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L'architecture romaine, Volume 1: Les monuments publics



Description ajoutée par BlackDeath95 2014-10-27T16:04:51+01:00

Résumé

La réflexion sur l’architecture romaine s’est, au cours des dernières décennies, enrichie de nouvelles connaissances,

élargie à de nouveaux domaines, lestée de nouvelles problématiques. De Rome à Mérida, d’Arles à

Jerash, de Bath à Carthage, les acquisitions sont multiples.

Non seulement l’éventail des édifices identifiables s’est beaucoup élargi, mais la typologie des principaux monuments, la genèse de leur forme et leur évolution ne peuvent plus être présentées selon les méthodes mises en oeuvre dans les précédentes synthèses.

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extrait

Extrait de l'introduction

Présenter sous une forme synthétique les différentes catégories monumentales de l'architecture romaine relève d'un parti dont on ne manquera pas de contester, à juste titre, la validité scientifique. C'est d'abord prendre le risque de disperser, voire de dissoudre, à travers des monographies multiples, les principaux facteurs qui, pour une large part, rendent compte de l'évolution des formes et des fonctions : la dynamique propre à chaque période a toute chance de disparaître dans ces cloisonnements verticaux qui tracent, à travers la complexité foisonnante des faits, un itinéraire commode mais arbitraire. Nulle autre activité humaine n'est, autant que l'architecture, liée aux structures sociales et politiques ainsi qu'aux conditions économiques ; mais à Rome plus qu'ailleurs les liens de la construction publique avec le pouvoir, l'influence exercée par celle-ci sur la construction privée, la confusion enfin des domaines politiques et gentilices ont de tout temps conféré au personnel dirigeant, quelle que soit l'origine ou la formation des architectes, quelle que soit l'organisation professionnelle des bâtisseurs, un rôle déterminant ; en d'autres termes il est illusoire de penser comprendre l'origine et le développement d'une forme hors de son contexte historique.

En second lieu, dans des sociétés comme celles de la Rome républicaine et impériale où le «séculier» ne se distingue guère du «religieux», où les magistrats sont aussi des prêtres, où l'empereur et son pouvoir s'entourent très vite d'une aura sacralisante, il est abusif de séparer l'analyse des édifices cultuels de celle des édifices administratifs ou de spectacle. Rien n'est plus trompeur à cet égard que la terminologie, dont les vertus simplificatrices présentent en l'occurrence plus d'inconvénients que d'avantages : l'architecture romaine s'avère rebelle à la «diairésis», au sens aristotélicien du terme (division en genres et en espèces). Rappelons seulement que le mot temple qui, en français comme dans les autres langues romanes, désigne une construction religieuse, est la traduction, ou du moins la translittération du latin templum, lequel définit un espace rituellement circonscrit et orienté, et s'applique à ce titre aussi bien à une aire non bâtie, à une curie ou à un comitium qu'à un temple, au sens où nous l'entendons communément.

Plus généralement, la cohésion des programmes monumentaux tant au centre du pouvoir que dans les villes des provinces les plus éloignées interdit d'apprécier les volumes et les décors d'un édifice public, même si l'on s'en tient à un point de vue strictement formel, hors de son environnement. Isolé, l'objet architectural de Rome, d'Arles, d'Éphèse ou de Carthage perd une grande part de sa signification, voire de sa raison d'être.

A ces apories s'ajoute le facteur déterminant de la durée, qui à lui seul nous donne la mesure des dangers de toute typologie. La vocation de celle-ci à figer en de rigoureuses définitions morphologiques et structurelles des monuments ou des complexes monumentaux dont la forme et les fonctions ne cessent d'évoluer sur plus d'un demi-millénaire est radicalement contradictoire avec les phénomènes qu'un ouvrage comme celui-ci se donne pour tâche d'examiner. Le théoricien latin de l'architecture, Vitruve, le prouve éloquemment à son insu, dont le traité normatif n'est jamais plus éloigné de la réalité que lorsqu'il s'efforce d'enfermer en des formules simples et uniques les ramifications buissonnantes de chacune des catégories d'édifices. Pour reprendre le même exemple que plus haut, même si nous nous en tenons à l'acception la plus courante du mot temple en français, il est difficile d'établir une continuité formelle entre les temples de Pyrgi et le Panthéon d'Hadrien à Rome, entre l'Héraion de Gabies et l'Asklépiéton de Lambèse, par exemple ; et que dire des «temples» d'Isis, de Mithra ou de Cybèle qui, en principe, relèvent de la même catégorie, mais en fait n'ont plus guère de points communs avec les édifices «classiques» ? Nous avons, dira-t-on, choisi un cas exceptionnel où l'opacité d'une terminologie sommaire s'avère effectivement impropre à rendre la multiplicité des exigences liturgiques et l'ampleur des variations architecturales qu'elles génèrent. Il est vrai qu'un Romain du IIe s. av. ou du IIe s. ap. J.-C. aurait été fort étonné d'apprendre que nous regroupons sous un même mot dérivé de templum des édifices d'origine, d'esprit et de destination aussi divers. Il est cependant d'autres exemples, moins massifs mais plus insidieux, de ce genre d'ambiguïté : les mots basilica, theatrum, atrium présentent dans l'usage antique des acceptions qui peuvent être très différentes ; leur emploi dans la littérature archéologique ne contribue pas à clarifier le problème.

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