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Je redresse les épaules quand l’ascenseur se stabilise douillettement à l’étage et prends une profonde inspiration avant que les portes ne s’ouvrent pour me laisser le passage.
Mes yeux inspectent immédiatement les lieux qui m’entourent alors que je sors de la cabine. Tapis moelleux sur un parquet clair. Plusieurs sofas et fauteuils de cuir blanc autour d’une table basse, tout un pan de mur décoré de plantes vertes, des esquisses de corps nus réalisés au crayon noir sur un autre mur, un immense bureau de verre sur lequel traînent quelques pochettes et un ordinateur portable ouvert, derrière lequel se trouve un haut fauteuil dont je ne vois que le dossier.
Une pièce immense, épurée, à l’ambiance chaleureuse, baignée par une lumière douce et par les rayons lumineux de la lune passant à travers la grande baie vitrée.
- Bonsoir commissaire...
La voix grave qui me parvient de derrière l’assise dont je ne vois que le dossier, envoie un délicieux frisson courir le long de ma colonne vertébrale et je me crispe malgré la sensation agréable que l’intonation particulière a eue sur moi. Bordel !
Je connais cette voix. Et je la connais bien, mieux que bien, parce qu’elle appartient à...
Le fauteuil se tourne lentement, apparaissent des pieds nus, une longue paire de jambes serrées dans un cuir brun hyper collant, mes yeux remontent lentement sur un torse moulé dans un débardeur blanc et rencontrent un regard bleu clair où une étincelle moqueuse se reflète. Je découvre, pétrifié sur place, abasourdi, le détenteur de la voix qui a le don de me faire chavirer, et ledit propriétaire du Last Club. Le muscle qui me sert de cœur se met à battre dans ma poitrine à la vitesse d’un insecte affolé. J’ai arrêté de respirer et je cherche mon souffle. Qu’est-ce qu’il se passe ? C’est une mauvaise blague ou quoi ?
- Bienvenue dans mon humble demeure, Vin.
O.H. P.U.T.A.I.N !
Afficher en entier— Tu veux entrer dans ma vie non ? je remarque en accentuant la pression de mes doigts sur les siens.
— C’est ce que j’ai dit oui, et je maintiens, me répond-il avec une sincérité que je devine dans ses deux lagons braqués sur mon visage.
J’ai une envie folle de l’embrasser, de retrouver le goût de sa bouche, de sentir sa langue caresser érotiquement la mienne. J’ai eu envie de ça depuis son arrivée au restaurant. Bordel ! Je suis sévèrement atteint.
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