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"Tu n'est pas particulièrement fort, ni rapide, ni brillant; ne te fait donc pas d'illusions. Mais tu acquerras la ténacité nécessaire pour abattre à l'usure ceux qui seront plus forts, plus rapides ou plus brillant que toi [...]. Je vais t'apprendre la manière furtive, sournoise, polie de tuer les gens."

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Ne fais jamais ce que tu ne peux défaire avant d'avoir réfléchi à ce que tu ne pourras plus faire une fois que tu l'auras fait.

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J'avais la gorge prise comme dans un étau, mon nez coulait et je pleurais si fort que je n'arrivais plus à reprendre mon souffle. Je crois que je versai toutes les larmes que j'avais retenues depuis le jour où mon grand-père avait obligé ma mère à m'abandonner. "Maman!" m'entendis-je crier, et soudain des bras se refermèrent sur moi et me serrèrent.

Umbre m'avait pris contre lui et il me berçait comme un tout petit enfant. Malgré l'obscurité, je reconnus ses membres maigres et son odeur, mélange d'herbes et de poussière. Sans parvenir à y croire, je m'agrippai à lui et pleurai à m'enrouer la voix et à me dessécher la gorge au point que plus un son ne pût en sortir. "Tu avais raison, me dit-il, la bouche dans mes cheveux, à mi-voix, d'un ton apaisant. Tu avais raison. Je te demandais quelque chose de mal et tu avais raison de refuser. Tu n'auras plus jamais à subir ce genre d'épreuve. Pas de ma part."

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Nous nous fabriquons souvent nous-mêmes nos propres prisons. Mais on peut aussi créer sa propre liberté.

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LA PREMIÈRE RENCONTRE ENTRE UMBRE ET FITZ

Il se tenait au pied de mon lit, une lampe à la main. En soi, l'objet constituait déjà une rareté à Castelcerf ou les bougies étaient plus courantes, mais ce ne fut pas seulement la lueur jaunâtre de la lampe qui retint mon attention: l'homme en lui même était étrange.

Sa robe avait la couleur de la laine brute qui a était lavé, mais par intermittence et pas récemment. Ses cheveux et sa barbe étaient à peu prêt dans les mêmes ton et leur aspect hirsute donnaient la même impression de négligence. Malgré la couleur de sa chevelure, je fut incapable de lui donner un age. Il y a certaines véroles qui marquent leur passage; mais je n'avais jamais vu de visage aussi grêler que celui là, couvert de dizaine et de dizaines de minuscules cicatrices rondes, d'un rose et d'un rouge agressif, telles de petites brulures, sur une peau livide même dans l'éclat jaune de la lampe. Il avait des mains osseuses aux tendons saillants, recouverte d'une peau blanche qui ressemblait à du parchemins. Il me dévisageait et, malgré la piètre lumière de la lampe, je vis qu'il avait les yeux verts, les plus perçants que j'eusse jamais observés. On eu dit ceux d'un chat lorsqu'il chasse et son regard exprimait le même mélange de plaisir et de férocité. Je ramenais ma courtepointe jusque sous mon menton.

"Tu es réveillé, dit il. Tant mieux. lève toi et suis moi."

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Au sujet du carryme, une plante chyurdienne, voici leur dicton : "Une feuille pour dormir, deux pour apaiser la douleur, trois pour une tombe miséricordieuse."

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« Et voilà, dit-il enfin ; ça ira. Pour l’instant, en tout cas. Du diable si je sais quoi faire d’autre de toi ! S’il n’y avait pas dame Patience, je croirais que le maître fait les frais d’une bonne farce divine ! Tiens, Fouinot, pousse-toi un peu ; fais une place au gamin dans la paille. C’est ça, petit, mets-toi contre Renarde, là. Elle va te prendre sous son aile et gare à celui qui voudra te déranger ! 

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Est-il dans la nature du monde que toute chose aspire à un rythme, et dans ce rythme à une sorte de paix ?

C'est en tout cas ce qu'il m'a toujours semblé. Tous les événements, aussi cataclysmiques ou bizarres soient-ils, se diluent au bout de quelques instants dans les habitudes de la vie quotidienne.

Les hommes qui arpentent un champ de bataille à la recherche de survivants s'arrêtent pour tousser, pour se moucher, pour regarder le V d'un vol d'oies sauvages. J'ai vu des fermiers imperturbables labourer et semer pendant que des armées s'entrechoquaient à quelques milles de là.

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- Ce n'était pas qu'un chien ! l'interrompis-je presque violemment. C'était Martel, c'était mon ami! Et il n'était pas le seul en cause! Si j'ai renoncé à attendre, si je suis revenu c'est pour toi! Je croyais que tu pouvais avoir besoin de moi. Martel est mort il y a des jours et je le savais. Mais je suis revenu pour toi, au cas où je pourrais t'aider !

Il demeura si longtemps sans rien dire que je crus qu'il refusait de me répondre. " Ce n'était pas nécessaire, fit-ilenfin à mi-voix. Je m'occupe moi-même de mes affaires." d'un ton hargneux: "Tu le sais ! Je l'ai toujours fait!"

- " Oui. Et tu t'es toujours occupé de moi."

- Pour le bien que ça nous a fait... dit-il d'une voix lente Regarde ce que tu es devenu par ma faute: aujourd'hui tu n'es plus que... Ah, ça ne sert à rien ! Va-t'en. Vat'en A nouveau, il me tourna le dos et je sentis quelque chose qui s'enfuyait de lui.

Je me levai. "Je vais te préparer une infusion de feuilles d'Hélène pour ton ceil. Je te l'apporterai cet après-midi."

- Ne m'apporte rien. Ne t'occupe pas de moi. Va ton chemin et fais-toi la vie que tu veux. J'en ai soupé de toi. Il parlait au mur et dans sa voix ne perçait nulle compassion moins ni pour lui ni pour moi.

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Les hommes ne pleurent pas leurs morts avec l'intensité des chiens. Mais nous pleurons de longues années.

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