L'Arche spatiale, Tome 1 : Une brèche dans le ciel

J’ai entamé la trilogie "L'Arche Spatiale" de Peter F. Hamilton avec beaucoup de curiosité, et si je ressors de ces deux premiers tomes avec un avis plutôt positif, j’ai aussi quelques petites réserves.

Tout d'abord, au vu de l’âge des protagonistes, des thématiques abordées et de la dynamique générale, je ne peux m’empêcher de penser que cette série aurait tout à fait sa place dans une collection young adult.

L’ensemble m’a clairement évoqué des sagas comme Hunger Games, Divergente ou encore The 100 : un univers post-catastrophe, confrontés à des choix cruciaux, des responsabilités énormes et des dilemmes moraux sur fond de technologie avancée et d’humanité à reconstruire.

On est sur de la SF accessible, avec une teinte de space opera, qui a tout pour séduire ceux qui veulent s’initier au genre, sans être assommés de jargon scientifique ou de descriptions trop denses.

Le plot reste assez classique, une menace invisible, des questions sur le libre arbitre, et bien sûr des rebondissements autour du destin de cette arche lancée dans le vide spatial.

Mais dans l’ensemble, c’est efficace et rythmé!

Cela dit, avec un petit bagage en SF à mon actif, j’ai trouvé que les choses allaient un peu trop vite à mon goût : les événements s’enchaînent à grande vitesse, la temporalité est très condensée, ce qui rend parfois le développement des relations ou les décisions un peu précipitées.

Hazel, l’héroïne, a un côté atta-chiante, toute en fragilité comme chargée d'une volonté d’agir, même si son manque de maturité se fait souvent sentir.

Elle improvise constamment, elle tâtonne… Mais c’est aussi ce qui la rend crédible en tant qu’ado jetée dans le chaos après un existence codifiée et bourrée de principes et de règles.

J’ai aimé sa relation avec son frère cadet, tendre et pleine de nuances, elle sait s'appuyer sur son intelligence et lui-même sait la soutenir quand il faut.

Bref, même si je reste un peu sur ma faim concernants certains points, la fin du deuxième tome m’a clairement donné envie de savoir comment tout ça va se terminer pour cette colonie, suspendue entre espoir, dérive et reconstruction!

- Service de Presse -

Lorsque je me suis lancée dans le premier tome de L’Arche Spatiale, je m’attendais à une histoire beaucoup plus complexe, et finalement, ce n’est pas une mauvaise chose. Cette lecture s’adresse plutôt à un public young adult qu’adulte, et elle est très facile à suivre et à comprendre. Elle est parfaite pour les novices en science-fiction et space opera qui souhaitent se familiariser avec le genre.

L’entrée en matière dans cet univers est simple et amenée de manière très fluide. On découvre progressivement le fonctionnement de l’Arche : son système politique et sociologique, sa hiérarchie, les coutumes de ses habitants… C’est un monde à la fois riche et accessible, ce qui permet d’assimiler les informations sans se sentir submergé. Je découvrais la plume et l’imagination de Peter F. Hamilton avec cette histoire, et je dois dire que j’ai été agréablement surprise. C’était addictif : je n’ai pas vu les pages défiler sous mes yeux.

Côté intrigue, on ne s’ennuie pas une seule seconde. Bien que certains passages soient consacrés au développement de l’environnement et du worldbuilding, l’auteur réussit à y insuffler de nombreuses péripéties et retournements de situation, maintenant ainsi le lecteur en haleine. Le rythme est soutenu et le récit très divertissant. Les événements décrits restent assez simples, linéaires et parfois prévisibles, donc si vous recherchez de la surprise, ce n’est peut-être pas la meilleure histoire.

Concernant les personnages, j’ai beaucoup aimé suivre Hazel, que j’ai trouvée attachante. J’aurais simplement souhaité un peu plus de profondeur dans son développement, car elle reste parfois un peu superficielle. Elle aurait mérité davantage de nuances pour éviter de tomber dans le stéréotype de l’adolescente qui devient, malgré elle, la meneuse d’une rébellion. De même, ses relations avec les autres personnages m’ont semblé parfois survolées — notamment la relation amoureuse, qui, bien que mignonne, m’a parfois fait lever les yeux au ciel.

En bref, c’est une histoire que j’ai pris plaisir à découvrir, et je suis très curieuse de lire la suite. Grâce à sa simplicité et à son rythme, elle saura plaire au plus grand nombre.

Un space opera classique comme je les aime, plutôt ciblé grands ados. Un très bon moment de lecture.

Le Daedalus est un énorme vaisseau, une arche spatiale dans laquelle vivent des humains. Depuis plus de 500 ans, ils espèrent atteindre LE monde, LA planète qui pourra les accueillir et sur laquelle ils pourront vivre à l’air libre. Au fil du temps, et suite à une mutinerie », les machines se sont dégradées et personne ne sait les réparer. Alors ils vivent comme ils peuvent, dans des villages, recyclant tout. Y compris les humains de plus de 65 ans et ceux qui sont handicapés.

Mais quelques-uns ont refusé cette façon de vivre. Ces Tricheurs vivent dans des zones isolées.

Hazel a 16 ans et son frère Frazer 14. Lorsqu’il est victime d’un accident le laissant paralysé, il est évident qu’il sera cyclé. Hazel s’enfuit avec lui, dans l’espoir de rejoindre les rebelles. Mais sera-t-elle prête pour ce qu’elle va découvrir ?

Cette 4ème de couverture m’a attirée comme un aimant. C’est tout ce que j’aime trouver dans la SF. Dépaysement, découvertes, frissons, aventures, urgence, mensonges vs réalité…De quoi passer un bon moment.

Ça a été le cas. Ça se lit vite et bien, sans temps mort. On découvre les choses en même temps qu’Hazel, comme « l’Histoire » du Daedalus par exemple. Classique, pas de vraie surprise, mais très bien mené, avec des rebondissements quand il faut.

Une première partie pose les bases, montre la vie et les us et coutumes à bord. Un petit peu long peut-être pour moi parce que vu à travers Hazel, qui malgré le contexte, a des préoccupations de son âge. Attention, ce n’est pas un reproche, juste une constatation. C’est assez ado parfois.

A partir du moment où Hazel fuit avec son frère, le rythme s’accélère. Il y a plus d’action, de découvertes, de tension. Ça reste léger pour un adulte, avec des comportements ados qui ressurgissent parfois, mais le changement est bien là. De toute façon, c’était trop tard pour moi, j’étais déjà prise au piège de ma lecture…

Je me suis plus attachée à Frazer qu’à sa sœur. Il est intelligent, sait s’émerveiller, est curieux de tout. Hazel n’est plus tout à fait une ado mais pas encore une adulte. Elle est entre deux eaux, avec des comportements parfois très matures, parfois très « gamins ». Un peu plus ambigüe pour moi.

C’est un 1er tome. Donc oui, des questions restent en suspens, logique, et ça donne vraiment envie d’avoir la suite entre les mains. Je ne fais pas partie du public cible, mais j’ai passé un très bon moment, sans prise de tête, et je lirai le prochain avec plaisir.

Pas franchement le meilleur mais bon on se laisse bercer par le récit.. Bcp d'invraisemblance dans les situations et de naïveté dans les personnages, c'est parfois limite... mais bon comme je n'ai pas envie de lire un truc trop compliqué, ça va le faire pour le tome 1 et certainement le second.

Histoire captivante ou on se laisse facilement embarquer dans l'aventure pour tenter de comprendre ce qu'il s'est passé dans le vaisseau. On se laisse prendre au jeu et on vit l'aventure avec les protagonistes. La lecture de la suite s'impose.

Quel plaisir de se plonger dans un nouvel univers de Peter Hamilton. Quel meilleur moyen de s'évader que d'embarquer à bord du Deadalus avec un boit d'humanité en quête d'un nouveau monde. Captivant