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Moi non plus je n'ai pas envie d'une vie normale. Nous allons vivre comme aucune femme ne l'a fait avant nous. Serions-nous folles?

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-Ce qui ne nous dit pas pourquoi Carlston est ici, lança tante Léonore, qui n’était de toute évidence pas d’humeur à se contenir. Il ne logeait pas chez Lady Margareth, n’est-ce pas ?

Elle termina cette dernière phrase d’une voix stridente.

- Non, évidemment, répliqua Lady Margareth.

- Mais il vous rendait régulièrement visite, proclama tante Léonore avec triomphe. J'ai eu des informations, vous savez.

- S'agissait-il de rapports hebdomadaires ou mensuels ? demanda aimablement Carlston.

Helen lui lança un regard furieux: " Ne rendez-pas les choses encore pires !"

Il répondit par un sourire presque imperceptible; "il est difficile de résister..."

Elle fronça les sourcils: "Essayez."

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Jeudi 10 décembre 1812

Lady Helen Wrexhall replia la lettre et remit en place le cachet de cire, comme si elle pouvait ainsi tenir sous clé la nouvelle qu’apportait la missive. Sa tante Leonore allait bientôt arriver à Bath. Seigneur!

Bien sûr, elle aimait sa tante et désirait l’associer à son mariage, mais ils n’avaient pas besoin de cette complication. Elle tapota nerveusement avec la lettre la table du vestibule. Son oncle et sa tante, ainsi que tous les membres de la bonne société, s’imaginaient qu’elle avait passé les six derniers mois à profiter des plaisirs de Brighton et de Bath, alors qu’en réalité elle s’était entraînée à combattre, avait circulé déguisée en homme, lutté contre des Abuseurs et tué des assassins, avant de former avec lord Carlston l’une des deux composantes du Vigilant Suprême. Elle secoua la tête. Comment cacher tous ces événements à sa tante? La situation allait être intenable.

Un bruit de pas dans l’escalier la tira de ses pensées. Lady Margaret apparut sur le palier de l’étage supérieur. Une de ses mains gantées de rouge glissait sur la rampe, tandis que l’autre était lovée dans un manchon de zibeline assorti au col somptueux de son manteau. Son frère la suivait, occupé à ajuster le collet de son pardessus. Il était déjà coiffé de son chapeau.

– Nous allons à la Buvette absorber notre dose quotidienne d’eau infecte et de commérages, déclara lady Margaret en faisant halte au pied des marches. Vous joindrez-vous à nous, après votre séance d’entraînement? Nous sommes tous invités à prendre notre petit déjeuner avec les Gray.

Helen secoua la tête. La mode voulait qu’après avoir pris les eaux on prenne le petit déjeuner avec des amis, mais cette distraction n’était guère à son goût. Maintenant qu’elle avait l’appétit d’une Vigilante, elle avait beau se refréner, elle mangeait deux fois plus qu’il ne convenait pour une dame en public.

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- Nous l'avons fait, admit-il. Le Vigilant Suprême l'a emporté

Mais notre lien a disparu, à présent.

Elle regarda fixement la boule de feu azurée. Il lui semblait plus facile de contempler sa lumière brillante que d'affronter la question qu'elle devait maintenant poser.

- N'avez-vous jamais pensé que notre attachement l'un pour l'autre pouvait être un effet de l'alchimie du sang plutôt qu'un sentiment authentique?

- Non, jamais !

Dans sa véhémence, il fit un pas vers elle.

- Je vous aimez bien avant que nous n'ayons forgé le lien du Vigilant Suprême. Du reste, même si l'alchimie a pu jouer un rôle, nous sommes unis désormais par tant d'autres liens plus forts que celui là. La conviction, la sincérité, l'amour ...

- La confiance, ajouta-t-elle dans un soupir.

- Oui la confiance.

Tendant ses mains vers le visage de Helen, il effleura du bout des doigts le coin de ses lèvres, la courbe de son menton;

- Même sans le lien du Vigilant Suprême, Helen, vous êtes mon cœur qui bat, la pulsation de ma vie. Le feu dans mon sang et le rire dans mon âme.

Des larmes brouillèrent la vue de Helen, face à la sincérité qu'elle lisait dans ses yeux sombres. Elle posa sa main sur la poitrine du comte. Leurs deux cœurs battaient au même rythme. Ils étaient ensemble, en harmonie.

Dans la clarté d'un bleu immuable de son pouvoir, elle l'embrassa sur la bouche en murmurant deux mots aussi doux que leur baiser :

- Amore mio.

Elle sentit ses bras l'enserrer, ses lèvres sourire sur son propre sourire.

- En russe, ajouta-t-elle, cela se dit lioubov moia.

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– Êtes-vous certaine de vouloir en parler, lady Helen ?

Il rejoignit le sofa et s’assit sur la soie damassée bleue, en écartant soigneusement les basques de son frac.

– Je ne voudrais pas vous inquiéter sans nécessité.

– Je vous assure que je trouve l’ignorance nettement plus inquiétante, répliqua-t-elle.

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- Cette séparation est dure pour eux.

- Oui, acquiesça-t-elle en tentant d'empêcher sa voix de trembler. Je suis sûre qu'elle pensera à lui.

- Et il pensera à elle, dit-il tout bas.

Elle serra les poings : " Chaque jour."

- Chaque jour, approuva-t-il.

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- Les gens comme Mr Quinn et moi ne font pas de voyage de noce, milady. Je me souviens que lorsqu'un des fermiers de mon village s'est marié, lui et sa nouvelle épouse sont retournés traire les vaches deux heures plus tard.

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La porte s'ouvrit. Carlston apparut, le bras en écharpe, les yeux fixés sur Helen près de la cheminée. Elle eut l'impression que son cœur allait s'arrêter de battre, tandis qu'elle observait son visage amaigri, puis la joie l'envahit d'un coup. Le baiser était dans les yeux du conte, dans son sourire, dans sa respiration. Elle le sentit vibrer dans leur lien, déferler dans ses propres veines, se graver dans son propre cœur. Elle n'était pas seule au bord du gouffre. Ils regardaient tout deux, côte à côte, l'abîme obscur et inconnu.

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Le pouvoir s'amassa dans ses mains. Des flammes bleues s'incurvèrent dans l'air humide et formèrent des sphères tourbillonnantes, qui ne brûlaient pas sa peau mais promettaient de semer le chaos.

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Même sans le lien du Vigilant Suprême, Helen, vous êtes mon cœur qui bat. La pulsation de ma vie. Le feu dans mon sang et le rire dans mon âme.

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