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J'écoute comme il parle. Comme il se trompe. Et aussi le ton qu'il a quand il dit qu'il m'aime. Dans une sorte de théâtralité à la fois convenue et sincère.
Une bande dessinée bien réalisée, cependant je ne suis ne suis pas fans des dessins (trait un peu brouillon par moment) et je n'ai pas lu le livre original.
Néanmoins, l'histoire en elle-même est plutôt pas mal.
Je n'ai jamais lu d'histoires de Marguerite Duras et bien cette BD m'a donné envie de découvrir son univers littéraire. J'ai adoré la présentation des personnages, l'univers dans lesquels ils évoluent. Les décors de l'Indochine invitent au voyage et la romance entre les deux protagonistes est passionnante.
Dessins et couleurs chaudes sont un réel plaisir pour les yeux ! Un roman graphique tout en sobriété d'une japonaise talentueuse. Une retranscription vraiment réussie du fameux roman de Marguerite Duras Les premières planches qui démarrent en 1982, alors que Madame Duras a 68 ans est une superbe idée. Puis retour en arrière en Indochine quand elle a 15 ans et croise le chinois sur le bac.
Une belle BD qui se lit vite. Trop vite, sans doute.
Même si ça n'a pas dû être simple pour la Mangaka d'adapter l'oeuvre de Marguerite Duras, j'ai regretté la brièveté des dialogues, trop courts à mon goût pour illustrer le lien qui existe entre les deux protagonistes, entre cette jeune fille et ce Chinois. Car contrairement à ce que la jeune fille veut faire croire, aux autres et à elle-même, on devine qu'il ne s'agit pas que d'une simple histoire d'argent, mais de quelque chose de plus profond.
J'ai davantage adhéré au dessin, aux couleurs tièdes, aux décors de ce pays et de cette époque, et à la façon dont l'auteure a imaginé les personnages. Certaines cases se passent de dialogues à merveille.
Enfin, l'histoire : dérangeante, touchante, pitoyable, avant-garde, complexe. On ne reste pas de marbre devant ces deux êtres que beaucoup de choses opposent : milieu social, âge, appartenance ethnique, sans compter la façon dont chacun perçoit cette relation... Ces deux êtres qui malgré tout ne peuvent plus se passer l'un de l'autre. Une belle leçon de vie.
La mangaka Tan Takahama reprend sous sa plume l'histoire de Marguerite Dumas dans son récit de jeunesse l"amant", dans un format BD.
Marguerite n'a que quinze ans et demi lorsque des évènements relatés. Elle vit en Indochine avec sa mère veuve et ses deux frères, dont l'un dilapide les maigres économies familiales, couvé par leur mère. Marguerite entre dans une pension, dont le trajet entre celui-ci et son école nécessite de voyager sur un bac, en raison du fleuve. C'est là qu'elle fera la connaissance d'un riche chinois. Il faut dire que la jeune fille, avec ses jolis souliers et son chapeau d'homme, à un look peu ordinaire et est doté d'une certaine beauté. Ils deviennent amants, le chinois initiant la jeune fille aux unions charnelles et au langage amoureux. Mais de ce côté, Marguerite a aussi des aspirations financières en ce qui concerne leur relation. Mais bientôt, quand les choses deviennent plus sérieuses, les choses sont appelés à prendre un tournant qu n'a plus rien de romantique.
Cette Bd peut sembler choquant aux premiers abords, d'abord à cause du fait que Marguerite est clairement un cas de détournement de mineurs , quoique relativisé à l'époque, ce n'était peut-être pas autant l'âge qu'elle avait que le fait d'avoir une relation extra-conjugale? Ensuite parce que la jeune femme est très cynique, surtout pour son âge. On le comprend assez vite lorsqu'elle se propose en échange d'argent. On aurait même pu se demander au début si elle se prostituait purement simplement. Je l'ai pensé. On voit également qu'elle a grandi psychologiquement plus vite en raison de sa famille, dont la pauvreté est aggravé par un frère irresponsable, mesquin et tout-puissant. D'ailleurs, cela se voit juste dans le trait de crayon: les yeux de Marguerite et de sa mère sont mélancoliques, cernés, fatigués, même leur gestuelle semble teintée d'une certaine tristesse. En cela, je trouve que Takahama a été géniale. Et elle a un œil sur pour les couleurs douces qui remplissent les pages.
Cette Bd est d'abord et avant une histoire d'amour, un peu maladroite et un peu pathétique à certains moments, mais tout-de-même, une histoire d'amour impossible. Pour elle comme pour lui , la famille est un fardeau. Et puis, il y a ce clivage social qui les distinguent. Il y a donc beaucoup de drame malgré un cadre relativement doux. J'ai beaucoup aimé le rituel du bain qui ponctuait chaque rencontre entre les deux personnages, je trouve que ce furent leurs moments les plus tendres. Des moments intimes et sensuels naissants d'une sorte de cérémonie tiré d'un acte quotidien aussi simple que le bain, c'est touchant.
Un beau passage du roman à la bd pour "L'amant" de Marguerite Duras. Le tout sublimé par le trait de Kan Takahama à qui on doit nottament "la lanterne de Nyx".
Quand j'ai vu que les éditions Rue de Sèvres publiaient une adaptation graphique de L'amant j'ai sauté de joie et suis directement parti en vadrouille pour me le procurer.
En tant que grand amateur de Mme Duras (découverte au collège avec ma super prof de français) je me devais de découvrir cela, surtout en sachant que le style s'approchait du manga.
Je vous le dit, j'ai ADORÉ, c'est un gros coup de cœur qui donne un vent nouveau sur l'histoire, après le roman, puis le film qui m'avait marqué à l'adolescence (oui j'étais émoustillé, voir complètement amoureux de Jane March et son visage parfait, son allure désinvolte).
Les dessins ici ont cette patte manga que j'apprécie particulièrement, avec un coup de crayon très intéressant et des couleurs sobres et chaleureuses à la fois. Le texte est vu avec respect pour Marguerite Duras. À lire d'urgence si vous appréciez l'histoire originale, et à découvrir pour ceux qui ne connaîtraient pas encore cette histoire.
Résumé
Il lui avait dit que c'était comme avant, qu'il l'aimait encore, qu'il ne pourrait jamais cesser de l'aimer, qu'il l'aimerait jusqu'à sa mort.
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