Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 833
Membres
1 008 460

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaire de vampiredelivres

La Zone du dehors


Commentaire ajouté par vampiredelivres 2020-04-03T14:49:52+02:00

J’avais déjà lu La Horde du Contrevent, du même auteur, et je savais dans quel genre d’expérience littéraire je m’embarquais… mais cette fois-ci, je n’étais pas préparée au choc psychologique.

Lire du Alain Damasio, c’est une expérience propre à chacun, mais c’est surtout une grande réflexion à chaque phrase, ne serait-ce que pour capter la moitié des jeux de mots et figures de style, sans même parler du fond de la pensée de l’auteur. C’est le genre de roman qui ne se lit pas en une journée, ni en deux, en tout cas, pas pour moi. J’y ai facilement passé un mois et quelque, à petites doses de lecture quotidienne, mais je ne regrette aucune de ces demi-heures quotidiennes passées à Cerclon. Les romans de Damasio ont un charme particulier, une ambiance à la fois exaltante et terrifiante… essentiellement due à l’écriture.

Parlons un instant de la plume, parce que je ne peux pas énormément parler de l’intrigue. La couverture résume, en elle-même, l’essentiel de la poésie de Damasio. Tant de jeux de mots et de petites voltes linguistiques, tant de simplicité et de droiture… pas de circonvolutions inutiles. C’est ça qui me fascine tellement dans son style : les mots ont tous l’air d’être exactement à leur place. Ils sont précis, tranchants, explicites… et pourtant, la prose n’est pas trop coupante ou scientifique. Ça reste profondément humain, joliment narré, plein d’émotions.

Au niveau de la trame, franchement, rien à redire. L’histoire s’enchaîne avec fluidité, on plonge d’emblée dans l’univers si particulier de Cerclon, si froid et impersonnel, si… dividuel, pour reprendre les termes du livre, auquel s’oppose la fougue et le dynamisme de la Volte. C’est beau de voir leurs actions évoluer, parfois frôler (et dépasser) les limites de la morale, essayer de construire dans un univers fragile.

J’ai beaucoup aimé Capt. Rêveur et idéaliste, pourtant réaliste et cynique, porté par ses convictions, prêt à beaucoup pour faire passer ses idées. Idem pour A, tout à l’opposée de Capt, froid et rationnel, le cerveau derrière le Terminor et les lois de Cerclon. Les débats qui les ont opposés étaient très intéressants et dynamiques (ils faisaient limite peur, parfois, en fait XD).

Les autres personnages du Bosquet sont tout aussi intéressants que Capt, même si on les voit un peu moins. J’ai adoré Slift, chez qui j’ai retrouvé un peu du Golgoth de la Horde, j’ai beaucoup aimé Obffs, le père de famille, j’ai été touchée par Kamio. La seule qui m’a malheureusement semblé un peu pâle était évidemment le seul personnage féminin, Boule de Chat.

Au bout du compte, je pense que ce qui m’a tellement touchée dans ce roman, c’est à quel point il tend à se confondre avec la réalité. Ça fait peur. Et pourtant, je dois être une Moltée, parce que je ne me sens pas tout à fait l’âme de lancer une Volution, alors même que, au fond de moi-même, j’en ai envie.

Afficher en entier

Répondre à ce commentaire

Réponses au commentaire de vampiredelivres

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode