La Volupté d'être
Auteur
- Maurice Druon (Écrivain)
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Classement en biblio - 10 lecteurs
extrait
Le temps n'est qu'une convention, une espèce d'alphabet pour aveugles sur lequel nos doigts en tâtonnant ne découvrent qu'un signe après l'autre. Le passé n'existe pas, l'avenir n'existe pas. Nous avons toujours en même temps six ans, vingt ans et soixante-dix.
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Clouée au lit par une sciatique, j'en profite pour avancer sur ma montagne de livres à lire. Je connais surtout Maurice Druon pour ses romans historiques et là c'est un tout nouveau genre qui m'attendais. Le thème de ce livre est très original et m'a beaucoup intéressée, le personnage de la contessa est unique et j'ai aimé l'attachement de la femme de chambre envers celle qui fut adulée et qui finit abandonnée de tous. Je regrette d'avoir relevé certaines longueurs peut être dues à mon état de santé qui ne m'a pas permis d'être vraiment plongée à fond dans le livre.
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Un magnifique roman retraçant la vie passée d'une comtesse à qui la volupté d'être s'est arrêtée bien trop vite.
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Un roman hors du commun. Druon donne l'histoire de vie de la comtesse Sanziani, une vieille femme appauvrie qui vit au cinquième étage d'un hôtel quelconque à Rome.
A son temps elle était une beauté impressionnante et une courtisane célèbre. Elle ne vit pas dans le temps présent mais est obsédée de son passé au point de prendre sa jeune et charmante femme de chambre du nom de Carmela pour des personnages de sa vie passée avec lesquels elle fait de la conversation.
La particularité de ce petit roman - 256 pages - est la langue magistrale de Druon et la technique de donner la vie excitante de la courtisane en rétrospective et en fragments.
La comtesse Sanziani a l'air d'une personne perturbée et sénile, mais ses souvenirs sont précis.
Pour moi, c'était de la bonne lecture.
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Résumé
La contessa Lucrezia Sanziani, dont l'allure ne dissimule pas la pauvreté, ne vit que par ses souvenirs et que pour eux. Remontant le cours du temps, elle rejoue à haute voix les scènes d'un passé ardent, mouvementé, quasi fabuleux, qui fascine la petite femme de chambre de l'hôtel minable où elle habite.
Carmela se prête au jeu de la contessa et, affectueusement, l'aide à poursuivre sa vie. Charité qui trouve une éclatante récompense tandis que s'éteint le fantôme de celle qui fut trop attachée à la volupté d'être et dont Maurice Druon trace un portrait extraordinaire.
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