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« Ce fut une nuit singulière. À trois heures du matin, Enogat fut réveillée par les cris mêlés de sanglots de son plus jeune enfant. Dressée sur son séant dans le noir de la chambre, elle resta quelques secondes incrédule. Puis une voix intime au fond d’elle, une voix qui se réclamait de la sagesse, la rassura : elle avait oublié que tous les enfants avaient parfois des angoisses nocturnes, que ça ne signifiait pas que la malédiction de ses frères avait rattrapé Samson par les chevilles. »
Dans un petit village de la côte bretonne, chaque nuit, les enfants Guérindel – Benoît, Lunaire, Guinoux et le petit Samson – sont en proie à des cauchemars terrifiants qu’ils taisent à leurs parents... Enogat, leur mère, a toujours interdit à ses quatre fils d’approcher le bord de l’eau. Est-ce seulement pour les protéger des dangers de la nature ? Ou d’une autre menace qui ne dit pas son nom ?
- Dis donc, gamin, on t'as pas appris qu'c'était pas poli de zieuter comme ça? J'aime pas les malins. Fais bien attention à toi. Les morts marchent, ce soir.
Fais bien attention à toi.
Un long frisson le parcourt, comme une bourrasque giflant un corps trempé.
Les morts marchent, ce soir.
Une comptine dont il avait perdu le souvenir lui traversa la tête.
Une amie bretonne me conte souvent la relation qu'a sa Patrie avec l'eau, cette étendue azur qui tient l'âme par la main pour emmener l'esprit au-delà des marées, au-delà de l'horizon. Au travers des pages et de l'histoire qui s'y écrit, cette lecture reflète bien cet esprit marin.
Je suis fascinée par l'esprit humain et si certains trouvent un touche fantastique dans le récit, c'est uniquement lié à cela. Bien sûr, mes propos peuvent sembler étranges mais vous verrez ce que je veux dire en découvrant l'histoire.
Tout est lié, même si on n'en devine pas toujours les contours du passé, celui-ci contribue toujours au Présent. D'ailleurs Cardec est et restera le personnage que j'aurai aimé détester.
Même si certaines coquilles apparaissent ici et là dans le roman, c'est une histoire qui mérite d'être plus connue. Quant à ma classification, c'est tout simplement parce que je ne sais où mettre ce roman de la littérature française (que je considère ovni à bien des égards mais à nouveau, il faut le lire pour le ressentir).
Quand vous entrez dans cette lecture, vous êtes pris dans un univers étrange, onirique, à la fois poétique et violent comme peut l'être le rapport des hommes à la mer... Elle attire et repousse, vous enseigne sa beauté mais peut aussi vous prendre ce qui vous est de plus cher: dans ce livre, on en apprend sur le rapport des marins à la mer, leurs croyances, le folklore (paradoxalement sans qu'il y ait un mot d'explication dessus, je pense que c'est dans l'atmosphère étrange...).
Vous allez suivre les aventures des quatre garçons Guérindel, aux prises à des rêves étranges et leur quête pour tenter de comprendre l'incompréhensible. Personnellement, les différents récits m'ont captivée, même pour ceux qui étaient les plus durs. J'avais hâte d'en savoir plus et j'ai espéré un dénouement heureux sans y croire vraiment jusqu'à la fin... Qui était inattendue et poétique au possible (mais je n'en dis pas plus)!!!
Je conseillerais ce livre à partir de l'adolescence, pas avant, en raison de scènes difficiles qui émaillent le récit. Donc vers 15/16 ans. Et plutôt à lire de façon posée, dans une période où on est pas dans des grands doutes (oui parce que sinon j'ai peur que ça ne vous plaise pas à cause des scènes dures). A lire pour la poésie du grand large et l'aventure!
J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture. On suit l'histoire des 4 frères Guérindel avec plaisir dès les premières lignes du roman. L'écriture de Gaëlle Nohant est hypnotisante. L'histoire est très prenante et très mystérieuse. Les personnages sont bien travaillés, complexes et vivants. L'univers est vraiment très bien détaillé, et on a toujours envie d'en connaitre plus. J'ai hâte de découvrir d'autre roman de l'auteure !
Résumé
« Ce fut une nuit singulière. À trois heures du matin, Enogat fut réveillée par les cris mêlés de sanglots de son plus jeune enfant. Dressée sur son séant dans le noir de la chambre, elle resta quelques secondes incrédule. Puis une voix intime au fond d’elle, une voix qui se réclamait de la sagesse, la rassura : elle avait oublié que tous les enfants avaient parfois des angoisses nocturnes, que ça ne signifiait pas que la malédiction de ses frères avait rattrapé Samson par les chevilles. »
Dans un petit village de la côte bretonne, chaque nuit, les enfants Guérindel – Benoît, Lunaire, Guinoux et le petit Samson – sont en proie à des cauchemars terrifiants qu’ils taisent à leurs parents... Enogat, leur mère, a toujours interdit à ses quatre fils d’approcher le bord de l’eau. Est-ce seulement pour les protéger des dangers de la nature ? Ou d’une autre menace qui ne dit pas son nom ?
(Source : Lgf - Le livre de poche)
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