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L'Argent



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Liste des commentaires

Commentaire ajouté par Nathalie-820 2023-08-01T18:52:35+02:00
Pas apprécié

L'argent par Emile Zola

Publié en 1891

535 pages

J'ai lu ce livre au format ebook

Dix-huitième volume des Rougon-Macquart, L'Argent est le premier grand western financier des temps modernes : bilans falsifiés, connivences politiques, fièvre spéculative, manipulations médiatiques, rumeurs, scandales, coups de bourse et coups de Jarnac, lutte à mort entre les loups-cerviers de la finance qui déjà rôdaient chez Balzac. S'inspirant de quelques faits divers retentissants, Zola décrit le culte nouveau du Veau d'or, la vie secrète de son temple, l'activité fiévreuse de ses desservants ; il dénombre ses élus et ses victimes. A l'heure des conflits économique planétaires, il faut revivre cette croisade et cette épopée du Capital. A l'heure où les audaces de la technologie bancaire nous font frémir, il faut relire cet hymne à la vie.

Mon avis

C'est la première fois que je passe un aussi mauvais moment de lecture avec un titre de cet auteur.

Même si je suis une fan inconditionnelle d'Emile Zola je n'ai pas pu éviter la catastrophe.

En effet, pour apprécier ce livre, très technique, il faut connaitre parfaitement les termes et le vocabulaire spécifiques du monde de la finance et de la bourse. Ce qui est loin d'être mon cas.

Je trouve que certaines situations aurait méritées d'être plus développées. Cela aurait permis à ce livre d'avoir une lecture moins lourde et au lecteur de ne pas être envahi par trop de technique et pas assez d'humain.

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Commentaire ajouté par BooksFan-ny 2023-01-03T13:21:50+01:00
Argent

"L'argent", dix-huitième volet des Rougon-Macquart, nous emmène dans le monde de la finance, où nous retrouvons Aristide Saccard, toujours aussi détestable. Dans "La curée", on avait déjà eu un avant-goût de cet être extravagant, qui n'a pas hésité à sacrifier sa famille pour arriver à ses fins. Dans "L'argent", il va beaucoup plus loin, lui qui se veut « le maître du monde », voulant anéantir « cette sale race juive », démontrer que lui aussi a cette « construction particulière de la cervelle, les mêmes aptitudes que la race juive ». D'une ambition à toute épreuve, il voit grand, trop sans aucun doute, en veut toujours plus alors que les millions de francs poussent comme une mauvaise herbe. Il veut la prospérité, la richesse, la reconnaissance, la célébrité. Et il les aura... avant de connaître la faillite et la ruine, sans oublier d'entraîner tout son petit monde avec lui (n'est pas Aristide Saccard qui veut !).

Pour la construction de son histoire, Émile Zola a suivi point par point le Krash de l'Union Générale (1881-1882), à l'issue duquel le banquier Bontoux, ruiné, a été condamné à cinq ans de prison. Mais ici, on ne parle pas de l'Union Générale, mais de la Banque Universelle. On ne parle pas des Rothschild, mais de Gundermann (banquier juif, ennemi juré de Saccard). Et évidemment, on ne parle pas non plus d'Eugène Bontoux, mais bel et bien d'Aristide Saccard. Il y est, comme le titre de cet ouvrage l'indique, uniquement question d'argent : tout se joue sur la place de la Bourse de Paris et tout tourne autour d'elle et des ambitions extravagantes de Saccard.

On baigne donc, tout au long de notre lecture, dans un milieu que je n'ai pas du tout trouvé attirant. Comme à son habitude, Zola connaît son sujet et nous le décrit superbement, toujours de manière très réaliste. Mais il a fallu que je m'accroche pour ne pas me perdre, même si l'auteur se répète souvent. Car il nous parle de spéculations, d'actions et de cotes boursières, de placements, de primes, d'intérêts, de liquidations, de crédits, de reports/déports, de transactions et de dividendes. Les nombreux personnages sont tour à tour banquiers, courtiers, agents de change, remisiers, commis, haussiers/baissiers, coulissiers, receveurs, coteurs, spéculateurs, liquidateurs, actionnaires, etc. De quoi se mélanger les pinceaux... Et je ne parle pas de toutes les magouilles, de l'achat de la presse et des politiques, tout comme de cette haine récurrente envers les Juifs.

Il est clair que je n'ai sans aucun doute pas tout compris à ce "jeu de la Bourse", passe-temps pour les uns, véritable addiction pour les autres. Ce milieu, dans lequel on achète et vend des actions avec facilité quand on a des milliers de francs plein les poches, met en avant des personnages abjects pour la plupart. Et pourtant, même si ce tome ne figurera pas dans mes préférés de la série, j'ai une nouvelle fois apprécié ma lecture.

"Plus on gagne d'argent, plus on en redemande" : c'est ce que Zola tient à démontrer dans son roman par le biais de ses personnages spéculateurs et/ou profiteurs, qui sont pour la plupart écœurants. Pas la peine de préciser que je les ai détestés et qu'il me tardait les voir touchés par la faillite (oh que je suis méchante !)... Et pourtant, quelques-uns sortent du lot (comme Mme Caroline et son frère, la princesse Orvieda, ou encore M. Dejoie), et sans être attachants, on espère pour eux une fin moins dramatique (mais c'est mal connaître l'auteur...). Je constate que Saccard s'en sort bien, encore une fois, et c'est quelque peu enrageant...

La lecture fut donc un peu compliquée, à cause de tous ces termes spécifiques et le grand nombre de personnages. Mais j'ai finalement appris beaucoup, et l'auteur se répète souvent, nous permettant de mieux intégrer les différents procédés financiers. J'ai aimé suivre le déroulé des événements, les différentes étapes qui ont conduit d'abord à la prospérité et au succès, pour se terminer dans la faillite, pourtant prévisible dès le départ.

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Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-16T13:54:50+02:00
Diamant

Saccard, frère d'Eugène Rougon, monte un projet boursier, se liant avec l'ingénieur Hamelin et sa soeur Caroline, qui devient aussi sa maîtresse. Les voisines, les Beauvilliers, nobles et ruinées, mettent tout leur argent à sa disposition. Il lance, ni plus ni moins, la Banque Universelle, catholique, contre l'argent juif. C'est tout d'abord un succès. Saccard entretient une liaison avec la baronne Sandorff, croise des grands personnages dans les salons. Busch, rude créancier, veut exploiter contre lui une vieille dette liée à un enfant naturel. Caroline s'interpose. Puis meurt Sigismond, frère de Busch, socialiste utopiste qui déteste l'argent. L'ultime projet de Saccard est de s'attaquer à la plus grande puissance de la bourse, le Juif Gundermann. En plein succès, il manque son objectif : Daigremont se retire, Gundermann gagne la bataille. C'est la débandade. Mazaud, l'agent de change, se suicide, les associés quittent le navire avec Daigremont, Victor, l'enfant naturel, violent la fille des Beauvilliers. Mais Saccard veut monter une nouvelle affaire et il a en lui une force qui lui permet d'espérer.

Thème éponyme du roman, l'argent à une force ambivalente. D'une part il génère constamment l'espoir, comme Saccard, d'autre part la plus grande malhonnêteté et le malheur sont ses fruits (comme Saccard ?)

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Commentaire ajouté par Belami77 2021-11-18T11:37:25+01:00
Diamant

Quel « grand homme » qu’Emile Zola. Quelle puissance de travail, d’écriture, d’imagination. Quelle capacité de se mettre dans la peau de ses personnages d’un point de vue psychologique mais également sociologique et professionnel. Ce sont les principes du « naturalisme » me direz-vous, mais tout de même !!

On retrouve dans ce roman écrit en 1891, Emile Saccard, spéculateur boursier, que l’on avait quitté, spéculateur immobilier, avec La Curée écrit en 1871. Et Zola, tout au long de ce roman, fait référence à Eugène Rougon, frère et ministre de Saccard, rencontré dans « Son Excellence Eugène Rougon » écrit en 1876. Cette imperméabilité des personnages est une des spécificités et des constantes de la saga des « Rougon-Marquard ».

Zola, avec « L’argent » a écrit un livre de vulgarisation des mécanismes boursiers. Visionnaire, il dépeint dans le détail les travers et les risques financiers ainsi que les conséquences humaines de la spéculation. Si la spéculation existe toujours de nos jours, elle a, tout de même bien changé, avec les règles régulatrices de l’évolution des courts, la réglementation du marché à terme et, surtout, avec l’utilisation à outrance de l’outil informatique en lieu et place du télégramme vanté par Zola. Mais les travers et les risques demeurent toujours…

Le chapitre 10 dans lequel Zola décrit le palais Brongniart et le déroulement d’une séance est exceptionnel de vérité, de précision, de réalisme. Une véritable caméra pour les lecteurs de l’époque !!

Quant à l’espoir renaissant de madame Caroline au terme du roman, il ressemble bigrement à celui d’Etienne Lantier dans les dernières pages de Germinal. Zola auteur optimiste ??

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Commentaire ajouté par lag123 2021-10-16T22:18:02+02:00
Lu aussi

Dans ce roman, je trouve qu'il y a moins de passages dramatiques que dans d'autres romans de la série. Ils se concentrent surtout à la fin, sauf pour le cas de Victor. Bien écrit mais un peu trop technique à mon avis.

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Commentaire ajouté par DeadlySin 2021-08-04T11:35:48+02:00
Diamant

Quel chef d’œuvre !

C’est la montée, l’emballement, l’enfièvrement pour la finance et le jeu. C’est un système économique poussé jusqu’à ses limites par des magouilles financières et une incapacité à s’arrêter, la course au "toujours plus". C’est l’éclatement, la débâcle d’une banque, de grands projets économiques qui ouvriraient l’Orient à l’Occident et des rêves de milliers de petits épargnants. C’est la déchéance d’un financier un peu fou, pas toujours dans la légalité, mais pas mauvais pour autant, juste un homme avec de trop gros rêves et ne possédant pas les moyens pour les atteindre. C’est la crise et le glas d’une époque mourante qui laisse derrière elle les victimes du jeu, ceux qui ont désiré gagner sans connaître les dures lois de la bourse.

C’est tout simplement du grand Zola qui signe un nouveau roman tout en ambiguïté entre l’enthousiasme pour la finance et les ravages qu’elle laisse derrière elle.

Saccard, le personnage mais également le symbole qu’il représente, est le point fort de L’Argent. Zola a créé un nouveau personnage (qui me rappelle Mouret sur certains points) qui est plein d’ambitions. C’est un rêveur qui après de nombreux échecs veut montrer au monde qu’il peut vaincre et prospérer. Il n’agit pas tant pour s’enrichir mais plus pour la gloire, la réussite quitte à se briser et à se casser le premier dans la folle aventure. C’est un portrait de certains financiers qui est souvent oublié dans la littérature et les médias au profit des gens avides d’argent qui ne font qu’entasser et qui fuient avec leur magot au premier signe de problème. Saccard, lui, est plutôt un poète qui ambitionne à de grands projets et à être reconnu. Il refuse de s’avouer vaincu et tout au long du livre il fait autant de bien que de mal. Il est la source de ruine pour certains et de félicités pour d’autres. Même au plus bas, il est encore aimé et remercié par certains pour ce qu’il a tenté de faire.

Le style est superbe et surtout le livre est d’une richesse en informations sur le fonctionnement de la bourse et de la finance de l’époque. Comme à chaque fois, Zola a bien fait ses recherches et il nous présente là un tableau complet jusque dans les moindres détails d’un monde hermétique. À ce sujet, je conseille l’édition Le Livre de Poche qui propose un lexique des mots spécifiques au domaine de la finance et qui contient un dossier très complet pour aider à comprendre les mécanismes financiers présentés dans le livre.

Enfin, comment ne pas rendre hommage à Madame Caroline, cette femme si forte dans l’adversité et qui arrive à garder sa joie de vivre au milieu de toute cette souffrance et de tous ces drames. Elle amène une très belle leçon de vie.

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Commentaire ajouté par Pendergast 2021-05-23T11:40:34+02:00
Or

18 ème volume de la série des Rougon-Macquart, on y retrouve Aristide Saccart, frère du ministre Eugène Rougon. Dans le roman "La Curée", on l'avait laissé en proie à un terrible revers de fortune, et c'est ainsi qu'on le retrouve au début de "L'argent", démuni, mais avide de prendre sa revanche.

Saccart est loin d'être un héros pour lequel on pourrait éprouver de l'empathie: faux, roublard, menteur, prêt à tout pour arriver, manipulateur, spéculateur, parvenu et soumis à d'insatiables appétits pour l'argent (tare héréditaire dont souffre d'autres membres de sa famille, dont sa soeur Sidonie). Et pourtant, on suit avec grand plaisir et avec beaucoup d'attention son parcours tout au long du roman, guettant le moment fatidique où tout va basculer.

Car, on le sait, il n'y pas loin du capitole à la Roche Tarpéienne, surtout dans le monde boursier, où, au final, tout repose sur du vent et où une simple rumeur peut faire vaciller ce bel édifice de sable.

Saccart va en faire l'amer expérience, spéculant à tout va, voulant toujours plus, rêvant toujours plus. Car le rêve est omniprésent dans l'histoire, rêves différents, mais qui vont se mêler et s'entremêler : Saccard rêve d'une richesse sans limite et sans fin, le brave et naïf ingénieur Hamelin, d'un Moyen Orient où le progrès améliorerait le quotidien des hommes et Sigismond, frère d'un usurier avide et sans-coeur, d'un monde où l'argent n'existerait plus et où les richesses seraient réparties équitablement entre tous les hommes, prélude du socialisme/communisme.

Saccard va dévoyer ces utopies, les détourner de façon mercantile pour arriver à ses propres objectifs. Et s'attirer des inimitiés, dont celle du terrible banquier Gundermann, qui représente ce qu'il exècre le plus, lui l'antisémite faisant preuve de la plus mauvaise foi vis-à-vis de son rival.

Gundermann est l'opposé de Saccard, le méditerranéen, sanguin, impatient, bouillonnant, suivant ses passions plutôt que la raison : germanique, froid, flegmatique, calculateur, homme de chiffres et de raison.

Le résumé annonce le roman comme le premier western financier, et c'est exactement ça, un duel à mort entre 2 êtres que tout oppose, un duel avec comme armes des billets et des pièces, un duel en 2 actes, qui verra la victoire de la raison.

Même si parfois, on est complètement perdu par l'avalanche de faits, de termes boursiers obscurs et abscons, on s'accroche et on se rend compte que l'auteur a volontairement créé ce déluge de chiffres et d'informations, afin de "noyer" le lecteur qui n'y connaît souvent rien, comme le sont les malheureux qui ont joué en bourse en gobant les pires mensonges, noyés sous de fausses promesses et pour qui la ruine sera souvent au bout du chemin. On a l'impression d'être au casino, à attendre que la roulette ou les dés nous annoncent notre bonne fortune, la cacophonie ambiante ( tintement des pièces d'or, clameurs, interjections et brouhaha lors des séances boursières) renforce d'ailleurs cette impression. Zola parle d'ailleurs de la bourse comme d'un jeu, qui malheureusement peut devenir mortel...

Les personnages secondaires ont aussi leur rôle. La douce Mme Caroline est une image inversée du noir Saccard: grande, les cheveux blancs, raisonnable, optimiste, mais les projets déraisonnables de Saccard l'inquiètent parfois, elle se méfie de l'argent, qui corrompt et pourrit. Elle a un côté apaisant, comme un havre de paix au milieu de la tempête. Il y a également la Princesse Orviedo, dont le mari a succombé à la folie du jeu, y gagnant sa fortune, mais causant de terribles remords à sa veuve, qui n'aura de cesse de dilapider cette argent maudit en oeuvres charitables, espérant effacer les injustices et les torts, car l'argent broie les plus faibles et les plus fragiles. Et la Méchain, noir corbeau, se repassant des dépouilles des victimes tombées sur ce champ de bataille financier. Et tous ceux victimes ou non des folies de grandeur de Saccard.

Voilà entre autres, quelques facettes de cette oeuvre, il y aurait tant à dire, mais il faut laisser le plaisir de la découverte à ceux que les longues descriptions et le style alambiqué de Zola ne rebutent pas !

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Commentaire ajouté par clocloee 2021-05-22T09:41:44+02:00
Argent

Un bon cru dans la saga des Rougon-Macquart. On retrouve Aristide Saccard de La Curée qui se relance dans les affaires pas nettes.

Le livre est très bien écrit. Je n'ai pas tout compris aux mécanismes de jeu à la bourse, notamment ceux qui parient sur une hausse ou sur une baisse du cours des actions, mais malgré cela je reste admirative du talent de Zola qui arrive à créer un suspense incroyable rien qu'autour des achats et vente à la bourse et du cours d'une action.

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Commentaire ajouté par Florilege 2020-09-16T22:13:08+02:00
Or

On retrouve ici Aristide Saccard (La Curée), qui, après sa grande débâcle, revient de pied ferme dans le monde de la finance, cette fois-ci grâce aux projets ambitieux et utopistes de Hamelin, homme désintéressé. Grande fresque de la bourse et des finances, mêlée à des questions politiques et religieuses, ce roman m'a totalement séduite. Bien que Saccard est le protagoniste des Rougon-Macquart, Mme.Caroline est au moins son égal au niveau du point de vue narratif, ce que j'ai trouvé très agréable. Toujours sombre et injuste, le monde dépeint par Zola m'a transportée une fois de plus.

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Commentaire ajouté par Mayoune 2020-04-11T15:20:20+02:00
Argent

Un roman qui reste très actuel. La folie financière de la Bourse est très bien retranscrite par Zola. On y retrouve un antisémitisme surprenant (quoique) chez le personnage principal...

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