La Traque

Excellent, le suspens nous tient en haleine, on prend un plaisir viscéral à « incarner » tantôt le gibier et tantôt le chasseur. Une course contre la mort infernale qui donne des sueurs froides. Aussi bon que le film, un petit bijou comme on en voit que trop peu.

Pas pu le terminer ; j'en impute la faute à une mauvaise traduction, qui est celle de Lortholary soit dit en passant ; l'humour et le bizarre qu'on retrouve dans La Métamorphose traduite par Claude David, hélas ne figurent pas ici.
Peut-être retenterais-je un jour ce procès inclos traduite par Vialatte ou David.

Un livre qui montre tous les bons côtés – et ils sont nombreux – de la lecture d'un style original, rigolo et simple ! à recommander à tout le monde ; néophyte en lecture comme aux « dévoreurs de livres ». Idéal pour faire un cadeau aussi.

Le scénario du film, idéal si l'on a beaucoup aimé le film des frères Coen.
Là on a notamment plus de détails, plus de descriptions sur la mise en scène, les émotions des personnages.
Entre polar et humour le scénario à l'instar du film ne cesse de faire osciller nos émotions entre stresse et rire sous-cape.
On peut voir que c'est du genie avec ses personnages ; le muet colosse blond à l'alure implacable, le petit truand nerveux qui ne cesse de jacter, Jerry l'homme malchanceux avec ses déboires de son beau-père, son fils distant, vraiment une excellente brochette de personnages ! Le scénario lui est accrocheur ; un homme veut faire enlever sa femme par deux truands pour que son beau-père verse une rançon aux truands : c'est tout de suite noir, glauque et un inquiétant parce que nous savons qu'il va se passer quelque chose d'affreux mais que les autres personnages dans le film ne le savent pas.
Puis vient la shérif Marge celle qui mène l'enquête, une enquête parfois drôle frères Coen oblige, et alors l'œuvre devient simultanée ; la narration est partagé entre l'homme stressé qui a fait kidnappé sa femme et qui a peur que l'opération échoue, les deux malfrats, et la shérif Marge pour l'enquête, et le constat est superbe : on se délecte autant de ces trois arcs que d'une glace aux M&M's garni de caramel et d'une cerise napé d'un fin filet de chocolat !!
Mais il a aussi quelques petits défauts mais rien de grave c'est seulement dû à la traduction qui comporte quelques erreurs typographiques (nous ne en sommes jamais à l'abri hélas) et d'orthographe ; rien de méchant en revanche, pas plus de huit coquilles de cet acabit environ.
Voila un excellent scénario polar noir et drole comme il faut.

On prend les mêmes et on recommence ; humour et anecdotes font bon ménage.
On passe un agréable moment aux côtés de professeur Moustache qui nous apprend des tas de trucs avec humour.

Rigole et apprend

C'est la philosophie de "Tu mourras moins bête" ; découvrir des anecdotes sur la science, l'histoire, le cinéma, et plein d'autres.
Et Parmi ses innombrables petites anecdotes se cache un vrai petit bijou d'intelligence et d'humour.
Idéal pour se détendre ou pour apprendre un petit truc scientifique génial et original.
Merci professeur Moustache.

L'Iliade et L'Odyssée, deux chefs-d'œuvre en un

L'Iliade c'est l'héroïsme, les batailles, le sang, la sueur, la guerre, l'amour, les pères, les mères, les fils les sœurs les frères, tout est mêlé dans un tourbillon dans cette mythique guerre de Troie.
Chaque personnage y est resplendissant, éblouissant de charisme et de beauté, mentions spéciales notamment à Hector, Achille et Parîs.

Et enfin L'Odyssée c'est l'odyssée... d'un homme ayant survécu à la guerre de Troie, et qui veut retourner à sa patrie, l'ile d'Ithaque.
Mais il devra braver mille danger et périples, car son chemin, en sera très loins d'en être dépourvu, en effet ; sorcière, cyclope, sirène, Charybde et Scyla, sans compter certains dieux qui peuvent parfois ourdir de mauvais desseins, le périple est loin d'être terminé...
va-t'il réussir à tout affronter et à retourner chez lui ?...

Préparez-vous, un long et grand voyage vous attend dans la Terre du Millieu... !

Partez aux côtés de Hobbits, de mages et autres chevaliers pour la quête de la destruction de l'Anneau de pouvoir...
Bravez mille dangers, mille périples, et parcourez des endroits variées (montagnes, forêt, vestiges de citée mythique et pleins d'autres), et même des lieux pas vraiment reccomandables, et aussi affrontez des monstres parfois hideux.

Le seigneur des anneaux nous conte, un peu comme un conte pour enfants, l'histoire d'anneaux, dont un est l'Anneau de pouvoir, forgé par le (mal) terrible Sauron... Mais cet anneau se perd au cours d'une bataille (tout ceci s'explique au début du livre) puis est retrouvé par Smeagol, qui lui se cache et s'enferme dans une grotte dans laquelle il reste pendant deux cent ans environ, ensuite, si vous avez lu Le Hobbit : Un voyage inattendu, vous savez ce qui ce passe ; Smeagol-Gollum se fait piqué l'anneau dans sa grotte par ce hobbit des années plus tard.
Puis Bilbo le remet à Frodon ainsj que quelques autres biens, puis, à peine quelque temps plus tard, il se révèle que le mal, le terrible Sauron s'apprête à revenir hanter la Terre du Millieu pour reprendre l'Anneau de pouvoir...
Dès lors commence la quête pour la destruction de l'Anneau ; le jeter dans le volcan au Mont Destin...
Mais, vont-ils réussir ? Et à quel prix ?

Les points forts de l'œuvre sont incontestablement dans l'écriture, c'est avec une telle fluidité et qualité que l'on prend plaisir à être aux côtés de cette compagnie (ils sont sept) en s'en délectant page après page.
Ensuite évidemment viennent l'action, ceux-ci font surtout leurs apparition au cours du tome 3 : Le Retour du roi

Une très grande œuvre de la fantasy, qui d'ailleurs a érigé ce style d'écriture au rang populaire, et dans le genre, c'est sans-doute le chef-d'œuvre (quoique avec Le Trône de Fer, il y a des doutes...) de la fantasy.

Une femme douce

Un après-midi, un homme songe, il erre dans sa maison, il "pense sans arrêt" comme il le dit lui-même, il tente de regarder en arrière, pour voir, pour tout comprendre, comment et pourquoi tout cela s'est passé ; sa femme s'est suicidé ce matin même.

Une œuvre peu connu de Dostoïevski et pourtant d'une très bonne qualité ; quelques ingrédients qu'il ajoutera à l'avenir dans ses chefs-d'œuvre figurent déjà dans celle-ci ; amour, pardon, repenti, pauvreté et déraison y sont pour preuves dans cette œuvre au récit poignant, qui, grâce à la voix de l'homme qui se raconte le récit à lui-même, est mêlé d'introspections, de regards sur le passé, de questionnements et de réponses à soi-même...

Et comme dans les autres œuvres de Dostoïevski à venir (Crime et Châtiment, Les frères Karamazov, etc.), le suspens est de mis ; on est comme pris au piège par ce récit, nous voulons savoir "pourquoi ?". Et ce "pourquoi" ne nous sera revelé qu'à la fin.

Pas de doute c'est bel et bien du Dostoïevski, ça se reconnait dans son écriture, dans les thèmes abordés, le contexte etc.
Cette œuvre qui ouvre

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et clôt sur cet homme qui se questionne sur sa douce femme, ne manquera pas de charmer les inconditionnels de Dostoïevski, mais aussi ceux qui aiment les récits "d'amour"...

Folie d'un homme

La folie d'un homme, où grâce au style particulier de Gogol, nous fait rire de ses mésaventures.

Il entend et parle à un chien, il se prend pour le roi d'Espagne, il aussi parfois pas mal de pensées incohérentes, et pleins d'autres choses de cet acabit.


Un livre court et fort amusant qui nous laisse pas de rire.

Échec et mat !

Un fils de paysan fruste, grossier et inculte qui est champion du monde des échecs, se voit, hors concours, sur un paquebot, en duel avec un étrange personnage, qui a subit des expérimentations nazismes.

La force du livre réside particulerement dans ces deux personnages, aux histoires plus qu'intéressantes, ce sont deux monuments de personnages dans la littérature, l'un est "idiot", et l'autre, à cause de cette solitude forcée, a dû s'ingénier "contre lui-même" pour acquérir, sans faire exprès, une "perfection" de performance aux jeux d'échecs... Et bien-sûr, La deuxième force principale réside dans cette atmosphère, qui est électrisante, sur cet échiquier géant...

Le "combat" entre ces personnages qui s'affrontent à ce jeux royal est, hors du commun, y est vraiment excitant, on se sent transporté, à fond avec eux, comme si on voyait chacunes de leurs stratégies et coups joués en temps réel, c'est fascinant, bluffant, et impressionnant.

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Sur un paquebot, un champion du monde d'échec passera douze jours et onze nuits à bord, ralliant New-york à Rio.
Aussitôt s'installe à bord une excitation (du moins chez les amateurs d'échec) palpable, rien qu'à voir ne serait-ce qu'une petite partie jouée par ce champion du monde d'échec, le grand Czentovic...
Et ils y réussissent ! Mais voilà, de toute évidence il est bien trop fort, et alors que la troisième partie allait être encore une fois perdue pour les amateurs, voilà qu'un étrange personnage s'amène pour leur conseiller de jouer tel pion ! Et voilà que cette partie qui s'annonçait déjà perdu termine par un PAT. Et dès lors les amateurs se questionnent et veulent voir encore une partie, mais cette fois jouée uniquement entre Czentovic et M.B... mais ce dernier s'esquive s'excusant de les avoir importuné dans leur partie.
Mais il y a un amateur qui réussit tout-de-même à lui parler, et M.B... lui raconte son histoire. Il fut prisonnier de guerre, sous le régime des nazis, et à lui, ils lui ont administré un traitement spécial, ils l'ont muré pendant un an dans une solitude la plus totale. Et pendant cette soltude, environ une fois tous les deux jours, il avait droit à un interrogatoire. Mais voilà, M.B... réussit à trouver au bout du deuxième ou troisième mois, un petit livre, qui était en vérité un répertoire des coups joués par les maîtres du jeux d'échec. Et aussitôt M.B... joue à ce jeux, mentalement faute d'avoir les matériaux adéquats à ce jeux royal, il joue mentalement toute la journée, et même parfois jusqu'à la nuit, voire la nuit dans ses rêves, faute de n'avoir rien d'autre à faire, ceci devient une obsession pour M.B... Mais après avoir épuisé et re épuisé à n'en plus finir ces parties répertoriés dans ce livre, il dut être obligé de jouer "contre lui"... Alors un jour (environ dix mois plus tard) il prend une crise, où il prend le gardien de cette chambre-geôle en lui criant "Mais joue bordel plus vite", il bascula dans de la fièvre, car c'était infernal, puis il fut transmis à l'hôpital, où grâce au docteur un peu gentil qui le connaissait, lui donna autorisation de partir, alors lui ne demanda pas son reste, il fut libre.
Et vingt ans plus tard le voilà sur ce paquebot, n'ayant pu s'empêcher d'aider cet homme qui allait perdre une partie d'échec. Passionnant. Et donc il fut convenu que demain à 15 heures il y aurait une partie d'échec entre lui et le grand Czentovic... Mais M.B... prevenu quand même cet homme qui lui demanda de jouer contre le champion du monde, il lui disa qu'il ne jouerait qu'une seule partie, car le docteur, il s'en souvient à présent, lui avait dit de ne plus jouer aux échecs, puis il enchaîna disant que sans doute ses "capacités" s'étaient envolés, puisque il y a de cela déjà vingt années... il lui dit encore que s'il jouait, c'était plus pour voir si ses mille parties jouées mentalement il y vingt ans, peuvent êtres utiles....

Le lendemain, 15 eures, la partie tant attendue entre Czentovic et M.B... est prête. Évidemment Czentovic à la première partie se fait battre à plate couture. Czentovic lui propose une revanche, M.B... s'écrit que "Bien-sûr !", et voilà le la folie de ce jeux d'échec le reprend, au risque de lui en donner de la fièvre... or, Czentovic lui voit quel joueur il est, il sait que toutes les milliards de possibilités de combinaisons possibles lui sont déjà calculées dans son cerveau, et que par conséquent, l'attente, le temps que met à jouer Czentovic, l'insupporte, Czentovic allonge et ralonge le temps exprès pour mettre ses nerfs en ébullition. Or, voilà que M.B... se perd dans ses pensées... ses pensées d'échec, mais pas cet échec ci, un "autre" échec... et voilà que Czentovic a joué son coup, c'est au tour de M.B... qui s'empresse de jouer, en disant qu'il le met en échec, or, les amateurs d'echec constatent avec étonnement que Czentovic n'est pas en échec, ce dernier commence à se réjouir et demande aux spectateurs dans ton un peu sarcastique "Ces messieurs veulent-ils bien me dire où suis-je en échec ?", enfin, M.B... tiré de son "autre" partie d'échec, constate que tout ceci est étrange, que ce pion de devrait pas être là, que ce fou ne devrait pas être là non plus, etc. Alors, voilà qu'il est pincé ainsi que pris par le bras par l'homme qui ecouta son histoire hier sur le pont-promenade, il lui montra la cicatrice sur sa main... puis lui dit "remember".... Là M.B... se ressouvint de tout, abandonna la partie... s'excusa et dit encore une fois aux autres qu'il ne fallait pas mettre trop d'espoirs en lui, qu'il n'allait sans-doute pas gagner...
Une fin magnifique et tragique.


En trois mots ; Un excellent livre, Où l'échiquier y est géant, obsédant et débordant...

On ne le reconnait plus

Deux grands amis, l'un est Juif et il habite en Amérique, l'autre est Allemand et il habite en Allemagne. Le premier sera témoin, de par les lettres envoyées entre les deux hommes, des idéaux hitlerienne qui pululent en Allemagne et qui changent les gens ainsi que leurfaçon de penser, et évidemment son ami n'y échappe pas non plus.

Au début les échanges de lettres sont chaleureuses, gentilles etc. (Ils se tiennent au courant de la santé de leur famille etc.). Puis peu à peu, Martin est gagné par les idéologies de Hitler, et plus les pages défilent plus il est gangrené, jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'un inconnu.

Ce livre est vraiment fascinant, court certes mais puissant. Le livre nous montre à quelle point à cause de la guerre, des idéaux, du chef-d'État, etc., l'homme peut changer, jusqu'à ce qu'on ne le reconnaisse plus.

Dramatique et pourtant ô combien vrai, ce livre mérite d'être placé entre toutes les mains pour à tous la guerre et ses absurdités.

Le «Lolita» version femme

C'est l'histoire d'une femme (Celeste Price) marié à un flic (Ford) qui a un penchant pour les très jeunes garçons (12 à 14 ans).
Dès lors se mets en place le jeux de prédatrice.

Entre érotisme et journal intime d'une femme pedophile, Nutting a su dresser le portrait de cette femme un tant soit peu perverse, et a su insuffler a cette biographie-fictive une note de fait d'hiver. Intéressant et divertissant.

L'inoubliable chevauchée
d'un (chevalier) fou

L'intégrale de Don Quichotte de la Manche, une œuvre magistrale, et où les critiques mêmes les plus dithyrambiques et les plus élogieuses du monde, ne sauraient et ne pourraient lui être légitime ou ne sauraient lui donner le mot parfait qui pourrait lui donner toute sa beautée.

Il faut le lire et là on comprend.

À lire et relire inlassablement rien que pour le plaisir d'une chevauchée aux côtés de Don Quichotte et de Sancho Pansa.

Un étrange voyage à demi initiatique

C'est l'histoire de McMurphy qui arrive dans un asyle pour fous, car dans le pénitencier où il était, il a était jugé trop violent, alors ils l'ont envoyé ici, dans cet hôpital psychiatrique, un nid de coucou. Mais McMuphy ne se plait pas trop ici, beaucoup trop d'ennuis dans l'air, lui qui a l'habitude de baiser, de jouer aux cartes, de se bagarrer et de boire. D'être libre.
Mais il va tout de même essayer de les bousculer un peu, pas vraiment le choix...
En revanche ça va peut-être être un peu dure avec cette p..... de mère Ratched... tant pis, McMuphy en a dans le ventre, il s'en fiche.


Un livre qui magnifie la beauté de la liberté, tout au long on sent qu'on l'aime, qu'on ne mesure jamais assez sa beauté et son importance. Nous somme quelque peu enfermé et ennuyé (sous la perspective de McMurphy), bien que les pensionnaires peuvent être amusants et intéressant, ainsi que les parties de cartes, on sait que ce n'est pas la vie de McMurphy, alors voila. On ressent toujours comme un petit désir de liberté a cause de ce McMurphy.

C'est aussi un livre plein d'humour avec son lot de personnages charmants, dont certains sont vraiment drôles. D'autres encore touchants. Oui, ce livre détient aussi ses moments touchants, c'est même parfois terriblement émotionnel, tout cela sur fond de dénonciation sur les méthodes peu orthodoxes des hôpitaux psychiatrique à l'époque.

Et si on se demande comment se fait-il que à l'auteur ait su retranscrire à merveille et avec précision les hôpitaux psychiatriques, tout ce qu'il y a dedans, et tout ce que l'on peut ressentir etc. rassurons nous c'est légitime, c'est parce qu'en fait Kessey a travaillé lui-même dans un hôpital psychiatrique. Et à l'époque ces hôpitaux avaient encore des méthodes de "traitements" assez spéciales... lobotomie, électrochoc, etc.



En bref, c'est un roman émouvant, drôle, touchant où l'on a aucun mal à etre emporter aux fil des pages. Les personnages sont intéressants, bien construit, mention spéciale à Bromden le "Chef" Indien, la force tranquille. Et plein d'autres qui sont plus ou moins intéressant.
Car, une des forces principal du roman réside dans ses personnages (un peu farfelus pour certains).

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et puis bien-sûr cette scène magnifique qui symbolise et illustre a la perfection la beauté de la liberté, où l'Indien, le Chef, souleve le gros truc lourd, il arrache tout, de toute sa force (oui c'est vraiment magnifique) puis, dans un mouvement l'envoie s'écraser contre la fenêtre qui se brise en un millier de morceaux, puis enfin s'échappe, en liberté... Une fin magistrale, vraiment magnifique qui illustre et symbolise au mieux la liberté. Et enfin il ne faut pas l'oublier, ce livre est avant toutes choses, une ode à la liberté, et en cela, il est dépeint à la perfection.

Lui, l'assassin

C'est un gars, qui tue parce qu'il se dit que quand ils sont morts ce sont des œuvres d'art (oui taré le gars).

C'est une BD où l'on a du mal à le différencier des polars et autres séries de meurtres/policiers etc. tant c'est noir, mature, et violent. Et l'intrigue lui aussi y va de son suspense, en bref il n'est pas mal.

Entre polar et BD, cette bande-dessinée pour adultes bénéficie d'un soin particulier aux dessins mais aussi à son intrigue polaresque
Hâte de le voir en livre de poche (si ça arrive).

Comprendre un peu plus la lecture

Un livre où il est traité de la lecture, et sous toutes ses coutures !
C'est écrit intelligemment, bien ordonnée coté chapitres etc.
Un bon livre qui nous assoiffe de lecture !

Effroi et vestiges d'une cité

Une courte nouvelle horrifique.
Dans une cité où la peste décime tout, quelques aristocrates réussissent à se cacher dans une maison bourgeoise. Mais sont-ils vraiment à l'abri de ce masque de la mort - rouge ?

L'écriture y est m oppressante, ça monte, ça monte ça monte ! Et enfin le dénouement.
Un bon livre aussi (même si ça reste un peu implicite) sur les classes social etc.
C'est un peu une métaphore, une satire sur les gens aisés qui eux aussi n'échappent pas à la mort.

À recommander à ceux qui aiment les histoires glauques et terrifiantes et cruelles.

Un voyage, sur la route

Sur la route : Le rouleau original c'est un long voyage (tres court, comme la route), au long cours, d'où l'on ne revient jamais.
Embarquons pour ce voyage, sur cette route de folie.

Une route, des potes, de la vie devant soi, et de la fureur de vivre. Voilà la route, sur laquelle nous prenons un pied sidéral à la parcourir.
La peur au tripes on affronte tout, absolument tout, c'est ineffable tout ce que l'on ressent sur cette route qui va à deux cent à l'heure, tant c'est grisant, puissant, vibrant, et criant de vérité.

En vérité c'est un livre qui vous change et même du tout au tout. Et en plus, certaines pages sont magnifiques de beauté dans leurs verbes aux accents semi-poetique semi-j'men-foutiste.

Le James Dean éternel du livre, LE voilà.
L'éternelle intrépidité de la fureur de vivre. Un condensé de route, de sauvages, et de pleins d'autres "folies".
Un chef-d'œuvre de la littérature.
Un plaisir de délectation.
Incontournable.
Une ode à la vie.

Lolita ou l'immortelle beauté

Humbert Humbert, décide de passer ses vacances à Ramsdale, un petit village tranquille. Il trouve une petite maison dont il loue une chambre, dès lors il tombe amoureux de l'enfant de son hôte, Dolores Haze dit Lolita.

La poésie fait parti intégrante de l'œuvre, les pages défilent tels des petits pansements sur notre cœur tant c'est beau et bien écrit, nous ne nous lassons jamais de découvrir Lolita sous les yeux pervers et follement amoureux de Humbert, chaque jour, chaque page, chaque chapitre est une découverte en plus de cette créature aux allures enivresque et envoûtantes de cette Lolita.
Dès lors nous nous immisçons dans le journal intime de Humbert, et ses jours qui passent avec ses joies, ses peines, ses peurs, sa pedophilie, et surtout sa Lolita.

Lolita c'est un livre qui traite de pedohilie d'accord, mais en revanche, n'espérez rien apprendre là-dessus ! Si ce n'est que c'est une passion qui dévore littéralement notre chère Humbert à son grand dam.
Quant aux scènes Olé-Olé, ne nous leurrons pas ! Car Lolita ce n'est pas vraiment un roman érotique....
Lolita c'est de la poésie, Lolita c'est ce genre de livre où on prend plaisir à l'avoir, Lolita c'est de la beauté, quant à dire où est cette "beauté", cela est un peu plus hardu... peut-être dans l'esthétisme, ou peut-être dans le maniement avec habilité et volubilité des mots. Ou peut-être est-ce l'art de nous faire apprécier chaque page.

Un livre où un thème des plus tabou (la pedophilie) est ici transposé mais pas vraiment traité, allié à de la poésie le livre bénéfice entre autres d'une élégante beauté esthétique fascinante, chaque scène est d'un tel intérêt qu'on pourrait le relire rien que pour le plaisir. Comme dit Nabokov : "Il est des livres pour une personne qui sont comme une présence constante et réconfortante. C'est une veilleuse qui continue de brûler sans cesse quelque-part dans le sous-sol, et il suffit de donner une chiquenaude à votre thermostat secret pour déclencher une paisible petite explosion de chaleur familière. Cette présence, cette petite flamme discrète du livre dans un lieu retiré et néanmoins toujours accessible constitue un sentiment fort sympathique, et plus le livre s'est plié à la structure et à la couleur qu'on rêvait, et plus ample et plus velouté est la petite flamme".

Le joueur, ou les désirs insatiables

C'est l'histoire d'un jeune homme qui joue pour une femme dont il est amoureux, puis il joue à son propre "plaisir" pour ne plus jamais en sortir...

Amour, folie, déraison, excentricité, gain et perte figurent dans cette œuvre qui nous fascine telle la bille qui tourne de la roulette.

Un court roman sur le jeux où le casino nous avale tout entier, et à côté une histoire d'amour un tant soit peu original entre le héros et Polina.

A conseiller aux joueurs ou aux romantiques.

Le voyage de la route

Dans un monde post-apocalyptique rongé par des cannibales sans foi ni loi, un père et son fils errent sur la route pour atteindre le sud des États-unies, vont-ils y arriver ?

Au programme ; de la survie (bien sûr) et pas qu'un peu, Un voyage, et surtout, beaucoup de suspens ! Chaque page, chaque scène, chaque jour est une épreuve terrible où le danger peut surgir de n'importe où.
Un roman où l'on a pas une minute de répit tant il est prenant à souhait.

Sur la route c'est aussi une très belle histoire d'amour entre un père et son fils sur cette route aux parfums métaphoriques de la vie.

A recommander à ceux qui veulent lire une belle histoire père-fils dans un univers post-apocalyptique où la survie et le suspens y tiennent une place prépondérantes dans cette œuvre viscérale.

Une amitiée et des rêves

Deux amis, l'un un colosse bêta qui aime caresser les choses douces, l'autre, petit et rusé, errent en une Amérique pauvre et agricultrice, ils veulent traveiller dans un ranch pour se faire un peu d'argent, et avec cet argent, ils veulent s'acheter une ferme, une ferme bien a eux...

Un très beau récit (quoique un peu rude) sur l'amitié et sa forte puissance émotionnelle ainsi que la pauvreté, décrits avec réalisme, on pourrait presque croire que l'auteur eut réellement vue tout cela.
Très bien écrit, on ne s'ennuie pas une seule seconde, les personnages sont tous charismatiques, ils ont tous du charme ; du boxeur à la femme en chaleur, en passant par le negre et le vieux, tous sont intéressants.
Quant au récit il est dure, rude mais il est dépeint avec une certaine poésie, (ce qui n'est pas de trop dans ce monde de brute), ce qui fait que c'est doux et beau, et on en redemande.

À lire et relire et surtout à découvrir et ce sous aucun prétexte.

Un livre magnifique sur l'amitié et la pauvreté, il fait incontestablement parti des livres inoubliables.

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Une fin tragique, qui fait mal au coeur (au moins nous somme marqué à vie), George se voit obligé de tuer son meilleur ami Lennie... il l'emmène à regarder au loins en s'imaginant la ferme qu'il s'efforce de décrire, puis avec une force surhumaine, il lui mets une balle dans la nuque, Lennie meurt en rêvant de cette ferme et de ses lapins "qu'il soignerai"... bouleversant.

Embarquement en le taxi de Travis

Un film monumenal et inoubliable, quant au livre, il l'est un peu moins... mais il reste tout de même un très bon livre ! Ne nous méprenons pas, Taxi driver de Richard Elman c'est une une descente en enfer qu'est ce new-york vue par l'esprit torturé de Travis Bickle, un vétéran de la guerre du Vietnam devenu chauffeur de taxi la nuit, peu à peu nous sommes spectateur de cet homme solitaire et de sa lente aliénation...

Avis a ceux qui ont déjà vu le film, on ne peut que chaudement recommander ce livre pour prolonger le plaisir, qui plus est, dans le livre nous somme "dans" la psychologie de Travis, ses idées et pensées, ne fût-ce que les plus inutiles, elles sont ici mises a nues.
Résultat ; un un très bon livre, quoique un peu court tout de même, où l'on se plonge dans le journal intime de cet homme, et parfois même dans ses pensées.
La déchéance et l'homme solitaire n'a jamais aussi était brillamment dépeint. Un grand bravo.

Fables moralisatrices

Un classique, les fables de La Fontaine sont un plaisir pour l'ouïe, et cerise sur le gâteau on apprends pleins de choses au cours des pages et des fables.

De beaux vers pour un très bon livre !

Un crime de ne pas lire ce chef-d'œuvre

Rodia Raskolnikov, un étudiant, décide un jour de tuer un "pou", pour la postérité, pour la beauté du geste, etc. S'ensuit les remords qui l'accablent en errant dans Saint-Petersbourg.

Crime et châtiment, c'est l'histoire d'un jeune homme de son crime et de son châtiment.

Entre polar, suspens, et fresque sociale, Dostoïevski nous depeint cette Russie avec une haute précision et une grande beauté, tout en nous plongeant dans la (terrible) psychologie de Rodia Raskolnikov, de sa déchéance et de sa descente en enfer.

L'écriture est excellente, les personnages non moins bons, mention spéciale à Raskolnikov.
Quant au contexte, nous sommes immergé dans l'époque et en Russie, tant le livre fait preuve de précision et de réalisme.

À découvrir absolument pour ceux qu'ils ne l'ont pas lu.

Un très grand livre. Un (gros) diamant.

Un monument de la littérature.

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une fin magnifique sur le repentir, où il s'apprête à lire l'Évangile.