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Résumé
"Il est périlleux de revoir un amant quarante ans après. Mais relire son premier roman! Il faudrait retrouver l'échevèlement, la fièvre et ses relents d'adolescence, copeaux que l'on traîne toujours un peu trop longtemps derrière soi.
Je trouve inélégant de se renier. J'ai donc pris la tondeuse à gazon, le sécateur et ma plume, mais en tentant de respecter la fille que je fus. C'est ce que je partage encore certaines de ses faiblesses et Alker me fait toujours rêver. Il est mort plus tard, dans Orlanda, sans avoir vieilli, vissant sa Carlton dans son fume-cigarettes, le sourire oblique, il n'avait pas pris une ride : c'est la grâce des amants imaginaires que le temps ne les touche pas. Je sais que Catherine ne l'a jamais oublié. Elle me rôde encore dans l'âme, elle me secoue, elle veut que je le lui rende. Je lui dis, tristement, que nous n'avons plus vingt ans.
-Toi, tu n'as plus vingt ans, me répond-elle hargneuse, laisse-moi vivre.
Elle a raison."
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