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- Je te revaudrai ça, dit-elle à Olgersen, tandis qu'on achevait de le bander.

- Essaie donc de ne pas te faire tuer. Même si tu es devenu une légende, se moqua celui-ci.

- Une légende ?

- J'ignorais en te sauvant qui tu étais, mais ton nom et tes exploits ont fait le tour du régiment entier.

Mary en resta suffoquée. Immobilisant son geste, l'infirmier demanda, étonné !

- C'est toi, le cinglé ?

- Tu vois, s'amusa Olgersen.

- Je vois, répliqua Mary.

- Il y a même des paris qui circulent sur ton compte. Si j'avais su... dit-il, une lueur mutine dans le regard.

- Bah, glissa l'infirmier. Ce n'est que partie remise. Toi comme lui finirez bien par vous faire tuer. Vous êtes aussi fous l'un que l'autre.

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- Auriez-vous peur d'une femme, capitaine ? se moqua-t-elle pour le décider enfin à l'affronter.

- Petite écervelée, grogna-t-il. A ce jeu-là, en trois passes je t'aurai troué le coeur.

Elle eut envie de répondre qu'il l'avait déjà fait mais s'abstint. Elle avait une guerre à gagner. Celle de l'amour contre la bienséance.

- Si je te prouve le contraire, tu m'embarques ?

- Jamais.

- Alors je vais te tuer, Claude de Forbin, et je prendrai ta place.

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J'ai épousé l'océan, Mary. Et cet amour-là est trop exclusif, trop entier, pour être partagé.

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- Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu étais gradé ?

Olgersen racla sa joue sans sourciller.

- Je n'ai pas besoin de le dire, d'ordinaire ça se voit, Read !

Et Mary se sentit idiote face à cette évidence. L'uniforme même du maréchal des logis Olgersen aurait dû la renseigner. Fallait-il qu'elle soit émue pour l'avoir totalement éclipsé !

- Je me demandais ce qui faisait ton grand courage, à présent je sais. Tu es aussi bigleux qu'obstiné ! s'amusa le maréchal des logis, rompant le silence dans lequel Mary s'empêtrait.

- Moque-toi, dit-elle enfin, ton discours et ta façon d'être pouvaient fort bien m'induire en erreur.

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- Je te revaudrai ça, dit-elle à Olgersen, tandis qu'on achevait de le bander.

- Essaie donc de ne pas te faire tuer. Même si tu es devenu une légende, se moqua celui-ci.

- Une légende ?

- J'ignorais en te sauvant qui tu étais, mais ton nom et tes exploits ont fait le tour du régiment entier.

Mary en resta suffoquée. Immobilisant son geste, l'infirmier demanda, étonné !

- C'est toi, le cinglé ?

- Tu vois, s'amusa Olgersen.

- Je vois, répliqua Mary.

- Il y a même des paris qui circulent sur ton compte. Si j'avais su... dit-il, une lueur mutine dans le regard.

- Bah, glissa l'infirmier. Ce n'est que partie remise. Toi comme lui finirez bien par vous faire tuer. Vous êtes aussi fous l'un que l'autre.

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- Je te revaudrai ça, dit-elle à Olgersen, tandis qu'on achevait de le bander.

- Essaie donc de ne pas te faire tuer. Même si tu es devenu une légende, se moqua celui-ci.

- Une légende ?

- J'ignorais en te sauvant qui tu étais, mais ton nom et tes exploits ont fait le tour du régiment entier.

Mary en resta suffoquée. Immobilisant son geste, l'infirmier demanda, étonné !

- C'est toi, le cinglé ?

- Tu vois, s'amusa Olgersen.

- Je vois, répliqua Mary.

- Il y a même des paris qui circulent sur ton compte. Si j'avais su... dit-il, une lueur mutine dans le regard.

- Bah, glissa l'infirmier. Ce n'est que partie remise. Toi comme lui finirez bien par vous faire tuer. Vous êtes aussi fous l'un que l'autre.

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- Je te revaudrai ça, dit-elle à Olgersen, tandis qu'on achevait de le bander.

- Essaie donc de ne pas te faire tuer. Même si tu es devenu une légende, se moqua celui-ci.

- Une légende ?

- J'ignorais en te sauvant qui tu étais, mais ton nom et tes exploits ont fait le tour du régiment entier.

Mary en resta suffoquée. Immobilisant son geste, l'infirmier demanda, étonné !

- C'est toi, le cinglé ?

- Tu vois, s'amusa Olgersen.

- Je vois, répliqua Mary.

- Il y a même des paris qui circulent sur ton compte. Si j'avais su... dit-il, une lueur mutine dans le regard.

- Bah, glissa l'infirmier. Ce n'est que partie remise. Toi comme lui finirez bien par vous faire tuer. Vous êtes aussi fous l'un que l'autre.

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- Je te revaudrai ça, dit-elle à Olgersen, tandis qu'on achevait de le bander.

- Essaie donc de ne pas te faire tuer. Même si tu es devenu une légende, se moqua celui-ci.

- Une légende ?

- J'ignorais en te sauvant qui tu étais, mais ton nom et tes exploits ont fait le tour du régiment entier.

Mary en resta suffoquée. Immobilisant son geste, l'infirmier demanda, étonné !

- C'est toi, le cinglé ?

- Tu vois, s'amusa Olgersen.

- Je vois, répliqua Mary.

- Il y a même des paris qui circulent sur ton compte. Si j'avais su... dit-il, une lueur mutine dans le regard.

- Bah, glissa l'infirmier. Ce n'est que partie remise. Toi comme lui finirez bien par vous faire tuer. Vous êtes aussi fous l'un que l'autre.

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Elle parvint à Château- Breda une semaine plus tard, après un voyage chaotique qui lui permit de faire connaissance avec ses compagnon d'infortune. Elle s'allia vite avec sept d'entre eux, affectés en qualité de cadets au même régiment qu'elle.

Il y avait là Tom qui pleurnichait à l'idée de ne jamais fêter ses treize ans, Joost qui crânait du haut de ses quatorze pour masquer sa peur, Gerrit, qui ronchonnait en flamand et refusait tout approche, Jacob et Karel qui s'imaginaient la guerre comme un vaste terrain de jeux, Joris qui ne cessait de rebâcher qu'il avait été enlevé à ses parents une nuit, dans son lit, et enfin Maarten, dix-sept ans, qui, comme elle, avait déjà eu son baptême du sang.

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Plusieurs jours passèrent ainsi dans une belle et bonne humeur.

Corneille avait fini par lui parler de cet oiseau qui ne quittait jamais son épaule et qui lui avait valu son surnom. Alors qu'il était jeune corsaire, il l'avait trouvé oisillon et l'avait apprivoisé. Lors des combats, il tournoyait autour des ennemis, se posait sur leur crânes et les piquetait de son bec.

Mary en avait ri ax éclats rien que de l'imaginer.

Un coup de mousquet l'avait fauché un jour, mais le surnom était resté. Mary trouva qu'il avait eu une fin digne d'un marin et ils trinquèrent à son souvenir comme ils l'auraient fait d'un compagnon.

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