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"Petit frère, ne me traite pas comme si j'étais déjà mort ou agonisant. Si c'est ainsi que tu me vois, j'aime mieux être mort pour de bon. Tu voles le maintenant de ma vie quand tu crains que je disparaisse demain. Ta peur a des griffes glacées qui m'enserrent et me dépouillent du plaisir que je tire de la chaleur du jour."
Afficher en entierMon frère?
Continuez sans moi. Il faut être rapide et agile pour cette chasse.
Tu veux donc que je continue sans mon nez ni mes yeux?
Ni ta cervelle, malheureusement. Va petit frère, et farde tes flatterie pour qui voudra les croire. Un chat, peut-être.
Afficher en entierFitz et Œil-de-Nuit
Tu m'as fait passer pour un idiot, transmis-je à Œil-de-Nuit.
Ce n'était pas difficile.
Afficher en entierAvant de le tuer, pense à ce que tu lui voles. N'oublies pas ce que c'est d'être vivant.
Afficher en entier"Si tu t'abandonnes à l'Art, si tu ne résistes pas fermement à son attraction il est capable de te réduire en charpie et tu ne seras plus alors qu'un nourrisson géant, un filet de bave aux lèvres, qui ne voit plus rien, qui n'entend plus rien..."
Afficher en entierSi l'on ne meurt pas d'une blessure, on guérit d'une façon ou d'une autre, et il en va de même pour le chagrin. De la terrible douleur de l'instant de la séparation, nous passâmes tous deux dans les jours grisâtres de la stupeur et de l'attente hébétées ; c'est toujours ainsi que m'est apparu le chagrin, comme un temps où l'on attend, non que la souffrance s'efface, mais que l'on s'y habitue.
Afficher en entier...j'étais incapable de trouver en moi assez d'amour de la vie pour avoir peur de la mort.
Afficher en entier« Fitz, tu sais que je t'aime, n'est-ce pas ? »
Je me figeai.
« C'est pourquoi il me déplairait d'être obligé de te tuer. » [...] « Ne t'avise plus jamais de vouloir ranger mes vêtements. La soie véruléenne, ça se plie soigneusement, ça ne se fourre pas en vrac au fond d'un coffre. »
Afficher en entier... Je crois que je vais le laisser vivre sa vie d'adolescent, tomber amoureux d'une fille, rentrer à des heures indues et se réveiller avec une méchante migraine avant de se faire réprimander par son maître parce qu'il est en retard." Je me tournai vers Jinna. La lueur du feu dansait sur son visage empreint de bonté. "Je crois que je vais le laisser vivre sa vie d'adolescent quelque temps".
- Pensez-vous que ce soit raisonnable? demanda-t-elle, mais elle souriait en posant la question.
-Non." Je secouai lentement la tête. "Je pense que c'est stupide et merveilleux.
Afficher en entier"[...]. Mais tel que tu es aujourd'hui, Fitz, c'est ainsi que je t'ai toujours imaginé, et que tu ne t'es jamais vu."
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