"-J'ai cru que... C'est moi. Ana. Moi tout entier... Et je suis tout à toi. Que dois-je faire pour t'en convaincre? Pour te montrer que je te veux telle que tu es. Que je t'aime.
-Je t'aime aussi, Christian, et te voir comme ça..., dit-elle en ravalant ses larmes. Je pensais y'avoir brisé.
-Brisé? Moi? Oh non, Ana. C'est tout le contraire.
Grâce à toi, je suis enfin entier.
Je lui prends la main et murmure: -Tu es ma bouée de sauvetage.
J'ai besoin de toi.
J'embrasse ses doigts un à un, puis plaque ma paume contre la sienne.
Comment lui faire comprendre ce qu'elle signifie pour moi?
Laisse-La te toucher.
Touche moi, Ana.
Oui. Et, sans réfléchir, je place sa main sur ma poitrine, sur mon coeur."

"Elle se penche de nouveau et m'embrasse juste au- dessus du coeur. Je sais ce qu"elle a en tête. Je sais où elle m'embrasse. Et elle recommence encore. Et encore. Ses lèvres déposent un baiser tendre sur chacune de mes cicatrices. Je sais exactement où elles se trouvent. Depuis le jour où elles ont été gravées dans ma chair. Et Ana y pose ses lèvres. Les accepte. Ce que personne n'a jamais fait. Elle me prend tout entier. Moi et ma part la plus sombre.
Elle combat mes démons.
Ma courageuse Ana.
Si belle. Si brave.
Ma vue se brouille. Je l'enlace et la serre contre moi, Mes mains dans ses cheveux. Je relève son menton et réclame sa bouche. Je m' imprègne d'elle. J'ai besoin d'elle."

« - Il est temps pour nous de rentrer, et de « reprendre le collier » ! C’était fabuleux que tu nous reçoives chez toi, et ce séjour a été mémorable ! J’espère que nous aurons très vite l’occasion de vous rendre la pareille ! Ça nous ferait très plaisir de vous recevoir chez nous. Je suis heureux pour vous deux, c’est une excellente chose que vous vous soyez trouvés. Je vais partir rassuré ! Quant à nous, » dit-il en regardant sa dulcinée, « tellement de choses nous attendent encore… Nous allons continuer à nous découvrir, à profiter l’un de l’autre, n’est-ce pas mon Trésor ? »
Violette ne put lui répondre que par un long baiser, où elle mit tous ses sentiments…
Oui, une longue route les attendait, qu’elle était prête à prendre avec lui … Et à cet instant, rien n’aurait pu la détourner de cette abnégation qu’elle venait de choisir.

" Puis l'histoire des clochettes lui revint en mémoire. Les clochettes ! A l'époque victorienne, les gens redoutaient tant d'être enterrés vivants qu'il était devenu habituel d'attacher un fil à leur doigt avant la mise en terre. Un fil passé par un trou percé dans le cercueil et remontant jusqu'à l'extérieur de la tombe. Un fil auquel était attaché une clochette.
Pendant sept jours un gardien faisait la ronde autour de la sépulture, à l'écoute du moindre tintement indiquant que la personne inhumée n'était pas morte... "

Un sentiment étrange de culpabilité s’empare de moi, je ne peux pas la regarder dans les yeux. Comme si j’avais quelque chose à lui cacher, comme si elle pouvait voir dans mon regard le reflet des doutes qui m’habitent.

- Pourquoi est-ce que tu me mates ? demande-t-il, l'air contrarié.
Je repousse mes pensées démentes et lui réponds:
- Et pourquoi pas ?
- Tu apprécies le spectacle, hein ? raille-t-il.
Je réponds, l'air de ne pas y toucher:
- Nan, j'essaie juste de mémoriser à quoi ressemble le profil d'un âne. Tu sais, comme ça, si on me demande d'en dessiner un en cours d'art, je pourrai m'en inspirer.

"Jeudi 9 juin 2011
Je suis assis. J’attends. Mon coeur bat la chamade. Il est
17h36 et j’observe fixement, à travers les vitres teintées
de mon Audi, la porte principale de son immeuble. Je
sais que je suis en avance mais j’ai attendu ce
moment-là toute la journée.
Je vais la voir.
Je m’agite sur le siège arrière de la voiture.
L‘atmosphère est oppressante et même si j’essaye de
garder mon calme, l’anxiété et l’attente me nouent le
ventre et font peser un poids sur ma poitrine. Taylor est
assis à la place du conducteur, le regard fixé devant lui,
silencieux, avec son air composé habituel alors que j’ai
de la peine à respirer. C’est énervant.
Bordel. Où est-elle ?

- J'essaie toujours de me rappeler, dit-elle, que tout le monde porte des cicatrices. Souvent pires que les miennes. Le seule différence étant que chez moi, ça se voit, mais pas chez la plupart des gens.

Ce que j'aime profondément dans la science, c'est que même quand on apprend, on n'obtient pas forcément de réponses. Seulement de meilleures questions.

L’homosexualité ne devrait jamais être avouée. Il n’y a rien à confesser, ce n’est pas un crime et il ne faudrait pas avoir à accepter quoi que ce soit.

- Je t'aime, dis-je finalement.
- Quoi ?
- Je t'aime. Toi. Entière et dans tous tes détails. J'aime te regarder et me dire qu'à chaque fois je découvre une chose nouvelle.

Je retrouve ma lionne qui me tend une chemise bleu clair.
- Pour aller avec tes yeux, me dit-elle.
J'en lâche un rire. Quelle connerie ! Elle se marre aussi.
- Blanc alors? ajoute-t-elle.
Pour aller avec quoi ? Mes dents ?

Je ne veux pas que tu me dises maintenant que tu m'aimes aussi, parce que je veux que tu dois certaine de tes sentiments quand tu prononceras ces mots. Je ne veux lire que du bonheur dans tes yeux quand je les entendrai. Je peux patienter. Et j'attendrai.

- Déjà, moi c'est Oz, pas connard. Et toi ?
- En quoi ça te regarde ?
- Si tu préfères, je t'appelle chaton...
- Puisque tu veux jouer à ça, je t'appellerai minou !

— Bienvenue, beau brun.
Je souris avec amusement. Je ne crois pas que je saurai un jour d’où vient cette fille complètement tarée, mais ce n’est pas important. L’important, c’est qu’elle existe.

- Ecoute, ce n'est jamais le bon moment pour tomber amoureuse, d'où le mot "tomber". C'est un accident. Ca arrive sans prévenir. Ensuite, il faut prier pour ne pas être seule, quand on atterrit.

"- Moi aussi, j'ai des crocs et des griffes." "- Tu as surtout une foutue grande gueule "

Je sais que ce ne sera pas pour ce soir, mais quand même, je suis curieux de savoir d'ici combien de temps elle m'autorisera enfin à lui faire sauter le bouchon.
Non. Encore un peu trop salace.
A lui écraser le hamburger ?
Oh mon Dieu, ignoble.
A planter ma fleur dans son jardin ?
Mais Daniel, tu craques ou quoi ?
A lui faire l'amour ?
Oui. Voilà. C'est exactement ça.

La vie n'est pas un conte de fées. Si tu perds ta chaussure à minuit, c'est surement parce que tu as trop bu.
MEME

"-T'as prévu quelque chose après?
-Oui, j’ai rendez-vous avec un type sympa. Grand, plutôt carré, assez silencieux, et très tendre. Il s'appelle Mon Lit. Tu connais?"

Pour la première fois, le mot "inconsolable" correspondait à quelque chose de réel pour Faustine. Elle comprit que certains mots devaient être appris deux fois ; la première fois avec le cerveau, la seconde avec le cœur.

Nous sommes tous de la poussière d'étoile. Nous brillons de mille feux, avant de nous éteindre et de disparaître.

"Les mecs sont complètement débiles quand ils croient n'avoir aucunes chances avec une fille. Nous, les femmes, on se laisse dépérir et on garde les cuisses fermées quand on aime un garçon qu'on ne peut pas avoir. Les mecs se baladent la bite à la main et sautent sur tout ce qui a un trou pour oublier celui qui se refuse à eux."

Je me levai et m'en approchai sans rien dire, sachant pertinemment qui se tenait de l'autre côté. Je sentais les émotions qui se tordaient en lui comme les courants en spirale au centre d'une tornade. Je sentais aussi le parfum des chilis frais. J'aime tellement cet homme!
- Tu comptes me faire entrer un jour? demanda Reyes, toujours de l'autre côté.
Enfin, pas de l'autre "autre côté", juste...
- Ça dépend. Tu connais le mot de passe?
- Chili.
J'ouvris la porte en grand.
- Non d'un jalapeño! Vous êtes vraiment trop fort Batman!
- J'essaie, rétorqua-t-il, une lueur amusée dans le regard.

C'est quoi une glumaude ?
Un mélange de glue et de grumeau.
Petite chose gluante et collante dont on ne peut pas se débarrasser....
Une​ enfant quoi...

❤

Tu es toujours là
faufilée en moi, comme les fils d'une veste.
Tu me nourris de mots
qui me brisent et me reconstruisent à la fois.
Resserrant ton étreinte,
me rappelant que je ne suis pas seule.
Je ne l'ai jamais été
ni aucun d'entre nous.
Tu es toujours là
faufilée entre les mots sur ces murs.
Jusqu'au dernier.