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<< Si rien ne pouvait nous sauver, ni l'argent, ni le corps d'un homme, ni même les études, autant tout détruire immédiatement. >>
Le soir de son mariage, Lila, seize ans, comprend que son mari Stefano l'a trahie en s'associant aux frères Solara, les camorristes qu'elle déteste. De son côté, Elena, la narratrice, poursuit ses études au lycée. Quand l'été arrive, les deux amies partent pour Ischia. L'air de la mer doit aider Lila à prendre des formes afin de donner un fils à Stefano.
L'amie prodigieuse, Le nouveau nom et Celle qui fuit et celle qui reste qui reste sont les trois premiers tomes de la saga d'Elena Ferrante.
Le temps s'apaise et les faits marquants glissent au fil des années, comme des valises sur le tapis roulant d'un aéroport: je les prends, je les mets sur la page, et c'est fini.
J'ai été très heureuse d'apprendre la sortie de ce roman en livre de poche. Enfin j'allais pouvoir me le procurer et dévorer les histoires émouvantes de Lila et Elena, protagonistes que j'avais adoré dans le tome 1, l'amie prodigieuse.
J'ai beaucoup aimé. Plus qu'aimer, il m'a permis de me questionner sur un grand nombre de chose. Sur la connaissance, les études, la culture. Dans ce nouveau roman, j'ai appris à connaître d'avantage Elena. J'ai trouvé que ce nouvel ouvrage permettait de découvrir en profondeur cette protagoniste, qui, dans le tome précédent laissait toute sa place à Lila. Je me suis attachée à elle, je l'ai comprise, parfois avec agacement, parfois avec le sourire aux lèvres. J'ai aimé sa franchise, sa gentillesse touchante et sa jalousie envers son amie Lila, qui lui prend l'homme qu'elle aime et bien d'autres choses. Est-ce cruel ? Je ne sais pas. L'auteure a réussi à traiter cette trahison sans tomber dans le pathétique ou le dramatique, et c'est très rafraichissant. La réaction d'Elena face à l'amour de Nino pour Lila est réaliste, intrigante et sa résignation, qui est certes douloureuse l'a rend encore plus attachante. Je vous parle de ce passage car c'est un des passages qui m'a le plus plu. Cela reflète de la toute puissance de Lila et de son charme unique. Mais c'est cette Lila joyeuse et épanouie qui m'a beaucoup touchée. Parlons maintenant de Lila, jeune et douée mais si pleine de haine et de rancoeur. Je me suis souvent identifiée à elle, même si cette identification était parfois douloureuse. J'ai été profondément touchée par le mal presque diabolique qui flotte autour de ce personnage. Meurtri, agacé, énervé aussi. J'avais envie de la secouer, de lui dire de fuir, elle si douée, si prodigieuse. Or, on assiste à une lente destruction de Lila, qui d'une façon ou d'une autre ne peut que vous trouer le coeur. J'ai compris son explosion intérieure et ses sautes d'humeur incessantes en remarquant la solitude à laquelle elle était vouée. J'ai associé cette solitude à ma propre solitude qui me prend à la gorge parfois. Les gens sont des inconnus, ne comprennent pas, jugent et critiquent. En plus de Lila et Elena, j'ai appris, au travers de ces pages, à comprendre le fonctionnement d'un quartier comme celui de nos deux protagonistes. Je me suis alors questionnée sur les classes sociales, la pauvreté, la richesse. C'est un sujet des plus intéréssant, qui je pense est la base d'une tonne de problème. J'ai applaudi à la réussite d'Elena mais j'ai été agacé par la mesure qu'elle s'appliquait à mettre dans ces propos. Cette mesure qui, au contraire, est totalement bannie chez Lila, qui alors éveille la passion, le feu, l'envie et le désir. Les allusions historiques, politiques et littéraires m'ont beaucoup plus, car plus qu'un roman qui raconte une histoire, Le nouveau nom permet d'apprendre des détails sur la vie en Italie à cette époque et permet de se questionner. C'est important.
Bref, ce livre est à la hauteur de mes espérances et je vous le conseille si vous avez apprécié le premier tome.
Ce livre m'a complètement bouleversée : au fil de ma lecture je remettais en question plein de choses sur l'amitié, sur les relation sociales, ... que j'estimais jusqu'à présent comme normales. En effet ce mal-être sans cesse chez Lila et chez Lenu ma fait comprendre à quel point c'est dur de se sentir bien dans sa peau et d'accepter les choix qu'on fait. Comme à la fois tout les séparent et les rassemblent, cette relation de dépendance et de rejet par peur que l'autre ne la surpasse est vraiment passionnante à lire. Pleins de passages et de réflexions sur nos vrais sentiments envers ceux qui nous semblent les plus proches m'ont profondément marqués. Une lecture sincèrement inoubliable.
Ce livre m'a mise en rage. À plusieurs reprises j'ai failli le balancer de l'autre côté de la pièce. Pourtant, j'avais adoré le tome 1.
Arrêtez de parler d'amitié exceptionnelle, de la plus belle histoire d'amitié etc., c'est une relation toxique au possible. Je voulais prendre Elena et la secouer de toutes mes forces. Je ne supporte pas cette apathie, alors que la fille a tout pour elle, et ce manque de considération et clairement de respect de la part des deux autres. Pourtant, il était vraiment addictif. C'est très bien porté et développé après le tome 1, mais je pense que ça a touché quelque chose de trop personnel chez moi. Je n'ai jamais lu un livre aussi vite de toute ma vie, certes c'était pour en finir au plus vite mais aussi parce qu'on se doit de savoir comment ça va évoluer, on est happé. Spoiler alert : ça ne s'améliore pas. Je ne l'ai pas détesté, donc il ne finit pas dans cette catégorie, car je ne me suis pas ennuyée, mais qu'est-ce que j'ai enragé !
Le premier opus de la saga nous plongeait au cœur d’un quartier populaire napolitain, marqué par la pauvreté et la violence, au sein duquel nous suivions l’enfance et l’adolescence d’Elena et Lila, deux jeunes filles profondément liées par une amitié complexe faite de fascination et de rivalité. Unies par leur même curiosité, intelligence mais surtout par leur volonté de s’arracher à tout prix à leur milieu social, leurs vies ont toutefois pris des tournants très différents du fait d’un seul facteur : l’accès aux études.
Tandis qu’Elena, studieuse et disciplinée a pu poursuivre l’école malgré les réticences initiales de ses parents, Lila pourtant plus vive et plus brillante a été contrainte d’y renoncer sous la pression familiale. Ce tournant décisif scinde leurs vies : Elena s’élève socialement, tandis que Lila s’enfonce dans un marasme de mauvais choix et de violences.
Et pourtant, comme un fil invisible, la domination psychologique qu’exerce Lila sur Elena persiste, indélébile, même lorsque cette dernière commence à goûter au succès. Ce contraste saisissant entre l’ascension sociale d’Elena et sa soumission intérieure est fascinant. Il révèle, avec une intensité troublante, la persistance de l’influence de Lila, qui bien que dissimulée sous les apparences du triomphe, déforme encore et toujours le regard qu’Elena porte sur elle-même.
Le premier tome offrait une exploration psychologique fascinante des personnages. Lila, magnétique et imprévisible, y exerçait une emprise quasi tyrannique sur Elena, qui, prisonnière d’une admiration teintée d’envie, ne cessait de se dévaloriser. Cette dynamique, parfois agaçante, restait néanmoins captivante à analyser tant elle révélait des mécanismes universels de pouvoir et de dépendance dans les relations humaines.
Même aux prémices de son succès en tant qu’écrivaine, alors qu’elle commence à se faire un nom, Elena continue de se sentir inférieure. Elle juge son propre roman moins remarquable qu’un texte d’enfant griffonné par Lila à l’école primaire. Son livre n’aurait pas existé sans la Fée Bleue, confesse-t-elle, reconnaissant l’influence motrice de son amie sur sa vie et son œuvre. Et peut-être a-t-elle raison. Car si leur amitié a toujours été empreinte de toxicité, Lila a également joué le rôle d’un catalyseur pour Elena, la poussant à se dépasser, à cultiver sa curiosité, et à s’améliorer sans relâche. Une rivalité destructrice, mais étrangement féconde.
Mais avec Le Nouveau Nom, le deuxième tome, mon ressenti est plus nuancé. Si le premier volet m’a tenue en haleine du début à la fin, sans aucun temps mort, celui-ci m’a semblé plus lent, par moments alourdi de redondances et de moments creux. L’envie de connaître la suite reste intacte, mais l’urgence narrative s’émousse quelque peu.
Cela dit, ce deuxième opus m’a frappée par la manière dont il approfondit un thème essentiel : la violence masculine. Déjà présente en filigrane dans L’Amie prodigieuse, elle se révèle ici dans toute sa brutalité. Ferrante explore la banalisation des coups, la soumission imposée aux femmes, et les silences complices qui en découlent, transformant cette violence en norme tacitement acceptée. Le regard que la société porte sur Lila, battue par son mari, est glaçant : au lieu de l’indignation, on trouve des jugements froids, une approbation implicite voire même explicite. Cette description sans concession de la violence patriarcale confère à ce tome une puissance beaucoup plus sombre que le premier.
Une agréable surprise avec ce deuxième tome bien mieux que le premier. Les personnages ont grandi et ont des personnalités plus affrondis en gardant une part d'immaturité. Une écriture plus profonde, de laquelle on perçoit un discours politique qui va sûrement se développer dans le prochain tome.
J'apprécie beaucoup le pararelle entre Lenú et Lila, chacune prenant une voie encore plus opposée. La première étudiante modèle, la seconde mariée dans le quartier. On se questionne sur laquelle apparaît la plus immature dans ses choix de vies, l'une influençant l'autre.
Malgré leur rivalité de plus en plus croissante et leur chemin de vie divergent, Lila et Lenu partent en vacances afin que Lila récemment marié et qui n'arrive pas à enfanter, reprenne des forces pour remplir son devoir conjugale. Les époux ne les rejoignant que très rarement, les filles se lient d'amitié avec Nino, celui dont Lenu est amoureuse depuis toujours, mais qui n'a de yeux que pour sa meilleure amie. Cette dernière n'est pas insensible au charme intelligent du bel Italien et fini par succomber, demandant à son amie de couvrir ses infidélités.
Les 600 pages se lisent vite, les chapitres sont courts et les lignes défilent. Mais ce qui m'a plu le plus fasciné c'est cette amie prodigieuse qui porte si bien le titre du roman. Si on avait pas à suivre les aventures rocambolesque de la perfide et très intelligente Lila, l'histoire serait très fade. Et pourtant, la protagoniste principale nous raconte sa vie, mais je la trouve tellement plate à côté de celle de son amie ! Elle-même ne cesse de se dénigrer à côté de cette amie prodigieuse à qui elle est étroitement liée et calque l'essence même de sa vie à la sienne.
La protagoniste Elena que tout le monde appelle Lenu, est assez agaçante. Dans le premier tome elle se fait violer par un homme et dans le deuxième roman elle finit par se donner à lui entièrement consentante, alors qu'en plus de ce qu'il lui a fait, il est marié. Elle ne cesse de s'accrocher au fils de cet homme, Nino, qui ne cesse de souffler le chaud et le froid avec elle et qui finit par se mettre en couple avec sa meilleure amie ! J'avoue avoir du mal à comprendre la psychologie de ce personnage et donc j'ai préféré me concentrer sur l'histoire de Lila qui est beaucoup plus haletante.
Dans ce roman, la relation entre les deux meilleures amies est plus féroce que jamais. Elles ne cessent de se tirer dans les pattes, souhaitant se prouver à l'une ou à l'autre qui a le plus réussi au lieu de simplement se soutenir. Elles sont jalouses mais pourtant le fils de leur vie est étroitement lié et même s'ils elles peuvent rester des années sans se parler, elles finissent toujours par se retrouver, c'est inévitable et viscérale.
Lila va vivre de son côté une passion dévorante qui va lui attirer le déshonneur et les foudres des habitants du quartier et de sa famille. Les perosnnages féminins de leur entourage nommées Giglulia et Pinnuccia sont d'insupportables mégères qui ne cessent de cracher leurs venins et qui sont d'une jalousie maladives. Elles jouent aux femmes modèles, mais sont là, à guetter leur proie, pire que des animaux.
La vie à Naples est très dur, en particulier dans les quartiers pauvre et l'héroïne principal saisit l'opportunité d'aller étudier à l'université de Pise ou elle essaye dans bien que mal de s'adapter, entourés d'étudiants qui ont eu une parfaite éducation. Mais quand on a grandit dans la misère, on ne trompe personne et j'ai trouvé le sujet très bien exploité. L'auteure a d'ailleurs expliqué que malgré tous les efforts d'Elena pour parfaire son Italien, trouver des sujets de conversations intéressants et ne jamais cesser de s'intéresser à l'actualité pour s'abreuver de connaissances, elle dénote et sent qu'elle est différente des autres. Elle manque aussi beaucoup de confiance en elle, malgré qu'elle ait réalisé son rêve de publier un roman (dans l'histoire).
Je terminerais en disant que le monde d'où elle vient est terrible, et qu'on ne sort jamais vraiment de la misère malgré tous les efforts que l'on peut déployer. S'adapter oui, mais quand on naît du "mauvais côté" cela reste gravé sur notre peau à jamais. C'est à la fois inexplicable et évident.
Dans ce second volet, Lénu et Lila sont de jeunes lycéennes, dans lequel Lila s'est mariée et Lénu continue ses études. La rivalité entre les deux femmes est de plus en plus forte tant dans leur histoires sentimentale que sociale. Je ressens toujours la relation comme malsaine. Elles se jalousent, se volent leurs amours, se rabaissent et s'encouragent mutuellement. Des amies se font elles vraiment cela ?
J’éprouve les mêmes sentiments que pour le tome 1. Écriture, contexte historique, ambiance, diversités et complexités des personnages tout est excellent. Ce qui est incroyable c’est que des petits personnages qu’on a entrevu dans le tome un, avait été préparé pour être développé ici.
Le personnage de Lila est aussi insaisissable que celui de Lenu est limpide (on est dans sa tête). Je regrette un peu Spoiler(cliquez pour révéler)l’arrivée du cliché du triangle amoureux qui franchement….. On s’en serrait passé.
Résumé
<< Si rien ne pouvait nous sauver, ni l'argent, ni le corps d'un homme, ni même les études, autant tout détruire immédiatement. >>
Le soir de son mariage, Lila, seize ans, comprend que son mari Stefano l'a trahie en s'associant aux frères Solara, les camorristes qu'elle déteste. De son côté, Elena, la narratrice, poursuit ses études au lycée. Quand l'été arrive, les deux amies partent pour Ischia. L'air de la mer doit aider Lila à prendre des formes afin de donner un fils à Stefano.
L'amie prodigieuse, Le nouveau nom et Celle qui fuit et celle qui reste qui reste sont les trois premiers tomes de la saga d'Elena Ferrante.
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