contre la tendresse de cet homme, elle était sans défense.

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Extrait ajouté par bellajessica 2019-11-15T07:34:56+01:00

Polly ne s’était pas trompée : s’introduire dans la maison que Mme Harpenden louait dans Halfmoon Street ne fut pas compliqué. Quelques minutes suffirent pour se hisser sur le mur de brique, s’accroupir sous l’une des fenêtres à meneaux pour briser un carreau en losange, retirer les éclats de verre avant de glisser la main à l’intérieur et d’ouvrir ladite fenêtre.

Elle se retourna et fit un signe à Polly qui se rencogna dans l’ombre.

Arabella prit une profonde inspiration, tous les sens en éveil. Elle eut l’impression que soudain tout devenait plus net : la poussière granuleuse sous ses doigts, le contour des toits découpés sur le ciel nocturne, l’odeur âcre de la fumée de charbon, le fracas d’un fiacre qui passait dans Halfmoon Street.

Elle enjamba le rebord de la fenêtre et, écartant les lourdes tentures de velours, sauta dans la pièce. Elle demeura un instant immobile, le temps d’accommoder sa vision. Un lit, une commode… une chambre, inoccupée car le matelas était nu.

Elle traversa la pièce, ouvrit la porte et jeta un coup d’œil dans le couloir. Une lampe sur une console en marbre diffusait une faible lumière. Elle s’immobilisa de nouveau, aux aguets, puis longea le couloir. Elle dut ouvrir trois portes avant de trouver ce qu’elle cherchait : la chambre de Mme Harpenden.

Elle y pénétra et referma la porte derrière elle. Adossée au battant, elle tendit l’oreille. Silence. Une bougie brûlait sur la table de chevet. Elle tourna la clé dans la serrure, se dirigea vers la fenêtre qu’elle entrebâilla. Les battements de son cœur résonnaient dans ses oreilles, les secondes semblaient filer à toute allure.

Elle s’approcha de la commode en noyer. Contrairement à lady Bicknell, Mme Harpenden n’aimait pas le désordre. Une brosse à cheveux, un pot de crème pour le visage, deux flacons de parfum, et une boîte à bijoux en laque.

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