Commentaire de Laliblit

Globalement, ma lecture de ce roman a été mitigée et ce pour plusieurs raisons.

D’abord, j’en attendais beaucoup plus des personnages, surtout après la lecture de la quatrième de couverture. On nous présente un Lakota, Devy, dont le handicap lui pourri la vie, il devient incapable de pratiquer sa pasison, tout s’écroule pour lui. De l’autre on nous parle d’un cow-boy, Logan, solitaire, légèrement en marge, plutôt froid et distant. On parle aussi de grands espace et de culture diverses. J’ai été déçue de trouver Logan plus romantique que ce qui était annoncé, il va très vite dans ses sentiments pour Devy ce qui m’a frustré, j’en attendais plus de son caractère et plus de péripéties pour ce couple. Je l’attendais plus ours, moins vite entiché du Lakota. Quant à Devy, malgré son tempérament fort et son caractère combatif, j’ai eu cette impression que tous les maux s’étaient abattus sur lui. Son handicap, le racisme, l’homme abusé. Trois sujets qui se révèlent sensibles. Il est sûrement celui qui s’éloigne le moins de ce qui était annoncé, mais je l’ai trouvé trop doux, trop tendre. Il m’a manqué un peu de piquant.

Si beaucoup de choses sont arrivées au Lakota, j’ai apprécié le tact, et la douceur avec laquelle l’autrice c’est approché de ces sujets. Ce n’était pas simple, c’est effleuré pour certains, approfondis pour d’autre. Donc j’ai apprécié la bienveillance de l’autrice.

Ensuite, pour ce qui est de la romance, c’est ce qu’il se fait de mieux à mon avis. C’est doux, c’est tendre, c’est érotique mais loin d’être vulgaire. C’est une romance « Slow Burn » qui fait du bien. Rien n’est pressé, les questions se posent au bon moment, l’érotisme est tendre et présent en dose suffisant. Si je dois trouver un défaut au niveau romance, j’ai envie de dire que ce serait l’acceptation de Logan dans la famille de Devy, mais c’est vraiment chipoter de ma part.

Enfin, le sujet culturel, et plus précisément l’ethnie Amérindienne, j’ai apprécié la prévenance de l’autrice sur le sujet, l’usage de la langue dans le roman, même si toutes les traductions auraient pu être sympathique. C’est un sujet présent, mais ce n’est pas LE sujet du roman. Ça m’a notamment touché car c’est un prétexte au racisme tout comme pour les personnes noires. Je ne doute pas un seul instant de la véracité du phénomène, je trouve ça terrible, mais j’apprécie que l’autrice n’ait pas oublié cet aspect qui lui aussi est encore très présent.

Aujourd’hui, je ne sais pas si je lirai le tome 2 qui sera sur Kaden. Je suis curieuse, car c’est un personnage fort, brute, et triste, mais refroidie par cette lecture en dents de scie. De plus quelque chose m’a lassé, c’est la redondance, l’emploi intempestif, du mot « natif » pour désigné Devy, je trouve ça dommage.