L'Amant de la Chine du Nord
Auteur
- Marguerite Duras (Écrivain)
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extrait
Elle disait se souvenir de la peur. Comme elle se souvenait de la peau, de sa douceur. De celle-ci, à son tour, épouvantée.
Les yeux fermés elle touchait cette douceur, elle touchait la couleur dorée, la voix, le coeur qui avait peur, tout le corps retenu au-dessus du sien, prêt au meurtre de l'ignorance d'elle devenue son enfant. L'enfant de lui, l'homme de la Chine qui se tait et qui pleure et qui le fait dans un amour effrayant qui lui arrache des larmes.
La douleur arrive dans le corps de l'enfant. Elle est d'abord vive. Puis terrible. Puis contradictoire. Comme rien d'autre. Rien: c'est alors en effet que cette douleur devient intenable qu'elle commence à s'éloigner. Qu'elle change, qu'elle devient bonne à en gémir, à en crier, qu'elle prend tout le corps, la tête, toute la force du corps, de la tête, et celle de la pensée, terrassée.
La souffrance quitte le corps maigre, elle quitte la tête. Le corps reste ouvert sur le dehors. Il a été franchi, il saigne, il ne souffre plus. Ca ne s'appelle plus de la douleur, ça s'appelle peut-être mourir.
Et puis cette souffrance quitte le corps, quitte la tête, elle quitte insensiblement toute la surface du corps et se perd dans un bonheur encore inconnu d'aimer sans savoir.
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Un roman qui me m'a marqué dans mon adolescence et que je trouve d'une beauté époustouflante. j'apprécie de le lire et le relire assez souvent
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Cela faisait un bout de temps que je voulais lire ce livre. Toujours aussi malaisant que les deux autres livres de Marguerite Duras que j'ai lus...
Je n'ai pas aimé, j'ai détesté être lectrice de cette relation entre une mineure et un adulte.
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Marguerite Duras nous raconte l'histoire d'une adolescente en Indochine qui a une philosophie et une vie familiale très "biscornue". Elle y découvre l'amour avec un homme. C'est parfois un peu compliqué à suivre car la jeune fille change souvent de sujets.
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L'amant était un poil plus intéressant (meme si la relation eurk c'était limite) mais là juste NON. Ce genre de relation ne peut pas etre mise en avant dans un livre. C'est scandaleux. Une gamine de 14 ans et un homme beaucoup plus agé non c'est juste hyper malaisant. Et en plus les scènes de sexe non c'est pas possible.
Et si il y avait que ça.... Mais en plus de ça il y a des moments et des propos très très dérangeants.. J'ai pas compris le délire de tout ça?? Je trouve cette relation malsaine af. Je suis désolée mais je peux pas mettre une bonne note. Ca vaut un 3/20 ce livre. Après voilà ça se lit et le style de l'autrice est particulier mais ce n'est pas mauvais ou mal écrit.
Je recommande PAS DU TOUT ! c'est une perte de temps ce livre.
Et ça me fait dire que je vais arreter de lire d'autres romans de cette autrice. J'ai eu ma dose, c'est pas pour moi.
Et honnetement dommage que sur booknode je puisse pas mettre 0/10 parce que ça le mérite amplement.
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Je n'ai pas vraiment saisi l'intérêt d'une réécriture du roman "L'Amant" après la sortie du film. L'histoire est certes un peu plus détaillée ici par rapport au roman original, mais j'ai eu l'impression de lire une histoire différente à certains moments (la mère et le frère aîné, notamment, m'ont paru moins froids et moins violents). Autre chose qui m'a dérangée : ça rit ou ça pleure toutes les deux lignes, souvent pour rien (à la longue, ça devient pénible).
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Autant je n'ai pas aimé l'original (probablement parce que ma prof de français nous avait fait passé une semestre entier sur Marguerite Duras et L'Amant... Argh), cette ré-écriture m'a un peu réconciliée avec l'auteure. Un peu plus sincère, peut-être, ou un peu plus poétique? À moins que ce ne soit que le soulagement d'enfin laisser la très chère Magdu derrière moi. Toujours est-il que ce livre est plus appréciable que le précédent à mon goût.
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Roman autobiographique relatant les amours entre l autrice et un jeune chinois riche et oisif en Indochine. Déçue par le film, Marguerite Duras reprend son roman « l amant « dans un style cinématographique pour mieux fustiger le film de Jean-Jacques Annaud. J avoue ne pas avoir accroché, ni au style ni à l histoire.
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Je trouve l'histoire belle et touchante. Bien que "la jeune fille" à tendance à m'énerver. Je trouve que l'écriture de Marguerite Duras est d'une qualité à couper le souffle. L'histoire est prenante. Je vous le recommande.
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Lire un scénario, se plonger dans les arcanes de la vie de Duras autour de son amant, quel bonheur ! Cette histoire que l'on vit une fois dans le "Barrage", puis dans "l'amant" et enfin dans celui de la Chine du Nord, avec des variantes mais qui finalement nous font vivre la même intrigue et la même passion, nous la voulons ainsi. Un seul livre n'est pas suffisant pour tout saisir. Merci, Marguerite.
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Une histoire a coupé le souffle, entre l'amour, le secret et les jugements... Ce forme une histoire d'amour
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Une magnifique et bouleversante histoire d'amour. L'ecriture est completement addictive et les personnages sont authentique, un regal.
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Date de sortie
L'Amant de la Chine du Nord
- France : 1991-06-13 - Poche (Français)
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Résumé
"Rien ne m'attache au film, c'est un fantasme d'un nommé Annaud."
Au tournant des années 90, Jean-Jacques Annaud adapte "L'Amant" de Marguerite Duras pour le grand écran. L'écrivaine déplore la profonde incompréhension dont son texte fait l'objet. Elle décide alors de rédiger son propre scénario, une adaptation de son propre travail. "L'Amant de la Chine du Nord" paraît en 1991, dans l'indifférence la plus totale.
Aux silences des dialogues et aux ambiguïtés du premier livre, Duras répond avec une violence effrénée. Lumière crue jetée sur les désirs de l'Enfant, le trouble de sa sexualité naissante. Sa relation avec l'Amant chinois, faite de curiosité, de transgression - mais d'amour, jamais.
"L'Amant de la Chine du Nord" se veut l'éclaircissement d'une histoire d'amour qui n'en est pas une. Fiction librement inspirée d'un épisode réel, l'histoire est celle de deux êtres qui se plaisent sans s'aimer. Fascination pour le corps de l'autre. Connivence affective entre une jeune fille sans illusion et un homme mélancolique, partageant un désespoir existentiel. De la violation des mœurs, suivra la libération intellectuelle de l'Enfant. L'espoir d'un échappatoire, pour ceux qui souffrent de ne pas pouvoir être ce à quoi ils aspirent.
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