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SIMON : C'est parfois chouette d'avoir un copain milliardaire, tu ne trouves pas ?
Ça te fait quoi de venir dans ton pays d'origine, Silky ?
SILKY : Mon pays d'origine, c'est le Chinatown de Manhattan.
SIMON : Tout de même, c'est ta race, ta langue, t'es racines...
SILKY : Je parle le chinois mandarin, Simon. À Hong Kong, ils parlent le cantonnais.
SIMON : C'est pas la même chose ?
SILKY : À peu près aussi semblables que le norvégien et l'arabe. Heureusement, l'écriture ideographique est la même. Qu'est-ce que tu veux manger ?
Afficher en entierCATHY : Dis-moi, mon gros ours, toi aussi, comme Cochrane, tu regrettes le temps de Nério ?
JOHN : Je ne sais pas. Les choses étaient plus normales, c'est évident, plus dures aussi. Mais j'ai de l'affection pour ce gamin. Au fond, même s'ils s'opposaient, je crois que Nério lui manque. Il n'a jamais eu de vrai père.
CATHY : Si tu veux mon avis, John, ce gamin comme tu dis, est la chose la plus formidable qui soit arrivée au Groupe depuis fort longtemps. Allez, hop, à la salle de bains, monsieur le conseiller en chef ! Il est temps d'aller travailler.
Afficher en entierLe Tibet, Istanbul, San Francisco... Ça commence à te faire un fameux casier de repris de justice tout ça.
Je vais finir par être jaloux.
Afficher en entier- tu es petite chinoise moche et fauché. Nous ne sommes ici que depuis une semaine et tu en balle les plus jolie fille du coin a un rythme de lapine au printemps. C'est quoi ton truc ?
- d'abord espèce de Suisse obtus je ne suis pas chinoise mais américaine. Ensuite je ne suis pas moche mais surtout j'ai le zang.
- le zang ?
Afficher en entierAlors Largo content de toi ?combien vaux tu à présent ?15 milliards de dollars ?20 ? pas mal pour un petit orphelin yougoslave tu ne trouves pas ?
je suppose que ça t'amuse de jouer au redresseur de torts en rendant ta justice personnelle et j'admets que jusqu'à présent ça ne t'a pas trop mal réussi tu as eu de la chance beaucoup de chance.
Mais à ce jeu-là tu n'es encore qu'un amateur mon garçon. Bientôt tu auras en face de toi des adversaires autrement plus redoutable que ce dont tu as triomphé jusqu'à présent. Des prédateur nés qui ne s'embarrassent d'aucune loi ni d'aucun sentiment.
Je ne suis pas certain que la vois que tu as choisi sois celle à suivre dans ce monde auquel je t'ai fait accéder. Car un jour viendra où tu le paieras cher. Mais tant pis c'est ton choix bon courage mon fils.
Afficher en entierLes pigeons, ça dort la nuit.
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