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Extrait ajouté par Misslilly 2011-01-09T02:58:36+01:00

Il y avat une chanson. Elle revenait sans cesse dans sa tête, comme un souvenir à moitié effacé, tandis qu'il regardait le spectre retirer le linge propre du fil. Quelque chose sur l'ébène et l'ivoire. Les ménestrels la chantaient durant les foires estivales.

Que disait-elle?

Sa peau est d'ivoire, et ses cheveux d'ébène,

Et ses lèvres, ô, ses lèvres,

Rouges comme le rubis, douces comme le miel.

Et lorsqu'elle m'embrasse, ô, lorsqu'elle m'embrasse.....

"....."

Voilà la phrase qu'il avait oublié:

Mon amour a des yeux lumineux comme le ciel, aussi profonds que l'océan.

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Extrait ajouté par Hyunhyun 2023-11-27T19:41:09+01:00

Le chant prit de l'ampleur, une clameur susurrée. Ce n'était pas seulement un bruit, mais aussi une sensation qui courait sur sa peau, l'irritant légèrement. C'était en elle. Le son parcourait ses veines en un million de picotements, emplissait ses poumons et vibrait jusque dans sa moelle. Lorsque les battements de son cœur se firent plus intenses et plus rapides, le son s'amplifia dans ses oreilles. Il l'entourait, l'engloutissait, devenait plus terrifiant que le chien et la rivière réunis.

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Extrait ajouté par Lyanaa 2018-10-31T13:10:47+01:00

- Il m’a appelée Asta, qu’est-ce que cela signifie ?

- Asta ? Cela veut dire Fille de la Lune.

Liana retira sa main du visage de Hantje.

- C’est un compliment.

- La lune ?

La voix de la fille était sérieuse.

- De là où nous venons, nous ne craignons pas la lune. Pour vous, elle est mauvaise ; pour nous, elle est… bonne, douce et pure.

- Pure ?

- Oui. (Melke hocha la tête. Elle pouvait presque sentir l’air frais nocturne chargé de fumée de cheminée, le tissage grossier de sa cape de laine, presque entendre la douce voix de maman lorsqu’elle lui désignait la lune.) Elle guide les innocents et protège leur âme. Et elle leur pardonne.

Tels étaient les mots de maman, lorsqu’elles se tenaient sur la colline qui dominait leur maison.

Liana reposa gentiment le bout des doigts sur la joue de Hantje.

- Vraiment ?

Melke opina du chef.

- Votre perception de la lune est très différente de la nôtre.

- Oui.

- Je préfère la vôtre.

- Moi aussi. (Melke suivit le regard de la fille. Hantje dormait paisiblement.) Il t’a appelée Asta parce que tes cheveux sont de la couleur de la lune. C’est signe de beauté pour notre peuple.

- De beauté ?

Liana rougit. Elle regarda timidement en l’air.

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Extrait ajouté par Siinshiine 2012-03-20T20:48:01+01:00

Bastian regarda derrière lui. La voleuse était assise, jambes croisées, à même les planches inconfortables de la carriole, tenant la main de l'homme dans la sienne. Son frère, avait-elle dit. Un spectre, tout comme elle. Un voleur. Elle ne regardait pas la route, ni ne fermait les yeux pour dormir, bien qu'elle soit sans doute aussi fatiguée que lui. Elle se contentait d'observer le visage de son frère, de lui tenir la main, et de faire couleur de temps à autre un mince filet d'eau entre ses lèvres craquelées. Il partageaient les m^mes cheveux noirs et la même pâleur, les mêmes cœurs de voleurs. La même vermine.

Bastian serra les mâchoires et regarda de nouveau droit devant lui. Elle n'avait aucune intention de braver l'antre des salamandres. Une fois son frère soigné, elle disparaîtrait dans la nuit.

C'était compter sans Endal.

Bastian eut un sourire sinistre. Elle serait morte avant de trahir leur marché.

Conclure un marché avec un spectre. Fallait-il être fou...

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Extrait ajouté par AliasBellios 2022-05-01T14:15:14+02:00

- Tu l'as frappé?

- Je lui ai fracturé le crâne.

Les mots la choquèrent.

- Fracturé le crâne!

- Il survivra, répondit brièvement Bastian.

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Extrait ajouté par Eleara 2020-08-13T22:17:11+02:00

Sa peau est d'ivoire, et ses cheveux d'ébène,

Et ses lèvres, ô, ses lèvres,

Rouges comme le rubis, douces comme le miel.

Et lorsqu'elle m'embrasse, ô, lorsqu'elle m'embrasse...

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Extrait ajouté par Lyanaa 2018-10-31T13:32:20+01:00

Melke soupira et ôta le verrou de la réserve. La pièce sentait le jambon fumé, le fromage bien fait et les fines herbes. La faim lui tirailla l’estomac. Elle regarda les ingrédients sur les étagères, fouilla dans les sacs, et élabora son menu. Encore des pommes de terre, avec du jambon et… il y avait un bouquet de romarin mais pas de ciboulette. Y en avait-il dans le jardin ?

Endal bondit sur ses pattes et s’ébroua de nouveau lorsqu’ils sortirent. Il avait l’air d’un chiot. Il voulait gambader et jouer.

- Tiens, dit-elle en s’approchant à pas douloureux de la pile de bois. Va chercher.

Elle jeta un bâton et observa la parabole qu’il décrivit avant de retomber au sol. Un nuage de poussière s’éleva.

- Va, l’encouragea-t-elle en lui désignant le point de chute. C’est pour toi.

L’humeur joueuse d’Endal s’était envolée. Il restait immobile et rigide, l’observant au travers de ses étroits yeux de loup. Sa fourrure noire luisait au soleil. Son poil n’était pas hérissé, ses babines pas retroussées, mais il était tout près de le faire. Melke put presque l’entendre grogner.

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Extrait ajouté par Lyanaa 2018-10-31T13:31:04+01:00

Melke s’assit à même le sol, collante de sueur et de poussière. Elle plongea sa tête dans ses mains.

Endal pesa soudain chaleureusement contre son épaule. Elle redressa brutalement la tête. Ses yeux étaient au niveau de ceux du molosse, pâles comme ceux d’un loup ; elle eut le souffle coupé par la peur. Puis il s’allongea, remuant la poussière, et s’étendit, le dos contre sa jambe.

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Extrait ajouté par Lyanaa 2018-10-31T13:30:13+01:00

Endal s’allongea avec raideur sur le plancher. Melke le regarda. Les iris du chien étaient pâles comme la glace. Des yeux de loup. Mais il ne grogna pas, ne dévoila pas ses crocs terrifiants.

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Extrait ajouté par Lyanaa 2018-10-31T13:28:29+01:00

Lorsque Melke se réveilla, un carré lumineux de soleil lui chauffait la poitrine. Elle ouvrit des yeux ensommeillés pour découvrir un mur nu et une petite cheminée vide. La conscience lui revint douloureusement. Il y avait trop de choses à se rappeler, trop de fragments de mémoire à réorganiser. Voler et courir. La peur. Le molosse noir. L’eau froide de la rivière dans sa bouche et la chanson du collier qui lui picotait la peau. La chaude odeur étouffante des salamandres. Hantje.

- Qu’est-ce que j’ai fait ?

Elle s’assit trop rapidement. Ses muscles hurlèrent silencieusement. Elle prit une longue inspiration sifflante et entendit un grondement profond en retour. Le chien se trouvait au pied du lit, plus noir encore dans la lumière qu’il ne l’était la nuit précédente.

Melke inspira une nouvelle fois et l’observa. Il était de la taille d’un loup, plus grand même ; ses yeux pâles étaient féroces et ses crocs menaçants. Elle n’osait pas bouger, ni même cligner les yeux. De longues secondes s’écoulèrent, des minutes entières. Le carré de soleil se déplaça sur le matelas. Sa vessie était pleine et la faim lui tordait l’estomac. La soif causait une douleur aiguë dans sa gorge. L’eau qu’elle avait avalée dans la carriole la veille n’avait pas suffi.

- Froussarde.

- Bonjour, Endal, murmura-t-elle.

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