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Des chercheurs qui cherchent, on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche.
Afficher en entierDes chercheurs qui cherchent, on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche. C'est bien, non ?
- ouais et toi, tu fais partie de quelle catégorie ?
- j'en sais rien, à vrai dire.
- je cherche encore ce qu'il y a à trouver.
Afficher en entierStéphane étouffait. Il ne voyait pas juste les choses, il les entendait aussi. Le vacarme des tronçonneuses, par la fenêtre de la 6. — Quand ? Quand doivent-ils commencer ? — Dès lundi. Ils en ont pour toute la semaine prochaine, jusqu’au vendredi. Dans sa voiture, Stéphane se jeta sur son carnet. On était vendredi soir. Dès lundi, le travail d’élagage allait commencer, pendant cinq jours
Afficher en entierIl démarra en trombe et, seul sur la route, éprouva le moteur de sa Ford. Marre de ces visions ! A quoi le menaient-elles, hormis des impasses ? Ses rêves le promenaient comme un chien en laisse. À continuer ainsi, il détruirait son couple, sa vie. Définitivement
Afficher en entierStéphane scruta l’environnement. Le téléviseur se tenait bien là, au même emplacement. Lit identique, grincements similaires. Mais quelque chose le chiffonnait. Il ressortit son carnet. Il avait inscrit la couleur de la tapisserie : verte avec des rayures jaunes. Or, ici, elle était bleue, comme dans la 18. Étrange, cette première variation entre ses rêves et la réalité. Mauvaise prise de notes ? Ou alors, ces incohérences étaient-elles normales ? Il s’agissait seulement de rêves, après tout
Afficher en entierVoilà, conclut le médecin. Grégory Mâche. Il habite pas très loin d’ici. Du côté de Maisons-Laffitte. Vous ne voulez toujours pas me dire pourquoi vous le recherchez ? Vic secoua légèrement la tête. — C’est le genre de choses qu’il vaut mieux ignorer
Afficher en entier— Le type, il avait l’air d’un dur, vachement baraqué, avec la blinde de tatouages. J’ai plutôt pensé à un règlement de comptes, façon yakusa. Ce qui expliquerait pourquoi il a laissé s’installer la gangrène. Parce que le premier réflexe, quand on se tranche le doigt, c’est de venir avec à l’hôpital, non ? Vic effleura le bras de l’urgentiste, très jeune et visiblement très cool
Afficher en entierUn beau cas d’école, commenta le médecin en s’allumant une cigarette à la menthe devant l’hôpital. Le haut de sa main était chaud, la peau noir verdâtre, avec des cloques et une forte odeur caractéristique. Un passage sous IRM nous a prouvé que les toxines bactériennes s’étaient déjà réparties dans les tissus. La gangrène faisait bonne route. Sans tarder, du côté de la Chir, il a été question d’amputation. On l’a alors très vite redirigé vers l’IFCM, l’institut français de chirurgie de la main. À quelques jours près, c’était le choc toxique et la mort
Afficher en entierIl tapa ensuite sur son clavier : « Noël Siriel ». Aucune occurrence. Même dans les pages blanches. Ce type jouait aux abonnés absents. Qui était-il, quelle importance avait-il dans cette histoire pour que l’autre Stéphane inscrive son nom sur le mur ? Et « Tes messages BP 101 », marqué juste à côté ? Une boîte postale ? Demain, il passerait à la poste de Lamorlaye. Il fallait vérifier. Tout vérifier, méticuleusement
Afficher en entierAvant de composer le 17, il réfléchit aux questions qu’il allait poser. Il voulait demander si une affaire de tueur en série était en cours. Si la police traquait un homme qui découpait les lèvres, la langue et les doigts de ses proies. Un meurtrier sadique qui déchirait les corps. Deux… Il avait bien vu deux femmes différentes. Une blonde avec un tatouage de serpent sur la cuisse gauche, transpercée d’aiguilles sur l’ensemble du corps. Et une brune ligotée à une armoire avec du barbelé, les cheveux courts, le visage massacré
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