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Extrait ajouté par Mathy97 2023-03-05T12:06:32+01:00

Quintaine s’arrêta à l’embranchement. Il fit face, vit un flottement lointain qui avançait vers lui, une ombre dans l’ombre. Il entendit de nouveau les hurlements des chiens, les clochettes pendues à leurs colliers. Alors il tendit ses bras enflammés bien au-dessus de sa tête. Il patienta, refoula son instinct de survie qui l’avait tant servi jusqu’à cette nuit ; il fallait attendre encore un peu, que l’ennemi ne manque rien. Ce n’est que lorsqu’il entendit les sifflets des veneurs et le râle rauque de leurs limiers qu’il estima le moment venu.

Quintaine garda les torches brandies, fit demi-tour et prit le chemin de gauche.

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Extrait ajouté par Mathy97 2023-03-05T12:05:28+01:00

« Antinéa ne mérite pas ses alliés. » Cette phrase pleine d’aigreur, Berak l’avait entendue des dizaines de fois. Parfois prononcée comme une blague, parfois comme le symptôme véritable d’un malaise, cette sentence était sur le point de devenir aussi fondée qu’obsolète. Ce qui se passait dans l’Ouest déshonorerait définitivement le Bleu-Royaume aux yeux de ses vassaux mais revêtait une telle gravité qu’il n’y aurait plus d’alliance possible.

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Extrait ajouté par Mathy97 2023-03-05T12:05:03+01:00

« Une légion ? Je n’ai jamais mené au combat des effectifs supérieurs à ceux de deux compagnies.

— Tout change. Et la plupart des légats ont dû être relevés de leur charge.

— Pour quels motifs ?

— Le Roy a été victime d’une tentative d’assassinat mais le complot a heureusement été étouffé. Cependant, nombre de nos hauts officiers ont participé à cette cabale. Mais là n’est pas la question, monsieur le marquis. Vous allez prendre la tête d’une de nos légions. Vous ne serez pas seul cependant : vous partagerez cette charge avec un homme du culte. Vous aurez également à votre disposition les valets, pages et officiers d’ordonnance indispensables à la direction d’une telle unité.

— Si je refuse ? s’enquit de Lancenys en allant droit au but.

— Vous recevrez le salaire de votre petite carrière de contrebandier, répondit Juxs en faisant écho à sa franchise. Mais si vous acceptez, vous retournerez chez vous et tout sera oublié. »

Acculé entre une charge écrasante et le billot, de Lancenys finit par se convaincre qu’il lui fallait opter pour le moindre de ces deux maux. Il sortit du palais avec une lettre de mission lui recommandant de se présenter le lendemain dans la grande cour du palais pour la cérémonie de remise des bannières. Bien qu’ayant vécu par le passé des situations bien plus pénibles que celle qu’il venait d’expérimenter, il se serait menti à lui-même s’il avait affirmé être aussi soulagé qu’un paysan épargné par la grêle.

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Extrait ajouté par Mathy97 2023-03-05T12:04:30+01:00

Kernon renifla, cracha encore puis enfila sa tête sous le capuchon de son habit avant de s’exposer davantage aux éléments en longeant la file d’attente. Ah ! Ils avaient fière allure, les sangs bleus ! La plupart étaient visiblement morts de peur, incapables de comprendre pourquoi des miliciens les avaient tirés du lit de bon matin pour les mener ici, devant Juxs. L’un d’eux, toutefois, dans un sursaut d’orgueil ou de fierté, sortit des rangs et marcha jusqu’à Kernon. L’homme était visiblement bien nourri et engoncé dans un habit à crevés vert et jaune. Une large plume, blanche et collée par l’eau ruisselante, tentait maladroitement d’orner une toque aux bords larges et rigides. Avant même que l’homme ne se présente, le bienheureux-sergent sut de qui il s’agissait. D’un bref signe de tête, il arrêta un de ses hommes qui s’apprêtait à faire rentrer le nobliau récalcitrant dans le rang et le laissa se camper face à lui.

« Je suis le duc Régild de l’Escata, j’exige d’être conduit immédiatement à l’intérieur afin que l’on m’explique les raisons de tout ceci ! »

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Extrait ajouté par Mathy97 2023-03-05T12:04:04+01:00

Toujours assis sur le sol, Barbelin tendit ses poings vers le ciel, accompagna ce geste d’un râle animal puis finit par déplier ses jambes en les faisant trembler comme si elles étaient soumises à un effort intense. Il acheva de s’étirer en inclinant soudainement ses pointes de pied vers l’avant, final qu’il accompagna d’une flatulence sonore.

« À tes souhaits, poète ! le salua Varago. Tu as bien dormi ?

— Fort bien, mon bon, répondit l’artilleur. Je me sens d’attaque pour la journée.

— C’est bien. Alors commence-la en t’activant un peu. Je vais pas t’apporter ton petit déjeuner au pieu. »

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