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Immense fresque du système concentrationnaire en U.R.S.S. de 1918 à 1956, " L'Archipel du Goulag " (ce dernier mot est le sigle de l'Administration générale des camps d'internement) fut terminé par Soljénitsyne en 1968.
" Le coeur serré, je me suis abstenu, des années durant, de publier ce livre alors qu'il était déjà prêt : le devoir envers les vivants pesait plus lourd que le devoir envers les morts. Mais à présent que, de toute façon, la sécurité d'Etat s'est emparée de ce livre, il ne me reste plus rien d'autre à faire que de le publier sans délai. "
227 anciens détenus ont aidé Soljénitsyne à édifier ce monument au déporté inconnu qu'est " L'Archipel du Goulag ". Les deux premières parties, qui composent ce premier volume, décrivent ce que l'auteur appelle " l'industrie pénitentiaire ", toutes les étapes par lesquelles passe le futur déporté : l'arrestation, l'instruction, la torture, la première cellule, les procès, les prisons, etc. - ainsi que le " mouvement perpétuel ", les effroyables conditions de transfert. (Les deux parties suivantes consacrées à la description du système et de la vie concentrationnaires feront l'objet du second volume à paraître prochainement.) " L'archipel du Goulag " n'est pas un roman mais, comme l'intitule Soljénitsyne, un essai d'investigation littéraire. La cruauté parfois insoutenable des descriptions, l'extrême exigence de l'auteur vis-à-vis de lui-même et l'implacable rigueur du réquisitoire sont sans cesse tempérées par la compassion, l'humour, le souvenir tantôt attendri, tantôt indigné ; les chapitres autobiographiques alternent avec de vastes aperçus historiques ; des dizaines de destins tragiques revivent aux yeux du lecteur, depuis les plus humbles jusqu'à ceux des hauts dignitaires du pays. La généralisation et la personnalisation, poussée chacune à leur limite extrême, font de " L'Archipel du Goulag " un des plus grands livres jamais écrits vivant au monde, " notre contemporain capital ".
Un livre énorme sur une machine idiote à broyer la liberté de penser. L'horreur est omniprésente, mais c'est surtout la bêtise du totalitarisme qu'on retient d'une telle lecture.
C'est un livre d'histoire certes, et l'histoire comme chacun sait, c'est fini : Soljénitsine dénonce le stalinisme, Staline est mort, on peut se faire peur en évoquant les grands méchants loups morts (Staline, Hitler, Pol Pot...)
Mais Soljénitsine nous montre aussi autre chose : la fragilité des individus face aux mécaniques implacables des sociétés de masse (et là, fini de rire, on est dedans...), le courage dérisoire de quelques uns, la difficulté terrible de penser contre un groupe. C'est un livre ironique souvent(!) sur le triomphe de la bêtise. La cruauté certes, surtout la bêtise.
Il m'a fallu moins d'un 1 an pour le lire tant le contenu est dense. Mais le récit de ces femmes et hommes broyés par un système étatique corrompu fait froid dans le dos ! Et ce silence de leur contemporain face à ces camps de détention et de mort... C'est un monument historique qu'il faut lire au moins une fois pour comprendre l'empleur de cette organisation de destruction massive et déshumanisation !
Très gros livre. L'histoire dans l'histoire. Très dur. J'ai préféré "le pavillon des cancéreux" ou tout est dit avec plus de subtilité. A lire si vous connaissez un peu l'histoire de la révolution et les excès du régime communiste de ce pays
Belle écriture digne de cette tradition russe. C'est époustouflant, ce qui passerait pour une fiction devient hallucinant lorsque l'on réalise que ce sont des faits réels. On comprend très bien le pavé dans la mare que cela dû être à sa sortie.
C'est très bien écrit, très factuel, pas de "pathos", il y aurait pourtant de quoi !
C'est un classique que je m'étais promis de lire, je ne le regrette vraiment pas.
J'aime la Russie pour son Histoire, alors mon père m'a dit de lire ce livre, mais pour mieux comprendre son écriture, j'ai commencé par "Une journée d'Ivan Denisovitch", et "Le pavillon des cancéreux",que j'ai acheté à la Fnac et que j'ai bcp aimé.
Puis je me suis "attaquée" à CE livre !
J'ai mis 1 an à le terminer (juste le 1er Tome).
Il faut dire qu'il me fallait un calme absolu pour lire.
Mais j'ai aimé ce livre, à un tel point que j'ai fait un petit exposé sur lui, (en cours de Français)... Et 1 semaine après il mourrait :-( !
J'ai commencé le 2ème Tome, il y a 2ans, mais j'ai arrêté, je compte le reprendre, mais pour le moment je n'ai pas la motivation...
Un classique de la littérature russe. Il décrit la vie dans les camps d'internement de l'ex URSS, des machines à anéantir les hommes. Ce n'est malheureusement pas un roman.
Résumé
Immense fresque du système concentrationnaire en U.R.S.S. de 1918 à 1956, " L'Archipel du Goulag " (ce dernier mot est le sigle de l'Administration générale des camps d'internement) fut terminé par Soljénitsyne en 1968.
" Le coeur serré, je me suis abstenu, des années durant, de publier ce livre alors qu'il était déjà prêt : le devoir envers les vivants pesait plus lourd que le devoir envers les morts. Mais à présent que, de toute façon, la sécurité d'Etat s'est emparée de ce livre, il ne me reste plus rien d'autre à faire que de le publier sans délai. "
227 anciens détenus ont aidé Soljénitsyne à édifier ce monument au déporté inconnu qu'est " L'Archipel du Goulag ". Les deux premières parties, qui composent ce premier volume, décrivent ce que l'auteur appelle " l'industrie pénitentiaire ", toutes les étapes par lesquelles passe le futur déporté : l'arrestation, l'instruction, la torture, la première cellule, les procès, les prisons, etc. - ainsi que le " mouvement perpétuel ", les effroyables conditions de transfert. (Les deux parties suivantes consacrées à la description du système et de la vie concentrationnaires feront l'objet du second volume à paraître prochainement.) " L'archipel du Goulag " n'est pas un roman mais, comme l'intitule Soljénitsyne, un essai d'investigation littéraire. La cruauté parfois insoutenable des descriptions, l'extrême exigence de l'auteur vis-à-vis de lui-même et l'implacable rigueur du réquisitoire sont sans cesse tempérées par la compassion, l'humour, le souvenir tantôt attendri, tantôt indigné ; les chapitres autobiographiques alternent avec de vastes aperçus historiques ; des dizaines de destins tragiques revivent aux yeux du lecteur, depuis les plus humbles jusqu'à ceux des hauts dignitaires du pays. La généralisation et la personnalisation, poussée chacune à leur limite extrême, font de " L'Archipel du Goulag " un des plus grands livres jamais écrits vivant au monde, " notre contemporain capital ".
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