Commentaire de Sophie-526

Mon premier gros coup de cœur de l’année !

Ce livre est une pépite.

674 pages d’un périple haletant et d’une histoire d’amour et de liberté qui défie le temps !

Ce roman a tout pour plaire, romance, aventure, fantasy, c’est un cocktail détonant mené par une plume experte.

Un monde totalitaire gouverné par l’Oméga.

Dans ce régime tyrannique on trouve la Ligue Écarlate, les seigneurs les plus puissants du royaume. C’est dans cette réalité que grandit Eléanore, une jeune aristocrate. Très tôt elle veut s’affranchir des carcans de cette société restrictive et se crée pour cela un alter égo, Plume, qui parcours les toits de la ville la nuit venue. Mais tout risque de changer quand elle se retrouve contrainte à se fiancer avec Élias d’Aubrey, un des héritiers de la Ligue Écarlate, qui n’est pas sans ignorer ses activités nocturnes. Surtout que plus bas, dans les quartiers les plus miséreux, la révolte gronde …

Elias… je l’aime, je le déteste, je le hais, je l’adore ? Je ne sais plus, honnêtement c’est comme être pris dans une avalanche, tout se mélange et ça m’a fait vibrer de la première à la dernière page.

Eléonore est celle qui évolue le plus, elle passe de la naïveté de l’enfance à une femme sûre et adulte et c’est fait avec intelligence tout au long des 700 pages.

Je ne pourrais pas vous détailler tous les personnages car ils sont nombreux et ils sont tous aussi riches et profonds que peuvent l’être les principaux acteurs de ce roman.

Aucune fausse note, un vocabulaire riche et très bien employé pour nous plonger au temps où l’aristocratie était de mise. Des dialogues à l’humour aiguisés et aux répliques acerbes.

Tout est détaillé, exploité, et tissé dans une immense toile d’araignée dans laquelle vous vous faites piéger.

Cette histoire m’ a broyée le cœur, a mise à mal mes émotions, le tout sans aucune pitié. L’autrice nous laisse entrevoir une lumière d’espoir avant de nous mettre devant la fatalité de leur destin. Sortez les mouchoirs !

Cette autrice a un don rare, et ce n’est pas le premier roman que je lis d’elle, pour nous conter une histoire de quasiment 700 pages comme si c’était la chose la plus naturelle. C’est complexe avec un travail de folie sur les indices parsemés tout au longs récit. Tout à son importance même le plus infime des détails. Un immense rouage aux mécanismes complexes.

C’est de l’auto édition et heureusement, sinon je suis sure que plein de choses aurait été écrémées, tronçonnées pour rentrer dans un nombre de mot et un format prédéfini. On sort du cadre et ça se sent. Un vrai coup de fraîcheur !