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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-07T18:35:26+01:00

De deux ans plus âgé, Paul traita cette remarque avec le mépris qu’elle méritait – ils n’avaient pas croisé âme qui vive en faisant le tour de la baie. Il choisit de concentrer son attention sur le corps merveilleusement accessible étendu en bas. Il ne distinguait pas grand-chose du visage de la femme parce qu’elle avait les pieds pointés dans leur direction, mais les jumelles possédaient des lentilles si puissantes que rien d’autre ne lui échappait. Il était trop ignorant de l’anatomie féminine pour s’étonner des bleus qui marbraient la peau, et quand bien même il aurait compris leur signification qu’il ne s’en serait guère soucié, comme il se l’avoua par la suite. Il avait souvent rêvé d’une aventure semblable : rencontrer une femme immobile, assoupie, qui se prêterait à ses explorations au gré de sa fantaisie, fût-ce à travers des jumelles. Les globes veloutés des seins lui parurent extraordinairement érotiques, et il s’arrêta longuement sur les mamelons, se demandant comment ce serait de les toucher et ce qui en résulterait. Avec tendresse, il franchit la ligne de la taille, s’attardant sur le creux du nombril, avant de retourner à ce qui l’intéressait par-dessus tout, les jambes écartées et ce qu’il y avait au milieu. Se servant de ses coudes, il rampa en avant, le corps frémissant.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-07T18:35:15+01:00

La femme était allongée sur la plage de galets, au pied de la falaise de Houns-tout, et contemplait le ciel sans nuages. Ses cheveux d’un blond pâle frisaient en boucles serrées sous le soleil torride. Sur son ventre, une tramée de sable faisait penser à un mince vêtement, mais les cercles bruns de ses seins et les poils jaillissant de son entrejambe révélaient, en y regardant mieux, qu’elle était nue. Un bras était glissé langoureusement sous sa tête, tandis que l’autre reposait sur les galets, paume en l’air, ses doigts repliés léchés par les vaguelettes bordées d’écume de la marée montante, et ses jambes ouvertes sans vergogne en une attitude détendue semblaient inviter la chaleur du soleil à pénétrer son corps.

Au-dessus d’elle se dressait la sombre muraille de schiste de Houns-tout, barrée de place en place par une bande de végétation robuste accrochée à ses arêtes. Enveloppée presque en permanence de brume et de pluie pendant l’automne et l’hiver, elle avait un air plutôt riant dans la lumière éclatante de l’été. À un kilomètre à l’ouest, le long du sentier courant au bord des falaises jusqu’à Weymouth, un groupe de randonneurs approchait d’un pas tranquille, s’arrêtant de temps à autre pour regarder les mouettes et les cormorans plonger dans la mer comme de minuscules missiles. À l’est, sur le chemin menant à Swanage, un marcheur solitaire passait devant la chapelle romane du cap de Saint-Alban, se dirigeant vers la ceinture rocheuse de la baie de Chapman, aux eaux d’un bleu limpide qui en font un mouillage attirant quand souffle seulement un léger vent de terre. À cause des collines escarpées qui l’entourent, il est rare que des visiteurs se rendent à pied sur ses plages, mais le week-end, par beau temps, à l’heure du déjeuner, une douzaine de bateaux s’y trouvent fréquemment ancrés, troupeau clairsemé se balançant à contretemps sous l’effet de la houle.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-07T18:35:06+01:00

Extrait d’Helen Barry : Mentalité du violeur

L’opinion la plus communément admise est que le viol constitue un acte de domination masculine, d’affirmation pathologique d’un pouvoir, perpétré le plus souvent dans un accès de rage contre le sexe opposé, ou de frustration vis-à-vis d’une personne précise. En obligeant la femme à accepter la pénétration, l’homme donne la preuve non seulement de sa supériorité physique, mais aussi de son droit à répandre sa semence quand et où il lui plaît. Aussi le violeur a-t-il été élevé au rang de créature mythique – féroce, terrifiante, démoniaque –, et le fait que bien peu de violeurs méritent de telles épithètes n’est que secondaire par rapport à l’effroi qu’inspire la légende.

Dans un grand nombre de cas (incluant les viols domestiques, les viols commis sur une petite amie ou encore les viols collectifs), le violeur est un individu médiocre qui, pour rehausser la piètre image qu’il a de lui-même, s’attaque à quelqu’un qu’il juge être plus faible. D’une intelligence en dessous de la moyenne, peu sociable, il souffre d’un manque de confiance en soi dans tout ce qu’il entreprend. Plutôt qu’un sentiment de supériorité, il ressent à l’égard des femmes une peur viscérale, qui peut découler d’un premier échec relationnel.

Pour un tel individu, la pornographie devient un moyen d’arriver à ses fins, la masturbation lui étant aussi nécessaire qu’à un drogué sa dose d’héroïne. Sans orgasme, le drogué sexuel ne vit plus. Toutefois, sa nature obsessionnelle, associée à ses divers échecs, n’en fait pas un parti très attrayant pour le genre de femmes que réclame son complexe d’infériorité : celles qui attirent les hommes accomplis. S’il a une relation sentimentale, d’autres hommes auront déjà usé et abusé de sa partenaire, ce qui ne fera qu’exacerber son sentiment d’insuffisance.

On pourrait avancer que le violeur, d’une intelligence, d’une sensibilité et d’un fonctionnement limités, est plus à plaindre qu’à redouter, dans la mesure où le danger qu’il représente tient à l’ascendant sur le sexe dit faible que lui attribue un peu trop facilement la société. Chaque fois que magistrats et journalistes diabolisent le violeur en le présentant comme un monstre sanguinaire, ils ne font en réalité que renforcer l’idée que le pénis est un symbole de pouvoir…

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-07T18:34:54+01:00

Dimanche 10 août 1997, 1 h 45 du matin

Emportée par les vagues, rejetée au creux des rouleaux, elle s’éveillait en sursaut chaque fois que l’eau salée lui brûlait la gorge avant de couler dans son estomac. Durant de brèves périodes de lucidité, quand elle revoyait, toujours avec autant d’étonnement, ce qui lui était arrivé, c’était la mutilation délibérée de ses doigts qui restait gravée dans sa mémoire plutôt que la brutalité du viol.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-07T18:34:43+01:00

Dimanche 10 août 1997, 5 heures du matin

La fillette était assise par terre, jambes croisées, telle une statue de Bouddha en miniature. La lumière grise de l’aube décolorait sa peau. Bien qu’il n’éprouvât aucune sympathie pour elle, pas même un vague sentiment d’humanité, l’homme hésitait à la toucher. Elle le regardait, aussi grave que lui, figée dans une immobilité qui le fascinait. Il aurait pu lui briser la nuque aussi aisément qu’à un poulet, mais il pressentait dans l’intensité de ce regard la présence de quelque antique sagesse, et l’idée le remplissait d’effroi. Savait-elle ce qu’il avait fait ?

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