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"Durzo one s’était jamais considéré comme le meilleur, il estimait juste que les autres étaient plus mauvais que lui.

A première vue, cela revenait au même, mais les deux philosophies étaient très différentes. »

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Il se redressa et se leva. Il passa une main sous le lit et tira le coffre étroit vers lui.

Elène s'assit tandis qu'il enfilait sa tenue de pisse-culotte.

-Chérie? appela-t-elle.

Il s'habilla en quelques instant dans l'obscurité -Blint l'avait entraîné à cet exercice. Il attacha les couteaux à ses bras et à ses jambes, fixa une petite trousse de crochets de serrurier à un poignet et un grappin pliant au creux de ses reins. Il ajusta les plis des ses vêtements pour qu'ils ne bruissent pas, glissa Châtiment dans son dos et enfila un loup en soie noire.

-Chérie, répéta Elène d'une voix serrée. Qu'est-ce que tu fais?

Il ne sortit pas dans le couloir et ne descendit pas l'escalier. Non, pas ce soir-là. Ce soir-là, il ouvrit la fenêtre. L'air sentait bon l'odeur de la liberté. Il inspira un grand coup pour enfermer cette liberté en lui. Ce paradoxe le fit sourire. Il vida ses poumons d'un coup et regarda la jeune femme.

-Je fais ce que j'ai toujours fais, mon amour, répondit-il enfin. Je fous tout en l'air.

Il invoqua son Don et disparut dans la nuit.

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Elle ignore qui je suis. Elle croit me connaitre, mais elle se trompe. Elle m'a accepté en pensant que Kylar n'était qu'une version plus âgée et peu salie d'Azoth. Je ne suis pas sale, je suis une ordure. Je tue parce que j'aime ça.

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Kylar connaissait les mœurs de la rue. Il savait parler le langage des coups, il savait effleurer les cordes subtiles de l'intimidation et faire vibrer la peur dans le coeur des hommes. Oui, il connaissait cette musique et il l'adorait. Mais les compositions que Durzo lui avait enseignées n'étaient pas construites sur la logique. Elle ne comprenaient pas de retombé, de thème en contrepoint ni d’harmonisation finale. Elles étaient différentes des autres. La musique de la raison était trop patricienne et trop subtile pour la rue. Elle n'exprimait pas les subtilités nécessaires.

Le rythme préféré du pisse-culotte, c'était la souffrance. C'était un air brutal parce que tout le monde comprenait la douleur. Une musique violente mais non dépourvue de nuances.

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« - Tu as choisi un dur chemin.

- Ce n'est pas un chemin, c'est un combat. La vie est parfois un champ de bataille. Nous devons faire ce que nous savons faire, pas ce que nous avons envie de faire.»

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— J’ai un contrat pour toi, annonça Mamma K.

Avec sa somptueuse robe immaculée et ses cheveux grisonnants impeccablement peignés, elle ressemblait – comme toujours – à une reine. Ce matin-là, des cernes noirs se dessinaient pourtant sous ses yeux. Les maîtres du Sa’kagué encore vivants n’avaient pas dû dormir beaucoup depuis l’invasion khalidorienne, songea Kylar.

— Je suis heureux de vous revoir, moi aussi, répliqua le jeune homme en s’installant dans la bergère du bureau du Shinga.

Mamma K ne tourna pas les yeux vers lui. Elle resta assise, très droite, et continua à regarder par la fenêtre. La pluie de la veille avait éteint la plupart des incendies de la cité, mais de nombreux foyers laissaient encore échapper une épaisse fumée qui baignait Cénaria dans une aube pourpre. Les eaux de la Plith qui séparaient le Dédale des riches quartiers étaient rouge sang. Kylar n’était pas certain que ce soit à cause des reflets du soleil. Au cours de la semaine qui avait suivi l’invasion, les Khalidoriens avaient massacré des milliers de personnes.

— Il y a un petit problème, poursuivit Mamma K. Le cadavreux sait qu’on en veut à sa vie.

— Comment cela se fait-il ?

En règle générale, le Sa’kagué se montrait plus discret.

— Nous l’avons averti.

Kylar se massa les tempes. Lorsque le Sa’kagué prenait la peine de mettre la victime en garde, c’était parce que celle-ci savait déjà qu’un danger planait au-dessus de sa tête. L’avertissement permettait d’écarter les soupçons si la tentative d’assassinat échouait. Cela ne pouvait signifier qu’une chose : le cadavreux était le conquérant de Cénaria, le Roi-dieu de Khalidor, Garoth Ursuul.

— Je suis venu chercher mon argent, rien de plus, dit Kylar. Tous les repaires de Durzo – tous mes repaires – ont brûlé. Il me faut juste de quoi soudoyer les sentinelles aux portes de la ville.

Depuis son enfance, il versait une partie de ses revenus à Mamma K pour qu’elle les fasse fructifier. Aujourd’hui, cela devait représenter une somme amplement suffisante pour inciter quelques gardes à fermer les yeux.

Sans un mot, Mamma K examina des feuilles en papier de riz posées sur son bureau. Elle en attrapa une et la tendit au jeune homme. Kylar y découvrit des chiffres qui le stupéfièrent. Il avait des intérêts dans la filière illégale d’importation d’herbe hystérique et d’une demi-douzaine d’autres drogues végétales ; il possédait des parts dans une brasserie, dans plusieurs commerces et dans un fonds d’usurier ; il était propriétaire d’un cheval de course et copropriétaire de diverses cargaisons : soie, gemmes… des chargements tout à fait légaux, sinon que le Sa’kagué préférait verser vingt pour cent de leur valeur en pots-de-vin au lieu de cinquante en taxes. La feuille contenait une liste d’investissements incroyables. Kylar ne comprit pas la moitié de ce qui était écrit.

— Je possède une maison ? demanda-t-il.

— Tu possédais une maison, rectifia Mamma K. Cette colonne récapitule les biens perdus dans les incendies et les pillages.

Toutes les entrées étaient suivies d’une croix, à l’exception d’une cargaison de soie et d’herbe hystérique. La plus grande partie de ses investissements avait disparu.

— Les deux chargements restants sont à bord de navires qui ne reviendront pas avant des mois – à supposer qu’ils reviennent un jour. Si les Khalidoriens continuent à confisquer les bateaux civils, ils ne s’approcheront plus de Cénaria. Bien sûr, si Garoth Ursuul venait à mourir, ce serait une autre histoire…

Kylar comprit où elle voulait en venir.

— Je lis ici que ma part représente entre dix et quinze mille gunders. Je vous la laisse pour mille. Il ne me faut pas davantage.

Mamma K ignora sa proposition.

— Les commanditaires souhaitent la présence d’un troisième pisse-culotte pour s’assurer que tout ira bien. Cinquante mille gunders pour un assassinat, Kylar. Avec une somme pareille, tu pourras emmener Élène et Uly où tu voudras, tu auras rendu un fier service à tout le monde et tu n’auras plus jamais besoin de travailler. C’est juste un dernier contrat.

Kylar n’hésita que quelques instants.

— Les derniers contrats, ça n’existe pas. J’ai abandonné le métier de pisse-culotte.

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"Le pouvoir est une catin. Une fois que vous l'avez sous votre contrôle, vous vous apercevez qu'il courtise déjà tous les hommes qui passent à sa portée."

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- Tu as des choix à faire et je vais te révéler une autre vérité désagréable : tu ne peux pas être tout ce que tu voudrais être. La liste de ce que tu ne seras jamais est interminable et elle le restera même si tu vis jusqu'à la fin des temps.

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Un loup peut faire un chien de garde redoutable, mais il ne deviendra jamais un chien de compagnie.

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- Toutes les femmes sont des catins,dit-elle. Qu'elles vendent leur corps, leur sourire, leurs charmes ou leurs années de fécondité et leur soumission à un homme. Le monde transforme les femmes en catins, mais ce sont elles qui posent leurs conditions.

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