L'Abbaye des cent mensonges

Comme d'ordinaire, Marcello Simoni maitrise parfaitement son art, avec cette représentation de l'Italie médiévale.

Mais je ferais à ce livre les mêmes deux reproches qu'au précédent : contrairement au Marchand de reliques, la saga Codex Millenarius est - je trouve - bien trop statique, rivée dans la ville de Ferrare et ses alentours. De fait, elle ne justifie par les ellipses temporelles exagérément longues entre certains chapitres, puisqu'aucun temps de voyage n'est impliqué.

Ferrare, hiver 1349. Un inquiétant groupe, mené par une femme chevauchant une étrange créature, parade aux abords de la ville, s’en prenant à quiconque a le malheur de croiser son chemin. Pendant ce temps, des rumeurs se répandent parmi les habitants sur la pratique de rites sataniques et l’apparition de signes annonciateurs de l’Apocalypse.

Fort de l’appui de la Sainte Inquisition, le preux chevalier Maynard de Rocheblanche est chargé de faire la lumière sur ces évènements. Mais c’est compter sans ses ennemis, avides de découvrir le secret du Lapis exilii, le plus grand mystère de la chrétienté, dont il détient la clé. Une situation qui rend sa mission plus périlleuse encore. Surtout que ses ennemis sont tous présents pour retrouver la dernière partie du puzzle. Mais Maynard tiendra jusqu'au bout sans rien divulguer ce qui lui vaudra le bûcher. Sauvé in extremis par un cavalier en armure qui se révèlera être son père. l'heure de la vengeance à sonnée pour Maynard et Eudeline qui ont eu tant à souffrir de la part de cet homme.

une très bonne trilogie bien écrite qui tient en haleine jusqu'au bout.

Ce scénario est simple probablement proche d’une réalité. L’intrigue est pure avec un récit et une écriture claire. Je me suis imprégné de cette lecture que j’ai entretenue afin d’arriver à la fin du livre avec impatience. Je perçois une suite aux intrigues de ce chevalier.