L'Assassin du marais

Un roman distrayant mais loin d'être un coup de coeur. Tout l'aspect surnaturel de l'enquête qui avance grâce aux talents de la voyante m'a grandement déplu. Les personnages ne sont pas très attachants, surtout celui de Julie qui est même franchement agaçante. Mais la découverte de l'assassin n'était pas très prévisible, c'est donc un point positif.

Un livre qui m'a instantanément happée, immergée dans ses décors aussi élégants et ravissants que parfaitement dangereux. Ce roman vous permet de vivre une chasse-à-l 'homme tout ce qu'il y a de plus haletante dans les rues intemporelles de Paris mais surtout l'acte de courage extraordinaire d'une femme pour assurer la représentation sur le plan politique de toutes les femmes. Bravo Catherine Cuenca pour cette franche réussite !

Un roman policier dans lequel je plaçais de grand espoir mais qui m'a beaucoup dessus.

En résumé

Dans cette histoire nous sommes en 1849et nous suivons le point de vue plusieurs personnes. Alexandre, un jeune policier enquêtant sous les ordres d'un supérieur qui passe son temps à le rabaisser. Julie, vendeuse dans un grand magasin, qui voit disparaître son amie du jour au lendemain et Léa une voyeuse divorcée soupçonnée de meurtre.

Ces personnages sont tous différents mais vont se rencontre à cause, ou grâce -selon le point de vue - à un meurtrier qui sévit dans Paris.

Alexandre enquête sur le décès de 2 femmes étranglées. Julie pense que son amie a subit le même sort que ces 2 malheureuses. Elle décide de mener son enquête et se rencontre Léa.

Mon avis

J'adore les romans policier historique et je m'attendais vraiment à un "Waouh" mais en fait non. Les premières pages m'avaient conforté dans l'idée de découvrir un beau roman. Dans les premières pages, j'ai eu l'impression de retrouver la trame policière de la série "Les carnets de Max Luberman" - diffusé les dimanche les 21/02/2021, 28/02/2021 et 7/03/2021 - que j'ai adoré.

Pourtant seul le début a été agréable à lire. On passe de point de vue en point de vue sans avoir eu le temps d'apprendre quelque chose. L'enquête est vraiment longue à se mettre en place. Les descriptions des sentiments sont très peu présentes et je ne les ai pas trouvé poignantes. On assiste à un meurtre ! Les protagonistes devraient avoir peur !

Julie, justement. Cette l'héroïne est tout simplement chiante. 1849. Certaines femme veulent plus d'indépendance, ne plus se soumettre à leur mari. Julie est une de ces femmes et elle se croit supérieur à tout. Ok, le droit des femmes. Ok, c'était une période affreuse. Ok, il fallait faire quelque chose contre le sexisme. Mais bon sang ! Quand un psychopathe tueur de femme se promène dans les rues on n'est pas invincible ! Durant 10 chapitres elle veut faire accuser un homme pour meurtre alors qu'il n'est pas coupable et tout ça pourquoi ? Parce qu'il lui a proposé d'aller au cinéma !

Contrairement à ce que j'ai déjà pu lire, le droit des femmes est mal abordé dans ce roman et c'est bien dommage car on retrouve la présence de femmes importantes, qui se sont battues pour les droits féministes. Pourtant Julie en fait beaucoup trop : tous les hommes ne sont pas mauvais.

Dans ce roman on ne voit que les extrémistes : les hommes qui considèrent les femmes comme des objets, les femmes qui prennent tous les hommes pour des machos. Alexandre est le seul homme qui soit vraiment ouvert d'esprit et malheureusement on a peu son point de vue.

Ce livre n'a pas que des points négatifs.

Les personnages sont construits, avec un passé complexe qui les rend humains. Encore une fois, l'idée est bonne mais pas assez développée.

Je pense que c'est ça le principal problème : de superbes idées mais un roman trop court ce qui fait que tous les sujets ne sont pas abordés en profondeur.

L'enquête est vraiment intéressante et assez complexe. On explore plusieurs pistes différents avec de trouver le tueur - qui n'est pas seul. J'avais pour ma part découvert son allié mais pas le meurtrier.

Un roman ado (14/15 ans) qui, pour moi, serait plus adapté pour un pré-ado (11/12 ans)

On est face à une petite déception avec ce roman... J’avais envie de changer de style et je me suis dit « tiens, pourquoi pas un policier young adult pour changer? » aussitôt pensé, aussitôt commencé !

Le résumé n’avait pas l’air fou mais par moment on peut avoir d’excellentes surprises alors j’y ai cru. Malheureusement des les premières pages j’ai senti que COUAC arriver avec le personnage de Julie. Elle est infâme ! Toujours désagréable, gamine, féministe mais dans le mauvais sens du terme. D’accord nous sommes en 1849 et les choses n’étaient pas comme maintenant mais quand même ! Pour notre mademoiselle Juuuulie un homme n’est autre qu’un demon pourvu d’un dard qui ne pense qu’à s’en servir. ET PAN ! Elle ne fait aucune distinction, elle ne fait même pas aller son cerveau je pense. Ensuite il étant donné que nous sommes dans un policier, nous allons avoir des suspects, certains seront innocentés. Mais non, elle reste sur ses positions et nous fait des caprices ! Puis d’un coup elle change de cible et devient super affreuse avec ce personnage et un autre. Bref, le personnage qui te donne envie de rentrer dans le roman pour lui secouer le chignon !

Enfin, passons à l’histoire.

Baaaah c’était pas fou non plus. Ça rame, ça rame et ça rame ! C’est plat, l’enquête n’a pas spécialement de sens, la résolution encore moins.

Je ne vais pas aller jusqu’à dire que j’ai détesté ce roman, non c’était léger à lire pour le coup mais c’était loin d’être une révélation. Il y a des moments très ennuyeux où j’ai sauté des pages, des moments tes dynamiques mais ils ne durent que le temps de quelques pages et puis le flan retombe...

Encore un excellent livre de la talentueuse Catherine Cuenca.

J'ai beaucoup apprécié cette enquête policière teintée de fantastique.

Comme toujours dans les ouvrages de cette auteure, l'atmosphère et la psychologie des personnages sont très travaillées. On est happé dès les premières pages. J'ai beaucoup aimé la façon de présenter plusieurs fois chaque personnage à travers les yeux des autres protagonistes. L'enquête policière tient en haleine, le suspense est au rendez-vous. J'aurais aimé que le spiritisme ait une place un peu plus importante et la fin ne m'a pas entièrement surprise... mais cela n'en reste pas moins un roman formidable, particulièrement bien écrit !

Catherine Cuenca nous livre ici un roman captivant et intéressant. L'enquête est palpitante et nous tient en haleine, et le contexte historique ajoute un aspect presque pédagogique au récit. J'ai également beaucoup aimé les scènes de spiritisme amenées par le personnage de Léa. Cependant, j'ai été un peu déçue que cet aspect ne soit pas plus développé. J'ai également eu du mal à accrocher au personnage de Julie, que j'ai trouvé trop impulsive, émotive et immature. Cela reste malgré tout une lecture agréable et prenante, qui m'a fait plonger avec délice dans les bas-fonds du Paris du XIXème siècle.

J'ai beaucoup aimé la 1ère partie du roman. On y voit la lutte de femmes pour le droit de toutes. On rencontre notamment deux militantes, Jeanne Deroin et Désirée Gay, qui ont réellement existé. La présentation des héros (qui sont eux fictifs) avec Alexandre, un policier plus ouvert que les autres, Julie, une employée de grand magasin féministe passionnée, et Léa, une riche jeune femme adultère, répudiée et spirite.

Malheureusement la 2è partie du roman va principalement se pencher sur l'enquête pour découvrir qui est le fameux Assassin du Marais. Le roman s'attache alors davantage au "don" de Léa et occulte la dimension féministe qui avait été introduite dans la 1ère partie.

De plus les personnages perdent de leur force : Léa et Julie sont montrées particulièrement émotives et dirigées essentiellement par leurs émotions, au contraire de leurs comparses masculins Alexandre et Gustave qui sont décrits comme des personnages rationnels (voir par exemple la séance de spiritisme). Quel dommage qu'un livre qui dénonce le sexisme ne s'attache pas à s'attaquer aux stéréotypes.

J’ai beaucoup aimé ce roman qui m’ a fait découvrir une époque et ses personnages connus, de Désirée Gay à Jeanne Derouin en passant par Mr. Proudhon et Eugénie Niboyet, ce roman m’a permis de voyager dans le Paris du XIXème siècle, une période que j’aime énormément, teintée de complots, de petits secrets et de nouvelles inventions/découvertes. L’intrigue est très bien ficelée et voir que les choses s’emboîtent petit à petit sans qu’on s’y attende est surprenant, on soupçonne un personnage, puis un autre, on croit à une fausse piste et en fait non, etc.. Entre peurs, joies, tristesses et suspense, Julie Paupelier, L’inspecteur Delage et Léa Caron nous emmène dans l’univers des années 1850, après la révolution de 1848, révolution où les femmes ont décidées de changer les choses. La plume de l’autrice est simple et légère, elle ne nous encombre pas de détails inutiles mais nous décrit tout de même avec passion le Paris de cette époque. J’ai beaucoup aimé les références aux femmes militantes de cette époque : Désirée Gay, Jenny d’Héricourt, Jeanne Derouin, Eugénie Niboyet et j’en passe… Les romans destinés aux ados sont rarement situés à cette époque là de l’histoire ( et j’en suis très déçue ) et un peu d’originalité est venue s’immiscer dans mes lectures !

Ps : Qui a compriS commrnt Blaise Murat est mort ???

http://lire-une-passion.weebly.com/historique/lassassin-du-marais-catherine-cuenca

"En résumé, un roman que j'ai adoré découvrir. Un pan de notre Histoire intéressant et très bien traité avec de bons personnages auxquels on s'attache rapidement. Et une surtout, une intrigue policière à laquelle on s'accroche et qui joue avec nous. Une belle lecture que je conseille à tous de découvrir."

Une bonne enquête policière qui nous tient en haleine ? Pari réussi pour Catherine Cuenca.

Elle nous entraine dans un Paris en pleine lutte des sexes, où les premières féministes essayent de se faire entendre. D'acquérir de droits et une reconnaissance. Notamment en tentant de faire élire une femme aux élections législatives. Dans ce contexte de lutte sociale, une première femme est retrouvée assassinée. Mais elle ne sera pas la seule. Les meurtres se suivent et se ressemblent. Une femme étranglée au milieu de la nuit, qui semble avoir un lien avec les mouvements de droits des femmes qui s'élèvent alors à l'époque.

L'inspecteur Delage est sur le coup, mais le tueur semble toujours avoir un coup d'avance. Heureusement, il sera aidé par deux femmes. Léa, qui par ses dons de voyance fera avancer l'enquête. Elle a un enfant dont elle a perdu la garde au profit de son père (très courant à l'époque voir obligatoire) et est remontée contre les hommes. Et Julie, employée dans un grand magasin qui subit les avances de plusieurs clients et dont la meilleure amie a elle aussi disparu. Mais c'est une femme, et personne ne veut l'aider à retrouver son amie. Un trio, donc, qui va tenter de débusquer le vrai du faux, en restant sur ses gardes bien évidemment, il y a un tueur dans les rues tout de même. Chacun apporte son p'tit plus à l'enquête, sa personnalité, ses questionnements, sa débrouillardise. On va de rebondissements en rebondissements, sans jamais se douter de ce qui va arriver.

Bien sûr c'est historique, ambiance carriole et chapeau haut de forme cohérente; policier avec cette enquête menée tambour battant mais aussi féministe car on nous montre des femmes courageuses qui ne veulent pas se laisser abattre par les préjugés. Mais cette lutte des femmes est amplement intégrée à l'intrigue. D'un réel apport.

Une atmosphère sombre et imprévisible, des fausses pistes en veux-tu, en voilà, sans jamais céder à la facilité, et un final bien rodé. Oui c'est pas mal, une bonne enquête dont j'ai tourné les pages avec avidité pour savoir : "Mais c'est qui ce sacré garnement qui tue les femmes là ?"