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- Et toi, Abdel, tu en penses quoi de Kadhafi, de Assad ? Tu dirais que ce sont des dictateurs ou pas ?
- Bien sûr que c'est des dictateurs ! Je suis pas idiot ! Mais chez les Arabes, c'est différent...
- Il faut être dur avec eux. Il faut les forcer à s'éduquer,à aller à l'école... Si tu leur demandes leur avis, ils feront rien, ce sont des feignants et des idiots alors qu'ils ont les mêmes potentiels que les autres...
Fils d'un père arabe et d'une mère bretonne, Riad Sattouf revient dans ce roman graphique sur les années de sa jeunesse, de sa naissance à ses six ans, lorsqu'il n'était qu'un enfant.
La dimension autobiographique de la Bd est très plaisante. Le point de vue innocent de Riad sur sa famille, sur les différents pays où on le trimbale, de la France à la Syrie en passant par la Lybie, offre une vision très sensible de ce qu'il découvre, des gens qu'il rencontre et des événements historiques de l'époque.
La bande-dessinée a en un effet une certaine dimension historique que l'on peut suivre du point de vue arabe et français grâce aux parents de Riad. Les années Kadhafi et d'Assad, leurs régimes politiques et les situations des pays à ces époques là.
Et même si le côté français est toujours un peu plus en retrait, la mère étant par moment assez effacée, j'ai bien aimé la façon dont les deux cultures se heurtent sans cesse. En effet, contrainte de quitter la France pour des raisons économiques, la famille de Riad s'exile en Lybie où son père trouve un poste de professeur dans une école. C'est ce premier voyage qui amorce réellement l'un des thèmes central du livre : le choc culturel entre Orient et Occident.
Au niveau des dessins, la bande-dessinée est mono-chrome en fonction des différents pays où l'histoire se déroule. Ainsi, la France est bleue, la Lybie jaune, et la Syrie rose. J'ai beaucoup aimé ce code couleur qui permet de s'y retrouver dans les différents lieux.
L'Arabe du futur, c'est la vision de l'homme arabe tel qu'il doit être selon le père de Riad : éduqué, fidèle à sa famille, sûr de ses convictions. Le tout, dans ce premier tome, vu à travers les yeux d'un enfant de six ans.
La bande-dessinée m'a conquise, j'ai hâte de pouvoir continuer à voir Riad grandir.
Elle ne met pas l'accent sur le graphique car l'histoire en elle même est bien plus intéressante.
En revanche, ce n'est pas pour autant que les illustrations gâchent le livre. Elles sont attrayantes et mettent en valeur le principal. C'est un peu dans l'esprit caricature.
On a le point du vu d'un enfants mais également les commentaires d'un adultes pour mieux nous expliquer la situation. C'est aussi pour ça que l'auteur ne prend pas de partit politiquement mais oppose deux idées différentes grâce au père et à la mère.
On en apprend beaucoup sur les conditions et les moeurs de la Libye et la Syrie.
Cela nous aide à comprendre les mentalités des gens, autre que des français.
Une bande dessiné très instructif avec de l'humour!
Ce roman graphique était dans ma bibliothèque depuis longtemps mais n'ayant pas vraiment accroché aux Carnets d'Esther j'étais un peu réticente à le commencer. Mon copain l'a fait pour moi, et après avoir lu quelques pages par-dessus son épaule, je me suis installée à côté de lui et après quelques heures nous l'avions terminé.
J'ai beaucoup aimé les dessins, la narration qui donne vraiment l'impression de sortir tout droit de la bouche d'un petit enfant (comme c'est voulu), sans pour autant rendre le contexte historique simplet.
Je pense que c'est un incontournable que j'étais la seule à ne pas avoir lu ^^ Faut dire que les dessins ne sont pas mon genre alors j'ai tardé à me lancer.
Le petit Riad est né dans les années 80, il est la coqueluche de tout les adultes qui s'extasie devant ses bouclettes blondes. Il faut dire qu'il est un savant mélange d'une maman "occidentale" française et d'un papa syrien et que le blond n'est pas le plus répandu dans sa famille ! Suite à une désillusion concernant la France, la petite famille va atterir à Tripoli sous le régime de Kadhafi. Et faut dire qu'on leur vend pas le Paradis ... la maison est toute désuete et la ville déserte. Le jeune Riad va devoir s'habituer à une culture différente et on va suivre ses premières années de vie entre la Lybie, la France et la Syrie.
J'ai trouvé ce roman graphique très intéressant car je suis un peu une inculte sur le sujet et j'ai aimé me plonger dedans en faisant des recherches Google pour comprendre mieux les contextes. A travers ses yeux d'enfants on découvre des cultures, des traditions, des façons de vivre différentes. Et il n'y a pas de jugements. Pas de "c'est mieux ici, ou la". On y aborde la place d'un métisse au milieu de tout cela, et c'est pas forcement facile : barrière de la langue, moqueries, brimades. J'ai quand meme trouvé le papa un peu sur de lui et de ses avis tranché malgré qu'il ait fait ses études en France et a une femme francaise je l'ai trouvé un peu dénigrant parfois. Sur le ton de l'humour l'auteur nous décrit les dérives de ces systèmes, les oppositions de point de vue entre son père et sa mère et leurs familles respectives. J'ai trouvé d'ailleurs sa maman un peu passive dans les premières années de vie, elle suit sans vraiment donner son avis. C'est dommage de ne pas lui donner plus vie, car pour elle aussi ça devait être de gros changements par rapport à sa vie en France.
Le code couleur dans les dessins Rouge/Bleu/Jaune selon le pays permet de se repérer facilement. Les graphismes sont assez classiques, mais font le travail. J'ai quand même trouvé les cases très petites et fournies parfois un peu brouillon.
Je prendrais plaisir à me cultiver en me procurant la suite ahah.
J'ai beaucoup entendu parler de cette BD, donc je me devais de la lire, bien que je ne sache pas vraiment de quoi elle parlait .
Nous suivons donc l'histoire de Riad Sattouf, né en 1978 d'une mère bretonne et d'un père syrien.
J'ai trouvé ce récit très intéressant : il débute en 1978 avec la rencontre des parents, puis il raconte leur parcours de vie ainsi que leur départ pour le pays d'origine du père.
Je ne vais pas vous détailler tout ce qui se déroule pendant ces quatre ans.
D'abord, parce que ce n'est pas mon style : mes critiques sont plutôt courtes, et puis surtout, parce que cela vous gâcherait tous les plaisirs que j'ai eus à découvrir ce roman graphique…
Ce livre raconte l'enfance d'un jeune franco-syrien, qui déménage en Syrie à l'âge de deux ans, il ne revient en France que pendant les vacances. Il rencontre toute sa famille et voit les différences entre les différents pays. Ce livre est riche en connaissances, pour ceux qui adore les biographies je conseille !!!
J'ai lu ce roman graphique pour valider la consigne d'un challenge, mais également parce que j'en avais entendu beaucoup de bien. Et je ne regrette pas ma lecture et je lirai probablement les tomes suivants.
J'ai vraiment aimé lire cette "BD" captivante qu'on dévore rapidement sans pouvoir s'arrêter. L'histoire du garçon est peu ordinaire (du point de vue occidental), et il relate son enfance à travers le prisme de ses yeux d'enfant. Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est toute la dimension historique que l'auteur nous dévoile. On en apprend beaucoup, et cela donne envie d'approfondir davantage le sujet.
J'ai bien apprécié ce roman graphique. L'auteur nous raconte sa jeunesse entre la France et le Moyen-Orient (Libye et Syrie). On comprend très bien avec ses yeux d'enfants le climat qui l'entoure.
Par moments, l'histoire est venue me chercher dans mes valeurs (surtout concernant la place de la femme dans la société), ce qui est assez rare.
Je n'ai pas été conquise, malgré ça je peux vous dire que c'est une bande dessinée sur la vie quotidienne d'un enfant où l'un des parents est arabe et l'autre non. Deux cultures différentes pour un petit enfant qui découvre la vie, et donc découvre l'univers des adultes et de sa complexité.
Résumé
Ce livre raconte l'histoire vraie d'un enfant blond et de sa famille dans la Libye de Kadhafi et la Syrie d'Hafez Al-Assad.
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