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— Bonjour. Tu as bien dormi ?
Il dépose un baiser dans mon cou. Sa barbe naissance me chatouille. Je le prends par la taille et pose ma tête sur son épaule.
— Parfaitement bien, avec toi. Tu vas peut-être me trouver ridicule, mais je dors mieux quand tu es présent.
Afficher en entier— À quoi penses-tu ?
Je lui souris.
— À toi. Je repensais à notre première rencontre.
Il lève les yeux dans les airs.
— Tu as dû trouver que j’étais immature et tu devais croire que j’avais eu le poste de vice-président seulement parce que mon père en était le président.
Je secoue la tête.
— Non, tu m’as beaucoup impressionnée par ton intelligence et ton assurance mais je trouvais que tu gâchais un peu ton talent par ton irresponsabilité à l’extérieur des heures de bureau. Mais regarde-toi aujourd’hui, tu n’es plus du tout le même homme. J’espère que tu aimes la personne que tu devenu et que tu ne regrettes pas d’avoir signé ce contrat.
Il prend ma main et pose ses lèvres sur ma paume sans me quitter des yeux.
— Signer ce contrat est la plus belle chose qui me soit arrivée. Je suis tombé amoureux d’une fille extraordinaire et elle m’a fait revenir sur le droit chemin.
Ses mains se posent sur mon visage et il me regarde intensément.
— Je t’aime, Allison.
Afficher en entierJe regarde ma montre : 17 h 45. Cela va faire bientôt trente minutes que je cours, je n’ai pas couru depuis longtemps. J’en avais besoin avec la journée que j’ai passée. Après la rencontre avec ma sœur, qui a refusé d’être ma demoiselle d’honneur, Mlle Verbere m’a téléphoné pour me dire qu’elle n’avait toujours pas reçu ma liste d’invités et quand je lui ai dit que je ne travaillais plus, elle m’a demandé si je voulais visiter quelques salles de réception et aucune ne m’a plu. Je suis revenue à la maison à 17 heures et j’ai eu une envie folle d’aller évacuer la frustration de la journée en courant. J’entends le bruit d’un moteur s’approcher, je me range le long du trottoir pour laisser passer le véhicule, mais il ne me dépasse pas et le bruit de moteur est de plus en plus fort. Je me retourne et me retrouve face à face avec une moto, je prends peur et coupe par le parc. La moto me suit sur le chemin de gravier. J’arrive à une clôture, où il y a un passage large seulement pour un piéton. J’entends la moto s’arrêter puis des bruits de pas derrière moi. Encore quinze mètres et je serai à l’abri chez moi. Mais soudain, je me sens projetée par terre et je pousse un cri de douleur quand mon corps percute le sol. L’homme me retourne sur le dos et applique sa main gantée sur ma bouche.
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