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Commentaires de livres faits par Lau97

Extraits de livres par Lau97

Commentaires de livres appréciés par Lau97

Extraits de livres appréciés par Lau97

Dans ce volume, Atlanta poursuit sa reconstruction et les Hamilton/Kennedy/Wilkes s’adaptent à cette nouvelle société ; mais plus que les deux autres, il se consacre à la complexité des sentiments que se vouent les personnages.
On ne peut pas nier que Scarlett est insupportable, mais ses ambiguïtés, ses peurs et sa volonté lui apportent une indéniable consistance. Toujours orgueilleuse, égoïste, peu prévenante, sans cœur, elle vit dans sa réalité, sans se soucier des autres. J’ai eu de la peine de voir que Scarlett ne remarque pas que les autres l'aiment, ce que les autres font pour elle, alors même que son sale caractère ferait fuir bien des gens. Elle persiste dans son égocentrisme, à se croire au-dessus des autres, à n’avoir que peu d’égard envers les autres.
C’est d’autant plus visible quand elle a pour belle-sœur Mélanie, une si belle âme, charmante et dévouée
Spoiler(cliquez pour révéler)
(Dieu merci, Scarlett éprouvera un peu de reconnaissance, même à titre posthume).[/spoiler]
Cependant, au fil des pages, j’ai réussi à appréhender, sans les cautionner, les raisons de son comportement et à mieux la comprendre. J’ai également mieux compris sa relation avec Ashley, qui me laissait dubitative et sans voix jusqu’à alors.
Le couple formé par Scarlett et Rhett est celui que l’on attendait et il fait des étincelles. Chacun a ses défauts, ce sont plutôt de mauvais éléments, mais à leur manière ils m’ont attendri. Je crois d’ailleurs qu’à la fin Rhett est devenu un de mes personnages masculins de roman favori.
J’ai ressenti bien de la tristesse à constater que[spoiler] Scarlett n'a d'yeux que pour Ashley malgré l’amour évident que lui voue Rhett.
L’issue de leur relation est forte, mélancolique, douloureuse, mais fidèle aux personnages.
J’ai aimé découvrir cette époque dans l’Amérique sudiste et ses protagonistes qui rendent le récit si réaliste. Je referme cette saga avec beaucoup de nostalgie…
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J’ai savouré ce deuxième volume plus encore que le premier. L’action se déroulant cette fois à la fin de la guerre, on assiste à la reconstruction des pays sudistes, empreinte de difficultés. Cette nouvelle accumulation de contraintes forge plus encore le caractère de Scarlett. Elle m’a tout juste été plus agréable que le tome précédent, mais je salue sa détermination et sa persévérance.
J’ai aimé voir l’évolution des familles dans un monde qui ne leur appartient plus. L’accent est également porté sur les sœurs de Scarlett, ce qui ne m’a pas déplu.
Cependant, les coutumes sudistes ont la dent dure…
Une fois de plus, cette fresque historique est passionnante pour les aspects politiques qu’elle met en lumière : la loi nordiste n’est pas exempte de corruption, la nouvelle condition des anciens esclaves et sa prétendue égalité… Cela m’a apporté un regard nouveau sur l’abolition de l’esclavage et le KKK, dont mes seules notions remontent aux cours d’anglais du lycée. Dans les deux cas, tout n’est pas tout blanc ou tout noir et la situation est toujours plus complexe en réalité que l’Histoire nous le transcrit.
Prenez votre temps pour déguster la saga, mais c’est un classique riche que vous ne regretterez pas d’avoir lu !
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Il y avait bien longtemps que je n’avais pas eu de coup de cœur pour un roman qualifié de jeunesse !
Magie et voyage dans le temps sont des thèmes qui me plaisent particulièrement, et la manière dont l’auteur les utilise est innovante. Mais surtout, le roman est bien loin de se cantonner à ces deux seuls éléments et propose une intrigue vraiment haletante !
Après un temps d’adaptation à l’univers, aux pratiques et aux lois magiques, on suit avidement les aventures d’Esta et de ses compagnons en 1902, à la recherche du fameux Livre. Ce New-York du XX°s et son melting pot sont incroyablement bien retranscris (vie quotidienne, immigration, oppression…). Et les notions d’alchimie et de sciences occultes qui teintent l’usage de la magie ancrent encore plus le côté historique.
Là où la littérature jeunesse pêche par la facilité d’une intrigue « linéaire », l’auteur a tissé une trame diablement entremêlée et imprévisible, qui ne nous perd par en chemin pour autant. C’est d’autant plus agréable à suivre que les personnages sont plaisants et réalistes.
Tous sont travaillés, Esta et Harte bien sûr, mais aussi tous les membres du Huitième Cercle et, à leur échelle, ceux des autres gangs et organisations gouvernementales. Chacun a son histoire, ses fêlures, ses motivations, ses intérêts à récupérer le Livre, qui sont développés à travers les nombreux points de vue. Et malgré leur « affinités » pour la plupart, ils sont loin d’être clichés.
Esta m’a plu, parce qu’elle en a et qu’elle est déterminée. Harte est charismatique et émouvant. Et enfin des héros qui font preuve de maturité !
Le Livre attire les convoitises, et on prend part à un gigantesque jeu de dupes. Manipulation, contre-manipulation, illusions, arnaques, revirements… Ajoutez à cela un peu de manigances politiques, et impossible de savoir qui veut faire bien, qui veut faire mal, qui ment à qui et où est la vérité !
Et pourtant, tout est bien imbriqué, chaque élément trouve une explication logique. On n’est jamais sûr de rien jusqu'à la toute fin, une fin rocambolesque et pleine de révélations !
Vraiment, une histoire envoûtante, d’une grande richesse narrative, et qui ne manque pas de surprises !
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date : 27-08-2020
J’ai apprécié ce roman, qui se découpe en 2 parties.
La première sur la captivité de la famille Romanov. Leur quotidien n’avait rien de lassant et j’ai pris plaisir à découvrir leur belle unité familiale et la personnalité de chacun (l’autrice insiste surtout sur Anastasia, Alexei, Maria et leur père), cette douceur et cette volonté de rester digne et bienveillant malgré l’adversité sont assez paradoxales. Elle introduit également les sortilèges [spell mastery], une forme de magie qui est bannie et jugée responsable des malheurs de la Russie par les Bolcheviks. La famille royale est donc accusée de cautionner la magie car ayant eu recours aux services de Raspoutine, guérisseur notoire du tsarévitch et de la tsarine grâce à ses pouvoirs : une raison de plus pour les Bolcheviks de destituer le tsar.
Nastya est une héroïne agréable à suivre, curieuse et rebelle dans l'âme, mais qui souhaite faire honneur à l'éducation que son père lui a donnée (distinction, humilité, abnégation). Prisonnière, d'abord de sa noblesse puis à cause de celle-ci, elle essaie de comprendre et d'en connaître plus sur ce qui l'entoure (notamment la condition du peuple russe, à travers l’histoire de Zash).
L’amitié qui se noue en milieu hostile entre elle et Zash est incongrue, preuve que même dans les moments difficiles, une lueur d’espoir existe. Sa curiosité va se muer en faible évident pour le soldat, mais ce qui prenait le chemin d’une relation guimauve aura tôt fait d’être détourné par la tournure des évènements.
Alexei a également une part importante dans le récit, sa personnalité déterminée et persévérante est un exemple pour sa sœur, avec laquelle il partage une grande complicité.
Etant inspiré de faits réels, on sait que l’assassinat de la famille royale est inéluctable. On reste curieux de connaître l’usage qui sera fait de la magie et ce que l’autrice prévoit par la suite.
La seconde partie laisse donc libre cours à l’imagination de Nadine Brandes et offre une relecture originale de l’Histoire. C’est là que l’action démarre vraiment : Nastya et Alexei vont devoir sauver leur peau, et leur seul espoir réside en Dochkin, le Maître des sortilèges, qu’ils doivent retrouver.
Ils seront accompagnés de Zash, en attente de rédemption : il est émouvant, un peu désemparé, dépassé par ses actes ; il a malgré lui été à l’encontre de ses valeurs pour protéger ses proches et va devoir reconquérir la confiance de Nastya. Je trouve d’ailleurs leur relation agréablement complexe pour un livre « jeunesse ».
J’ai été surprise de l’effet du sortilège contenu dans la matriochka. Je m’attendais également à une magie puissante et dévastatrice, mais elle est utilisée avec parcimonie et sous une apparence modeste. C’est là un point fort et un point faible du roman.
Leurs aventures à travers la Russie sont pondérées et réfléchies, quoiqu’un peu fantasques
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à leur rencontre avec Dochkin.
Le dénouement est bon et travaillé, et offre une ouverture inattendue mais qui ne trahit pas les faits historiques.
Bref, j’ai aimé cette immersion dans la culture russe, intrigante et riche. Le roman réserve en outre de nombreuses citations vraies, belles et puissantes sur la vie, le remords, les sentiments. Nadine Brandes a beaucoup d’imagination et devrait être traduite en français pour faire bénéficier le plus grand nombre de sa plume et de ses univers !
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date : 27-08-2020
Un roman qui me faisait de l’œil depuis un moment : sorcellerie, possession, légende historique, autant d’éléments qui auraient pu me faire aimer cette lecture.
Pourtant, je n’ai pas accroché du tout. J’ai eu énormément de mal à apprécier les personnages, tous autant qu’ils sont. Colleen, ses amies, ses parents, le corps enseignant, rien à faire, ils sont terriblement fades.
Et que dire de la narration et de l’écriture (la faute à la traduction ?)… C’est un peu fouillis, la chronologie n’est pas très claire et la syntaxe peu fluide (pour donner un effet « jeune » peut-être, mais ce n’est pas agréable à lire).
Les interludes sur Salem sont plus pertinents mais le parallèle entre ces deux histoires n’apporte pas de rythme.
L’environnement scolaire sélectif, l’école privée et la pression de la réussite, sont certes à dénoncer (et au vu du dénouement, il s’agit bien d’un phénomène de société), de même que la dérive médiatique (buzz) entraînée par un évènement surprenant. Mais on n’apprécie cette dénonciation qu’en ayant fini, c’était assez pesant à suivre en tant que lecteur.
Quant au côté suspense et enquête que le résumé nous vante n’apparaît qu’au 2ème tiers du livre.
J’ai vraiment eu l’impression que les deux récits étaient motivés par du néant, on les fait monter en épingle sur des fondements creux : d’une part les sorcières de Salem et leur simulation grotesque, d’autre part une pseudo-enquête sans véritable rapport avec la cause des symptômes à St-Joan.
Et j’aurais vraiment aimé savoir où était le vrai là-dedans ? quelles sont les références qui font dire à l’autrice que c’était inventé ? qu’a-t-elle exactement modifié ?
Au final, on nous vend du mystique et du paranormal pour avoir un dénouement purement scientifique et terre-à-terre, qui met en lumière le mal-être des jeunes filles au XVII°s comme au XIX°. Une fois que vous avez fait le deuil du côté fantastique, vous pouvez apprécier l’enquête visant à élucider l’étiologie des symptômes des lycéennes.
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Ce tome clôt en beauté la trilogie !
Le schéma reste identique, mais les enjeux différents : reconquérir et le trône de Vère et celui d’Akielos. L’autrice apporte de nouveaux personnages, tout en en reprenant d’autres, les met en lumière à chaque tome, et révèle peu à peu leurs secrets et leurs intrigues : elle assure une continuité tout en se renouvelant.
Une fois de plus, jeux de pouvoirs, ambitions et trahisons, stratégies, manipulations, combats sont au cœur du roman, jusqu’à cette grande révélation qui chamboule toutes les certitudes acquises au cours des tomes précédents…
Je l’ai lu il y a déjà un moment et ne me souviens plus de toutes les péripéties, mais une chose est sûre : c’est une pépite ! Action élaborée et bien ficelée, rien n’est prévisible ; on est aussi décontenancé, choqué ou déçu que les héros.
Je suis heureuse (et surprise) que la relation de Damen et Laurent ne se dénature pas après la découverte de l’identité de Damen, au final elle ne fait que s’en renforcer. Ces deux-là sont terriblement complémentaires, et, au risque de me répéter, c’est un plaisir de suivre dans leur complexité des personnalités si approfondies.
En conclusion, l’autrice a mené à bien, et grâce à des personnages bien construits, une aventure politique et militaire très prenante dans un univers riche. Je ne pensais pas autant aimer cette trilogie !
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J’ai attaqué ce deuxième tome avec engouement et mon avis positif sur cette série se renforce !
Quitter Vère pour suivre la campagne de Laurent pourrait être lassant mais il n’en est rien. De nombreuses péripéties, internes ou non, ponctuent le parcours de leurs troupes et prouvent peu à peu les compétences de Laurent et Damen (chacun à leur manière) à diriger. Manœuvres militaires, réflexions tactiques et diplomatiques, complots : nous lecteurs n’avons pas de vision d’ensemble mais avons la certitude que l’autrice sait où elle veut nous emmener et ne laisse rien au hasard. Ce que j’aime dans ces livres d’ailleurs, c’est que quelle que soit la stratégie en cours, elle est décrite de façon parfaitement claire, et nous comprenons qui est impliqué et quels sont les tenants et les aboutissants, les motivations et les intérêts de chaque parti, les bénéfices à en tirer ou les écueils.
Cette campagne constitue une toile de fond propice à l’approfondissement de la personnalité de Damen et Laurent, leur relation est une fois encore bien développée. J’ai rarement vu des héros aussi bien travaillés dans leur complexité, leur passé, leurs sentiments, leurs réticences, leurs réflexions, leurs réactions, leurs interrogations, leurs doutes, leurs contradictions, leur caractère… Au-delà d’une apparence physique évidente, ils ont une vraie consistance. La tension entre eux deux est certaine, on se languit de savoir comment va évoluer leur relation, mais absolument pas au détriment du reste de l’intrigue. Un de mes duos de roman préférés !
Je suis avide de connaître le tournant que vont prendre les évènements dans le prochain tome.
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Je m’attendais à une banale romance M/M, choisie dans ma PAL pour passer le temps. Que nenni ! C’est bien loin et bien plus que ça !
On peut être déstabilisé par les us et coutumes (bien développés et différentiés entre chaque peuple) atypiques voire douteux de chaque contrée, par la cruauté, par la profusion de personnages. Mais une fois acclimaté, on se laisse happer par les intrigues et négociations de la cour de Vère et les enjeux autour du trône d’Akielos. L’autrice fait preuve d’une savante science de la politique, et développe parfaitement son univers. Surtout, l’action est soutenue par des personnages forts et très bien construits. Tous ceux qui prennent part à l’intrigue sont un minimum étudiés, et ne semblent pas négligés au profit des deux héros. Damen et Laurent sont d’une densité incroyable, je me suis rarement autant prise d’affection pour des protagonistes, malgré leurs faiblesses.
Vraiment, j’ai été emballée par ma lecture, je vous la recommande. Une très agréable surprise !
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Une histoire sympathique entre deux époques. Ces récits à deux voix sont parfois mieux entremêlés ; ici pour l’essentiel, c’est tante Marie qui raconte ses souvenirs à sa petite-nièce.
D’une part donc, Marie, jeune immigrée Allemande aux USA, dont j’ai trouvé l’histoire charmante. La fraternité avec Willi et Fritz, la camaraderie avec les autres émigrés d’origines diverses m’ont fait oublié le peu d’obstacles que Marie rencontre au cours de son intégration à la société américaine. J’ai apprécié la voir s’affirmer peu à peu dans le New-York des années 30 (cadre fort intéressant au demeurant) et découvrir la naissance du mythique cheesecake et de son restaurant : elle fait en sortie de réussir ce rêve américain qui n’était pas prévu.
D’autre part, Rona, la petite-nièce, qui a perdu ses repères mais aspire à repartir du bon pied. Le schéma est assez classique : forte de l’expérience de sa tante Marie, elle retourne à ses racines frisonnes et trouve du même coup un nouvel élan professionnel et sentimental.
Cependant, les deux récits ne sont pas racontés avec le même intérêt, la même fougue. L’histoire de Rona m’a semblée délaissée au profit de celle de Marie ; c’est le but vu le titre du roman, et j’ai eu grand plaisir à suivre cette partie, mais les deux sont déséquilibrées.
J’aurais également aimé que le côté recherches sur le passé familial (notamment tante Frieda) soit un peu plus développé.
Marie est sans nul doute une femme inspirante, dans laquelle chacun retrouve un peu de ses aïeules.
Le récit d’une vie, biographie sans cadavres dans les placards : ne cherchez pas le rebondissement, et laissez-vous porter par le récit !
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Je ne donnais pas cher de mon engouement après la moitié de ma lecture, avec les tourments d’une insupportable jeune fille en fleur. Et pourtant…
Scarlett est arrogante, insolente, naïve, orgueilleuse, égoïste. Tant de défauts seraient acceptables si le personnage évoluait un tant soit peu (dans ce premier tome en tout cas) ou était charismatique.
Elle prétend être une dame mais est d'une puérilité sans nom. Elle n’a cure de la dignité qu’a essayé de lui transmettre sa mère, qu’elle vénère pourtant.
Coutumes fort archaïques quant à la condition des femmes et de l'esclavage. Le diktat des convenances me dépasse... Même si Scarlett est agaçante, je ne lui en veux pas d'envier un peu de liberté. Ce n'est pas tant le fait de se détacher de ces coutumes, de vouloir s'amuser un peu (elle reste une enfant) ; c'est qu'elle refuse de se l'avouer, et passe plutôt pour une gamine prétentieuse qu'une jeune fille décidée au fort caractère.
Rhett Butler n'a pas plus de qualités qu'elle, mais il a le mérite de reconnaître ses torts, d'en rire. Il est progressiste dans son genre, franc (il n'a jamais menti sur ses activités répréhensibles), il se détache de ces traditions cruellement sudistes. Il est impertinent mais son honnêteté fait de lui un personnage bien plus agréable que Scarlett.
Scarlett, elle, qui dit se moquer du qu'en dira-t-on et de sa réputation, mais qui ne va jamais au bout de sa pensée (la guerre, l'hôpital... mais pour passer outre son deuil, elle est là !). Je compléterai en disant qu'elle est ingrate. En fait, c'est la peste typique du XIX°s.
Et Ashley, toujours Ashley. Est-ce qu’il la flatte ? Ou n'est-ce que ce que Scarlett s'imagine ? Je ne comprends toujours pas quels sentiments ils se vouent.
Cependant, j’ai tout simplement adoré découvrir cette ambiance si particulière au Sud, ses coutumes, sa façon d’être. La vie à la plantation. Les histoires des différentes familles. Même toutes leurs manières. Tout n'est qu'apparences, en soit la société n'a guère changé... Et être au cœur de la Guerre de Sécession m’a vraiment plu et était très instructif.
L’exil de Scarlett à Atlanta m’a fait changer d’air autant qu’elle, et participer de près aux hostilités et leurs conséquences a ravivé mon dynamisme. Il ne m’a pas rendu Scarlett pus charmante pour autant, mais heureusement, Rhett existe pour lui dire ses quatre vérités et la faire descendre de son piédestal.
C’est la première fois que j’ai « aimé » détester un personnage, et je vais poursuivre ma lecture avec l’espoir que Scarlett changera ne serait-ce qu’un peu.
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A ma première comme à ma deuxième lecture, j’étais très curieuse de découvrir Genovia, et à chaque fois la vie princière m’a lassée car comme Mia, je trouve sa vie tellement plus palpitante à New-York !
Mia n’a d’yeux que pour Michael, elle se pose des questions d’ordre affectif qu’on trouve un peu bête, car elle insiste sur ce qui nous paraît être une évidence ; mais l’expérience prouve que quand on ne croit pas à la chance qui nous arrive, on doute des évidences mêmes !
Sa Grand-Mère est quand même hyper spéciale mais n’en reste pas moins une grande femme. Et Michael est adorable, cela va sans dire.
Le roman est également riche en références culturelles populaires : Star Wars, Charmed, Heath Ledger… que je n’ai une fois de plus pas toutes saisies (et qui peuvent m’échapper en tant que francophone), mais qui me paraissent plus évidentes en ayant grandi.
Et malgré son côté fleur bleue, on y trouve aussi des sujets, convictions et luttes fort d’actualité, même dix ans après sa parution : environnement, droits des femmes, sexisme…
Je ne doute pas que Meg Cabot a vraiment sorti son journal intime d’adolescente pour écrire ses romans x)
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On poursuit les aventures (surtout sentimentales) de Mia, fidèle à elle-même dans ses incertitudes, mais qu’on a quand même envie de secouer pour qu’elle fasse ce qu’on attend d’elle en tant que lecteur ! Ce tome reste dans la lignée des précédents, avec ses références à la culture populaire, des quiproquos, et un récit plutôt réaliste des activités lycéennes. D’ailleurs, cette kermesse m’a laissé un souvenir impérissable, même après plusieurs années !
Ce final vaut la peine de supporter les hésitations de Mia ; après tout, si on n’a pas une fin heureuse dans une histoire de princesse…
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Dès les premières pages du livre, j’ai beaucoup aimé l’ambiance magique à l’époque victorienne. Je me suis de suite projetée dans cet univers, où la magie anime les matières créées par l’homme, mais où la magie de la chair est condamnée. Il y a vraiment de l’idée là-dessous, même s’il n’y a pas vraiment de mobile à l’existence de ce type de magie ; on découvre son étendue au fur et à mesure.
Le passé de Ceony est un peu mystérieux, je regrette qu’on sous-entende des évènements tragiques par ci, par là sans approfondir et que les informations nous soient livrées d’un seul coup
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(le fameux incident lors de la réception qui aurait pu lui coûter sa place à Tagis Praff, le suicide de sa meilleure amie, ses parents).

L’apprentissage de la manipulation du papier est bien mené, mais on est précipité dans l’action trop vite à mon goût. Puis le développement m’a semblé confus et guère en rapport avec la magie des matériaux. Finalement, l’essentiel du roman est composé des souvenirs d’Emery Thane. Je n’avais pas vraiment signé pour ça… Bien que ces éléments aient toute leur utilité à l’intrigue (c’est le seul moyen qu’on a de connaître le mystérieux professeur), nous lâcher ça alors qu’on nous vend une saignante « poursuite de Lira » m’a un peu refroidi.
De plus, l’amour inconditionnel que Ceony voue à son enseignant m’a un peu surprise, dans le genre motivation… c’est tombé de nulle part. Le but poursuivi ne me dérange pas en soi, mais j’aurais aimé plus de subtilité dans son abord (plutôt que de passer du « ohh il est bel homme et mystérieux, j’aimerais en savoir plus sur lui » à « je l’aime d’un amour profond, je vais le sauver, je mourrais s’il périssait » et « je suis jalouse de son ex-femme Exciseuse » – même si je suis d’accord, on peut avoir un retour de jalousie en voyant les autres).
Je pense vraiment qu’on peut être surpris par le prochain tome, je vais me faire une raison quant à la relation de Ceony et Thane mais m’est avis qu’on nous réserve des surprises sur la magie de chair…
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date : 17-05-2020
Mon deuxième Musso, qui m’a très agréablement surprise.
Pas pathos, et pourtant je le voyais mal parti avec un homme divorcé dépressif et une femme ayant tenté de se suicider.
Autant dans La Fille de Papier, je n’avais ressenti que de l’agacement pour ces personnages débauchés et ayant mené la grande vie, autant les héros de ce roman sont réalistes et touchants. Maddie est sortie avec brio de cette vie de quartier minable, comme Alice, par le savoir, et c’est bien plus inspirant qu’une bande d’adultes irresponsables et débauchés. Même Jonathan qui a eu la notoriété et la richesse, est resté une personne humble.
La rencontre, l’action et l’enquête m’ont plu, mais trop rapide vers la fin, voire tirée par les cheveux. J’ai aimé les surprises qu’elles réservent,
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l’idée qu’Alice ne soit pas morte, que Jonathan l’ait croisée 6 mois après sa prétendue mort, que Maddie reprenne le fil de l’enquête alors que son ancien supérieur est assassiné pour avoir été trop près de la vérité. La paternité de Danny, inattendue mais pourquoi pas. En revanche, l’assortiment greffe dissimulée, protection par la CIA, procès de la mafia… C’était assez grandiloquent. Ah, et les raisons de la tromperie de Francesca. Bon. Si tout le monde cache un cadavre dans son placard aussi…

Maddie et Jonathan ont du mordant, mais aussi des faiblesses qu’ils ne prétendent pas dissimuler. Ils s’aident avec piquant et tendresse dans leur détresse.
D’un échange de téléphone, on arrive à avoir affaire à des russes et à la CIA… un conseil, prenez garde à votre portable !
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Dans cette aventure, James Bond doit infiltrer un réseau de contrebande de diamants, extraits en Sierra Leone, transitant par Londres et envoyé aux USA pour être investis « proprement » dans des complexes hôteliers. Sa mission va l’emmener d’un joaillier de Londres aux casinos de Las Vegas, en passant par des hôtels new-yorkais et des courses de chevaux.
Il a peu carte blanche dans cette infiltration, mais c’est toujours agréable de suivre l’agent 007, qui ne vit que pour l’action et les jolies femmes. Il peut toujours compter sur des alliés de circonstances, à l’image de Felix Leiter et de ses connaissances. Il est à la fois homme d’action et de réflexion, même si son instinct séducteur nuit parfois à sa perspicacité… Au plaisir de lire une autre de ses aventures !
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date : 24-02-2020
Moins de 24h pour craquer un code incassable, une unité d’élite de la sécurité américaine ; des faux-semblants et des manipulations… Bien que je préfère ses thrillers ésotériques, cette intrigue cryptologique reste captivante. La moitié du roman seulement se passant « à l’extérieur » (l’autre étant à huis-clos ou presque), la course contre-la-montre est moins haletante mais on la suit pourtant avec avidité.
Deux points nuancent néanmoins mon avis : les personnages secondaires sont bien peu développés et leurs relations stéréotypées (étant son premier livre, DB nous a par la suite habitué à mieux…), et comme souvent, un dénouement en demi-teinte.
Je conseille toutefois cette lecture, rien que pour David Becker qui redouble de débrouillardise pour accomplir sa mission. On n’est jamais déçu avec Dan Brown !
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Une encyclopédie très riche en informations étymologiques et mythologiques sur l’univers de Harry Potter. L'objet en lui-même est magnifique et très joliment illustré.
Elle décortique les noms présents dans la saga initiale, ainsi que ceux présents dans les jeux ou précisés par JK Rowling sur ses différents supports digitaux. Cette lecture n’a fait que renforcer ma conviction que l’auteur n’avait rien laissé au hasard dès ses premiers chapitres. Tout est pensé et réfléchi, des prénoms aux mots de passes, en passant par les péripéties et caractères des personnages. L’analyse de ces analogies aux héros et légendes antiques donnent encore plus de consistance à cette saga incontournable. Elle met en lumière des détails pourtant indispensables qu’on occulte lors de sa simple lecture et propose une interprétation pertinente de la personnalité des protagonistes. A lire pour tous les Potterheads curieux !
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date : 25-11-2019
Quelle curieuse lecture, mais très captivante !
Au début, on a du mal à apprécier Malorie, l’impression qu’elle n’éprouve rien d’autre que de la peur pour ses enfants, pas même un peu d’amour. Mais au fil des pages, les échos du passé se font plus nombreux, on assiste par procuration aux horreurs qu’elle a traversées et on comprend mieux son personnage de mère psychorigide et peu démonstrative. Cette surprotection maternelle dans la terreur ambiante finit par prendre aux tripes, surtout avec ses enfants très matures et attachants privés de liberté.
La deuxième moitié est bien plus palpitante mais ô combien angoissante. Les flash-backs, en plus de nous apporter des précisions sur le monde extérieur et ce qui se passait avant, rythment la traversée de la rivière qui aurait été ennuyeuse sinon.
L’issue de cette aventure me paraît presque trop heureuse après leur aventure oppressante, mais est bien pensée.
En revanche, une grande question demeure :
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qui est dehors ? Comment cela influence-t-il les gens ?? C’est terriblement frustrant de ne pas avoir plus d'explications, surtout qu'on lit le bouquin d'une traite dans l'espoir de comprendre ce qui se passe… C’est cela qui m’empêche de mieux classer cette lecture dans ma bibliothèque.
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date : 07-11-2019
Une lecture choisie en cette période d’Halloween.
Je suis fan des personnages que Stephen King développe, ils sont si humains qu’on n’a pas l’impression de lire un roman.
Jud Crandall, le vieux voisin attentif et sympathique, avec ses anecdotes sur le voisinage, ses légendes et son vocable... une pépite !
Louis Creed, père et mari affectueux, drôle et pédagogue, pragmatique et qui a pris son beau-père en grippe mais qui va passer du côté obscur de la force.
Rachel, la maman protectrice mais bouleversée par la mort dans le passé.
Les enfants tels qu’on voit les enfants, curieux, créatifs, mais aussi effrayés par le quotidien.
On ose espérer que ce qui va supposément se passer ne se produise pas… bien qu’au fond de nous on sache que l’intrigue va s’engager dans cette voie macabre puis franchement sordide.
L’ambiance est très oppressante, surtout quand Louis devient méconnaissable. L’histoire interroge sur nos conceptions et ce qui est moralement acceptable. Sur ce qu’on est capable de faire après un choc émotionnel puissant. La psychologie du deuil est incroyablement travaillée. Et l’enfer pavé de bonnes intentions…
La folie, la maladie incurable, la perte du sens commun, c’est par cela que le roman met mal à l’aise, on se projette dans cette situation de psychose car c’est quelque chose que l’on redoute, vivre ou devoir accompagner un proche dans cette situation.
Le livre me plaît tel qu’il est, j’aurais juste aimé savoir ce qu’il advient d’Ellie ensuite.
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date : 07-11-2019
Je suis faible, j’ai cédé à l’engouement créé par cette série de livres. Il me faut reconnaître que pour un best-seller, ce n’est pas une totale catastrophe, mais je n’ai pas été subjuguée non plus.
L’histoire commence tambour battant entre Tessa et Hardin, pour se tempérer en milieu de livre, ça permet de ne pas précipiter les choses entre eux. Tessa est une héroïne clichée, mais assez convaincante au début. Elle a conscience qu’elle change, elle essaie de ne pas se laisser emporter par sa fougue (en vain, évidemment). Elle tente de comprendre Hardin, mais elle le bouscule aussi et c’est assez satisfaisant, bien qu’elle cède facilement quand il se montre tendre.
Hardin est tourmenté, brutal parfois, mais on voit la tendresse et une forme de morale en dessous, quelqu’un de bien qui a été bousculé par la vie. La part psychologique est importante, elle donne de la consistante à ces protagonistes stéréotypés.
On manque cependant cruellement d’information sur les personnages secondaires, délaissés au profit de la romance (Landon ? la mère de Tessa ? le groupe d’amis ?). De plus, Noah est construit pour nous déplaire, Tessa essaye de se convaincre qu’il est mauvais chaque fois qu’elle fréquente Hardin… guère convaincant.
Plus leur relation avance, plus Tessa (qui n'a pas envie d'être prise pour une imbécile) est paumée, ce qui est compréhensible quand Hardin fait tout et son contraire. Mais pour une obscure raison, elle a du mal à partir franchement et continue de s'accrocher… quel terrible manque de volonté.
C’est à partir de ce point que j’ai commencé à subir les personnages plutôt que suivre l’intrigue. Trop de je t’aime moi non plus (un effet de rebondissement lié à Wattpad je suppose), perte d’intérêt, un livre moitié moins gros aurait produit le même effet. Sans compter l’intrigue qui piétine parce qu’Hardin rechigne à fournir des réponses *lèvelesyeuxauciel*.
Puis ils tirent des plans sur la comète, tout en puérilité (certes, c’est romancé, mais…) ; l’histoire monte en épingle pour retomber aussi sec avec dégâts collatéraux. Tessa devient jalouse comme un pou, faiblarde, ingrate envers sa mère, métamorphosée. Ça crame le roman qui me semblait maîtrisé jusqu’alors.
Et alors un cliffhanger pareil pour terminer…j’ai envie de dire que Tessa a eu ce qu’elle méritait.
Ça remet en doute l’utilité du tome suivant (après un tel comportement j’aurais secrètement enterré Hardin avec l’aide de mes amis proches…) et surtout mon envie de poursuivre ma lecture !
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C’est un roman qui de prime abord ne me parlait pas plus que ça, mais j’en ai entendu tellement de bien que je me suis risquée à le lire. Aïe.
J’ai eu beaucoup de mal à accrocher à l’histoire. Feyre est prometteuse, un peu à la Katniss dans Hunger Games, pourtant elle a eu tôt fait de m’insupporter. Ses sœurs sont odieuses, mais à la différence de Cendrillon je n’ai pas éprouvé la moindre empathie.
On dévie ensuite dans un remake un peu fade de la Belle et la Bête : Feyre est bien trop crédule, se pâme devant le premier Fae venu (et Seigneur de son état). Tamlin est siliconé, je n’ai pas été émue par son histoire pourtant difficile.
A côté, Lucian est terriblement sous-coté ! Il est tellement dévoué et taquin aussi, il a du charme par sa façon d’être et pas seulement par ce que son physique laisse paraître.
Quant à Rhysand, son côté sombre est attirant quoique divinisé… à voir par la suite comment ce personnage évolue pour me séduire pleinement.
On sent que l’univers a été travaillé, avec les différentes cours de Prythian, mais mal exploité dans ce tome. On diabolise une Reine suprême qui en chair et en os est tout juste un peu sadique. Et les péripéties auxquelles fait face Feyre pour sauver Tamlin (grand amour de pacotille) et les Cours, excusez-moi, mais c’est ridicule, vu et revu. Trois épreuves, une énigme ? non, ce n’est pas suffisant pour me convaincre.
Et puis on est dans le flou, dans l'attente pendant 3/4 du livre pour enfin savoir de quoi il retourne... est-ce que ça sert vraiment l'histoire ?
Je ne suis pourtant pas contre les contes revisités, mais les ficelles sont grossières et le résultat est plutôt parodique.
Je vais malgré tout donner une chance au tome 2, paraît-il qu’il est meilleur…
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date : 04-11-2019
Une histoire entre 2 personnes ordinaires qui voient l’extraordinaire l’un à travers l’autre, des personnages loin des clichés et qui changent des protagonistes habituels des romances ; qui plus est située dans les années 80 (et sa saveur nostalgique).
Une histoire compliquée entre eux, un peu calamiteuse pour moi. Le roman aurait eu 100 pages de moins que ça n’aurait pas nui à l’histoire. Le dernier quart apporte un peu de renouveau et d’action, c’est plus agréable.
Eleanor est sauvage, désenchantée ; malgré un contexte familial difficile et son mal-être, j’ai eu du mal à la trouver attendrissante.
Park, en revanche, m’a émue par sa capacité à voir le meilleur en Eleanor, à la pousser à être en accord avec elle-même et à se libérer de ses craintes et de l’ignoble prédateur qui lui sert de beau-père. Elle a du mal à croire à sa chance, et à saisir son bonheur ; il l’aide à prendre conscience de sa valeur.
J’aurais espéré une happy end plus franche, mais le parti-pris de l’auteur me contente malgré tout : réalisme, espoir, doutes.
De nombreuses références musicales et cinématographiques m’ont échappé, c’est dommage.
Lecture en demi-teinte, donc.
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date : 23-10-2019
Comme tout bon conte qu’il est (et les bons contes font les bons lecteurs ^^), ce roman laisse une grande place à l’imagination, à la fantaisie, à la créativité. On le lit avec des yeux d’enfants, mais j’ai malgré tout été moins emballée (c’est d’actualité avec les cadeaux ^^) par celui-ci que par « Une seconde avant Noël ».
Ça se lit comme une suite, mais disons que le premier tome peut agir en complément si vous commencez par « Sauver Noël ».
Retomber dans l’époque victorienne est toujours un plaisir. On retrouve donc les ressorts du conte : danger, péripétie, des auxiliaires surnaturels, un dénouement heureux. Cependant, j’ai moins accroché aux évènements, qui sont moins fluides et émerveillants mais plus extravagants.
La lecture reste agréable grâce à sa dose de magie et ses personnages bien distincts, tous un peu loufoques mais attachants. J’ai adoré Gloria, une vraie boute-en-train, tout ce qu’on attend d’une gouvernante ! Et Harold est un héros sage, malicieux et débrouillard.
A lire aussi pour se mettre chaleureusement dans l’ambiance de Noël.
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J’ai beaucoup aimé ma lecture ! Plutôt surprise par l’entrée en matière nostalgique, elle fournit l’occasion de replonger dans le monde du cirque des 30’s.
J’ai beaucoup aimé les protagonistes. J’étais curieuse de connaître l’histoire de Jacob (amoureuse surtout !) et de suivre au passé le jeune novice qui nous entraîne dans les dessous du décor, et au présent cet homme mélancolique mais farceur qui continue de vivre son rêve. J’ai vraiment eu l’impression d’écouter mon grand-père raconter ses souvenirs.
Marlène est charmante, et dissimule bien sa volonté sous de sages apparences : elle n’est pas dupe et veut le meilleur pour la troupe et les animaux malgré les difficultés.
Quant à Rosie… aussi facétieuse que son « dresseur », je l’adore !
Comme on pouvait s’en douter, la face cachée du cirque n’est pas reluisante… « the show must go on » malgré l’exploitation des artistes et les finances qui ne suivent pas. Le cirque où les bêtes sont plus humaines que les hommes…
Dans toute cette panoplie de personnages, l’auteur justifie la présence de chacun au cirque, conséquence de leurs différents parcours de vie. On ne peut que s’attacher à eux (quoiqu'ils ne soient pas tous recommandables !) et les motiver dans leur rébellion.
Rébellion avec pertes et fracas, et qui me faisait douter du tournant que prendrait la conclusion… tragique ou happy end ? à vous de lire !
Bref, cette lecture fluide et touchante a répondu à mes attentes, tant dans le développement que l’ambiance et les personnages. Je recommande et m’en vais visionner l’adaptation cinématographique !
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Un livre que j’ai mis longtemps à terminer, pas parce que ce n’est pas addictif, mais parce que c’est lourd, mentalement, à lire.
On ne peut que se mettre à la place de Tama, et ressentir sa souffrance, sa rage, sa volonté face à l’adversité, sa volonté de ne pas être que ce que l’on veut faire d’elle.
Je me suis sentie coupable au cours de ma lecture, de vouloir dévorer ces pages et savoir jusqu’où la noirceur de l’homme peut aller.
Cette impression, tout le long du livre, d’oppression, de ne pas pouvoir mettre la tête hors de l’eau, de voir chaque lueur d’espoir s’éteindre, de ne voir aucune issue à ces horreurs.
On apprécie d’autant plus chaque élan d’affection à l’égard de Tama, grâce à Marguerite dans un premier temps (que j’ai beaucoup appréciée).
La sombre routine s’enraye après l’intervention d’Izri, le roman se tourne alors vers le thriller qui est plus palpitant.
L’écriture a le don d’exacerber chaque sentiment éprouvé, il n’y a pas de demi-mesure : la passion dévorante, ou alors cette hargne contre l’injustice qui vous prend au ventre et vous donne envie d’aller vous-même régler leur compte aux truands.
J’étais mitigée sur
Spoiler(cliquez pour révéler)
la relation Tama/Izri au début, cette obligation à aimer son sauveur (mais qui est légitime quand on voit ce qu’elle a subi), comme esclave de ses sentiments… mais le passage par la case prison a adouci mon jugement : même si Izri est un criminel, il n’en reste pas moins humain, avec ses blessures et ses émotions.[/spoiler]
Le récit est aussi rythmé par les évènements du présent. On se doute que passé et présent vont finir par s’entremêler, sans vraiment savoir quelle forme cela va prendre… et qui peut surprendre (une bonne idée pour relancer l’intrigue, mais sous-exploitée à mon avis). Gabriel est un personnage étrange, pour lequel on se prend d’affection (bien plus facilement que pour d’autres) malgré ses défauts, et qui mériterait plus d’attention encore.
Mon seul regret : [spoiler]j’aurais jubilé voir Tama se venger cruellement de Medja…

La fin du roman est à l’image de son déroulement… Tama a-t-elle jamais cessé d’être esclave ?
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date : 08-07-2019
L’oiseau des neiges, ou le destin d’Amy Snow. La jeune fille, qui ne connaît rien à son passé, va construire son identité au fil de la quête que feue sa meilleure amie a constitué.
J’ai beaucoup aimé cette Angleterre du XIX°s, mais dans ce contexte, j’imaginais une quête plus palpitante : en effet, le 1er indice est fort ingénieux, riche en flash-back, puis les suivants sont de plus en plus simplistes (et sans guère de mésaventures pour une fille seule !) … La quête m’a paru un peu délaissée au profit des rencontres que fait Amy.
Celles-ci sont agréables dans l’ensemble : les Wister sont très chaleureux ; Mrs Riverthrope, sous des airs de rapace, est tout bonnement géniale (tout comme l’ambiance qui règne à Bath) ; et les Capland sont charmants. Mr Garland, bien que gentleman n’a pas réussi à me duper, sa personnalité étant prévisible. Quant à Henry, son personnage de jeune freluchet un peu gauche mais drôle m’a d’abord plu ; mais son attitude trop romantique voire possessive envers Amy m’a refroidi. D’ailleurs, leur couple est mignon au début mais a ensuite tendance à la mièvrerie, selon moi… Amy, elle, oscille entre égoïsme et dévotion à la recherche de ses origines… elle m’a laissé plutôt insensible, malgré sa bonne volonté.
Le secret d’Aurelia, qui est quand même le but ultime, est en fait à peine surprenant. Je m’attendais aussi à des choses plus « délicates » sur les origines d’Amy…
J’ai l’impression que les choses importantes n’ont été qu’effleurées, même si dans l’ensemble ma lecture a été agréable (et que la happy end me satisfait totalement).
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