Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 947
Membres
1 009 080

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

https://lesjolieslecturesdepapier.com/2021/04/la-duperie-de-guenievre-l-ascension-de-camelot-tome-1-kiersten-white.html

{Instagram : aur131}

Bon… J’annonce immédiatement la couleur; ce livre est d’un extrême ennui, du moins pour ma part. La Duperie de Guenièvre était pourtant une sortie qui me faisait vraiment très très envie. J’étais de suite tombée sous le charme de la couverture ainsi que du résumé qui promettait une histoire fort originale. Cependant et malheureusement, ma lecture n’a pas eu l’effet escompté. D’ailleurs, pour vous montrer à quel point ma lecture a été laborieuse, il m’a fallu un peu plus d’un mois pour parvenir à la finir. Je pense que ça veut tout dire…

En débutant La Duperie de Guenièvre, j’avais énormément d’attentes. Peut-être un peu trop. Je trouvais accrocheur le fait que l’auteure décide de réécrire la légende Arthurienne à sa sauce et de plus, on nous promettait magie, romance, aventure et héroïne « badass ». Un très bon programme donc. Hélas, il faut croire que ces promesses étaient loin d’être ce que j’imaginais.

Tout d’abord, on nous annonçait de la magie. Mais quelle magie ?! Parce que honnêtement, je n’ai pratiquement vu aucune magie… Je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus spectaculaire, au final on se retrouve avec une version édulcorée de magie. Je vous avoue que je n’ai pas non plus très bien compris l’histoire des noeuds, je crois que je suis totalement passée à côté de cette partie de l’intrigue et c’est bien dommage. Ensuite, la romance. Ne me lancez pas sur ce sujet car je ne sais pas si on peut à proprement parler de romance. Il n’y a aucune alchimie, aucune émotion… Bref, c’est barbant. Le fait qu’il y est une romance ou non ne change rien à l’histoire et n’apporte aucun intérêt.

Au sujet de la partie « aventure », je pense que le résumé essaye un peu trop de nous en mettre plein la vue. La grande majorité de l’intrigue est d’un ennui magistral. On tâtonne pendant les 3/4 du récit, c’est fade, vide et on ne sait pas du tout où tout cela nous mène. J’ai bien failli à plusieurs reprises décider d’abandonner ma lecture, mais étant donné que je déteste délaisser un livre j’ai malgré tout continué. Allez savoir, je dois être sadomaso… Heureusement, les 100 dernières pages du livre contiennent un peu plus d’action et de rebondissements. Pas suffisamment pour rattraper l’ensemble du livre, mais suffisamment pour ne pas terminer la lecture sur une totale déception.

Parlons ensuite des personnages, ou plutôt parlons des personnages qui font davantage office de figurants. Là encore, c’est un des éléments du roman qui m’a le plus énervée. Je m’attendais à découvrir une héroïne « badass », eh bien j’ai rapidement déchanté. Guenièvre se révèle être aussi soporifique que le reste du livre. On est sans cesse trimballés entre ses questions existentielles et la banalité de sa petite vie. Je pensais découvrir une jeune femme avec une forte personnalité, du caractère, mais on se retrouve surtout avec une Guenièvre qui passe le plus clair de son temps à se lamenter et à se faire coiffer au lieu de protéger Arthur et Camelot. À part un ou deux tours de passe-passe, elle ne fait pas grand-chose.

Pour ce qui est des autres personnages, c’est la même chose. Je ne sais vraiment pas quoi dire sur eux pour la simple et bonne raison qu’ils sont tous aussi ennuyeux les uns que les autres. On ne voit que très rarement Arthur et les seules fois où il apparaît, il repart aussi vite qu’il est arrivé sans laisser un souvenir impérissable. J’ai peut-être trouvé à la limite le personnage de Mordred plus intéressant que les autres mais là encore, il est peu présent. En résumé, je ne me suis attachée à aucun d’entre eux. Après avoir lu les 400 pages que renferme le livre, on oublie rapidement et facilement leurs noms, comme s’ils n’avaient jamais existé.

Pour finir, je suis obligée de parler de l’écriture, ou plutôt de la traduction, car celle-ci est par moments cauchemardesque. Les fautes sont nombreuses, il manque des mots ou alors il y a des doublons. Certaines phrases sont également très mal tournées, répétitives et on dirait qu’elles sont traduites mots à mots. Il y a des fautes de syntaxe, de grammaire, de temps... C’est comme si on s’était servi d’un site de traduction. Du coup, tout cela plombe le récit. Il n’y a aucune fluidité, c’est plat et la narration manque cruellement de dynamisme. Dans ces conditions, c’est difficile d’apprécier la plume de l’auteure à sa juste valeur. Je n’ai pas pu m’empêcher de me demander si ma lecture aurait été plus agréable en ayant une traduction de meilleure qualité.

Dans l’ensemble, La Duperie de Guenièvre n’est pas entièrement mauvais, il n’y a pas que du négatif. L’idée de base est originale, Kiersten White est parvenue à l’adapter à sa façon en mettant en avant des sujets comme le féminisme. Les décors sont également relativement bien décrits, l’époque médiévale est bien représentée. Les évènements de la fin donnent aussi envie de lire la suite, néanmoins il est dommage que ces quelques points positifs soient gâchés par la traduction et par le manque d’action.

En conclusion, si le roman m’avait dans un premier temps intriguée, j’ai regretté le manque de développement, l’ennui que m’ont suscité certains éléments de l’histoire ainsi que la traduction. L’ironie du sort a voulu que je demande ce roman pour mon anniversaire, finalement je me dis que j’aurais mieux fait de m’abstenir. Même si c’est pour moi une lecture en demi-teinte, presque une déception, je vous encourage tout de même à lire ce roman si vous aimez ce genre de récit. De nombreuses personnes ont aimé, il se peut que vous l’appréciez davantage que moi. Comme je le disais, peut-être que le roman aurait été meilleur si la traduction avait été de qualité, c’est pourquoi je ne tire pas définitivement un trait sur cette histoire. C’est encore à réfléchir mais si la traduction est davantage prise au sérieux pour la suite, je me laisserai peut-être tenter par le second tome...

Afficher en entier

Répondre à ce commentaire

Réponses au commentaire de Aur31

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode