Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 333
Membres
1 011 595

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par Laurice

Extraits de livres par Laurice

Commentaires de livres appréciés par Laurice

Extraits de livres appréciés par Laurice

En entendant son nom, Ion lui lâcha la main et marcha vers Taeger en lui tendant son ours. « Oncle Taeger, la jambe de Nounours est cassée.

— Ne t’inquiète pas, mon petit. Je vais demander au docteur de s’en occuper. » Taeger se pencha et souleva le garçonnet dans ses bras. Le petit se blottit dans son cou comme si c’était le meilleur endroit du monde et Cassie ressentit une pointe d’envie. C’était là où elle avait dormi la nuit dernière. Collée contre sa chaleur, en sécurité, protégée.

[...]

Taeger fit passer Ion sur son autre épaule et appuya sur un bouton du panneau de commande. « Docteur Obieon, pouvez-vous venir jeter un œil à l’ours kuvu d’Ion je vous prie ? Il est très sérieusement blessé à la patte. »

À l’autre bout du fil, la voix masculine émit un petit rire. « Bien sûr, rassurez Ion, je suis en route.

— Excellent. Je vous remercie. » Taeger mit fin à la communication.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Dieu, Jabba le Hutt, le grand-père de E.T. ou n’importe quel être céleste suprême est en train de m’offrir une seconde chance.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
POV Thomas

Comme si j’avais fait ça toute ma putain de vie, j’ouvre la porte d’un léger coup de pied… Un peu et je me prendrais pour Ryan Gosling dans un nanar à l’eau de rose. …

Pardon, je retire. Ryan est un excellent acteur. Beau. Magique. Le mari idéal. Le gendre rêvé. Merde, je m’égare.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
POV Luca

— Entrez !

J’entrai dans la pièce, prêt à l’engueuler pour quelque chose... n’importe quoi afin qu’il quitte cette pièce, mais ce que je vis me prit au dépourvu. Je ne pouvais que rester là, la bouche légèrement ouverte comme un idiot.

Ils étaient tous les deux en robes de chambre roses assorties sur son lit, entourés de pop-corn et autres sucreries. Ils avaient tous les deux un bandeau rose et un drôle de masque vert sur le visage, comme une sorte de masque facial.

— Cosa c’è di sbagliato in te, stronzo ? demandai-je à mon chef de la sécurité qui ressemblait plus à une femme laide et démesurée à ce moment-là qu’au tueur mafieux froid qu’il était censé être.

Les lèvres de Dom se retroussèrent.

— On fait une soirée entre filles.

— Ah, fis-je en hochant la tête. Finalement tu t’es fait pousser un vagin ? C’était à prévoir.

Cassie leva les yeux au ciel et gifla le bras de Dom avec espièglerie. J’enviais cette complicité qui s’était développée entre eux.

— Dom m’a acheté un panier spa pour me remonter le moral après les mauvaises nouvelles que j’ai reçues des services sociaux, dit-elle en lui souriant. C’était pour deux alors je l’ai invité à se joindre à la fête.

[...]

— Voulez-vous vous joindre à nous ? demanda-t-elle et cela calma mon agacement de savoir qu’elle ne voulait pas passer du temps seule avec Dom.

Te rejoindre alors que tu es seule ? Oui, absolument. Te rejoindre avec Barbie Dom ? Je passe mon tour. Je secouai la tête.

— Non, je voulais juste te dire que les cassatelle étaient délicieux.

Elle rayonna, en posant sa main sur son cœur.

— Merci ! Je suis si heureuse que vous les ayez aimés. La prochaine fois, je vous ferai les brownies rouges aux noix de pécan que vous aimez.

Ça me réchauffa la poitrine plus que je ne pourrais le dire.

[...]

— À plus tard, les filles !
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
CHAPITRE 1

Elle ne pouvait plus supporter cette situation. Elle savait qu’elle en était en partie responsable aussi bien par son silence que par son manque de courage, mais c’en était trop. Elle enfila les écouteurs de son iPod, mit le haut-parleur à fond et ferma les yeux. Au moins, elle ne les verrait plus s’embrasser, se coller l’un contre l’autre comme si elle n’existait pas. Ivan… le seul garçon sur lequel elle avait craqué depuis son entrée au lycée, quatre ans auparavant alors qu’elle n’était qu’une petite « bleue » de quinze ans. Aujourd’hui, elle en avait dix-neuf et rien n’avait changé. Elle était toujours cette fille timide qui n’osait pas s’imposer vis-à-vis des autres : de Clémence, sa meilleure amie, ou encore d’Ivan, celui qu’elle aimait en secret.

Lorsque son amie lui avait dit en riant que, cette année, elle allait séduire le beau et inaccessible Ivan, le cœur de Manuela s’était arrêté de battre. Elle aurait voulu se récrier, dire qu’il était hors de question qu’elle drague le jeune homme parce qu’elle-même en était amoureuse, mais elle s’était contentée de hocher la tête et, maintenant, tous les deux étaient en couple et se câlinaient sous ses yeux.

Elle poussa un grognement et se mit à gribouiller sur son cahier. Elle y notait tout ce qui lui passait par la tête : des poèmes, des phrases qui lui venaient à l’esprit, des morceaux de sa vie. Puis elle décorait les pages de tags, de dessins si détaillés qu’ils auraient pu servir de bases pour des tatouages ou comme illustrations pour des bandes dessinées. Mais ce qu’elle aimait par-dessus tout, c’était donner libre-cours à son imagination pendant qu’elle lisait un roman. Et, bien souvent, l’image obtenue paraissait tout droit sortie de l’univers de l’auteur.

Elle laissa tomber ses longs cheveux de chaque côté de son visage et se coupa du reste du monde. Elle griffonna un long moment avant de sursauter violemment lorsqu’une main se posa sur son épaule.

Elle releva la tête et fut surprise de découvrir devant elle Tala, une lycéenne qui se tenait, elle aussi, toujours à l’écart. Manuela tira ses écouteurs et les enfouit dans la poche kangourou de son sweater.

- Salut, ça ne te dérange pas si je m’installe avec toi ? lui demanda-t-elle avec un grand sourire.

-Euh, non, pas du tout, bredouilla Manuela. Nous sommes dans un pays libre. Que fais-tu ?

Aussitôt, elle posa son bras sur son cahier dans un geste de protection, s’attirant un petit rire de la part de la jolie rouquine. Manuela l’observa attentivement. Elle était grande et musclée, ce qui était une anomalie dans ce lycée où la mode en vigueur était d’être de taille moyenne et surtout… d’allure éthérée. Ce que visiblement ni l’une ni l’autre n’étaient. Sa longue chevelure épaisse d’un roux flamboyant tombait jusqu’au milieu de son dos, mais ce qui attirait le plus l’attention, c’était la teinte de ses prunelles, hésitant entre un vert profond et un joli émeraude teinté d’ambré.

- Tu as des yeux magnifiques, murmura Manuela avant de poser la main sur sa bouche.

- Eh, tu n’as pas à avoir honte de ce que tu as dit ! C’est vrai que mon regard attire souvent l’attention, mais toi-même, tu es très jolie.

À son tour, Tala regarda sa nouvelle amie. Elle était différente des autres filles qui papillonnaient dans la cour du lycée à la recherche d’un mec, et c’est en partie ce qui l’avait incitée à rechercher sa compagnie. Et, même si Manuela se cachait derrière des vêtements informes, Tala avait remarqué qu’elle avait une poitrine avantageuse, des hanches joliment arrondies et des jambes longues et musclées. Son visage en forme de cœur mettait en valeur deux prunelles d’un violet profond et une bouche pulpeuse d’un joli rose foncé. Elle était vêtue d’un pull à capuche large et long qui cachait justement ses formes appétissantes et d’un pantalon cargo qui ne l’avantageait pas du tout.

- Tu te moques de moi, c’est ça ? questionna Manuela sur un ton un peu triste.

- Eh, pas du tout au contraire, mes frères me disent que je suis même un peu trop franche, limite blessante et, crois-moi, si tu te débarrassais de tes fringues qui sont juste bonnes à jeter dans une décharge, tu serais vraiment canon… Oh misère, j’ai recommencé, c’est ça ? demanda-t-elle en se mordillant la lèvre inférieure. Tu vois que je suis incapable de mentir.

Manuela éclata de rire. Un rire franc, musical qui parvint aux oreilles d’Ivan. Il repoussa légèrement Clémence pour se tourner vers l’endroit où se trouvait la jeune femme. Il fut étonné de la voir aussi détendue avec une inconnue et une vague de crainte l’envahit. Mais tout aussi vite, la main de Clémence sur son entrejambe le tira de ses pensées et il oublia tout le reste.
- Alors tu as des frères ? poursuivit Manuela. Tu es l’aînée ?

- Non, gémit-elle, je suis la petite dernière. Tu imagines, quatre grands frères qui me mènent la vie dure…

Elle avait dit ça d’une façon si pitoyable, mais avec une telle affection que Manuela rit à nouveau.

- Ça doit être pénible d’être la petite benjamine !

-C’est une horreur. Imagine l’enfer lorsque je ramène un mec à la maison. Bon, ce n’est pas arrivé souvent, mais quand même… Déjà physiquement, ils sont très impressionnants. Pris un par un, ça va encore, mais lorsqu’ils sont tous les quatre à entourer le pauvre malheureux, c’est comme s’il se retrouvait seul au milieu d’un gang. Il se demande tout de suite qui va lancer les hostilités et qui est le plus dangereux de la bande. Il les observe un par un avec crainte. Le premier de mes frangins reste là, impassible, comme s’il le jugeait peu digne d’intérêt. Le second le détaille de la tête aux pieds, un sourire narquois flottant sur son visage. Mon petit ami a l’impression qu’il se moque de lui, mais préfère l’ignorer et faire profil bas. Le troisième, lui, semble le plus détendu. Il le gratifie d’un clin d’œil réconfortant, mais mon mec ne peut toutefois pas détacher son regard de l’étui qui pend à sa ceinture et qui protège une lame qu’il imagine très aiguisée. Puis il y a le dernier, le plus menaçant des quatre. Là, il commence à sentir la peur s’infiltrer par tous ses pores. Le regard posé sur lui à travers des verres fumés semble le transpercer aussi véritablement qu’un poignard. De plus, il prend un véritable plaisir à faire craquer ses jointures, se demandant sûrement quel morceau du corps de mon futur petit ami il va attendrir à coups de poings… Et moi, je suis là comme une idiote, prête à taper du pied comme une gamine en colère en leur criant de le laisser en paix… Voilà toute ma vie, conclut-elle avec emphase.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 04-05-2019
Je sors de l’ascenseur de l’immeuble en me demandant si j’ai encore le temps d’appeler Rose pour changer le lieu de notre rendez-vous lorsque mon téléphone portable sonne dans mon sac. Je sens mon estomac se nouer en voyant que c’est Terrence qui m’appelle.

– Terrence ? dis-je d’une voix étranglée.
– Bonjour Zoé, comment allez-vous ?
– Je… Ça va. Et vous, vous êtes rentré ? parviens-je à articuler malgré l’émotion qui m’a submergée en entendant sa voix.
– Vous m’avez beaucoup manqué ces derniers jours, dit-il sans répondre à ma question. Il fait beau à Los Angeles ?
– Euh… oui, dis-je en levant le nez vers le ciel. Je viens de sortir de l’immeuble.
– J’ai bien peur qu’il ne se mette à pleuvoir. Vous auriez dû prendre un parapluie.
– Qu.. quoi ?
– J’aime beaucoup cette robe, elle vous va très bien. Vous l’aviez le soir où vous avez emménagée chez moi. Un peu décolletée, juste ce qu’il faut pour donner envie d’en voir plus. Et elle permet d’admirer vos jambes si parfaites.

Je reste un instant stupéfaite sur le trottoir. Puis je regarde autour de moi et j’aperçois la grosse Jaguar verte aux vitres fumées de Terrence garée un peu plus loin. Je m’en approche en courant presque, le cœur battant. Max, le chauffeur de Terrence, en sort et me fait un grand sourire avant de m’ouvrir la portière arrière. Je découvre sur la banquette un Terrence plus beau que jamais, les yeux battus par le décalage
horaire, une barbe de trois jours, et qui me couve d’un regard fiévreux. Il me fait signe de monter auprès de lui, mais je reste bouche bée devant la portière ouverte.

« Je crois que vous pouvez éteindre votre téléphone », entends-je dans mon oreille droite, contre laquelle je tiens encore collé mon téléphone.

J’éclate de rire, éteins mon Blackberry et m’engouffre dans la voiture où, avant que je n’aie pu réaliser ce qui se passait, Terrence me prend dans ses bras et m’embrasse. Gênée, je jette un œil vers l’avant mais je m’aperçois que la vitre de séparation teintée est baissée. Je m’abandonne alors à la fougue de
Terrence et réponds à son baiser. Je n’arrive plus à penser, je suis tout entière à l’émotion de ces retrouvailles inattendues. J’ai l’impression que mon corps se réveille après des jours de torpeur, je revissous les caresses de ses mains qui se promènent sur mon corps sans que j’aie envie de les arrêter.

– Terrence, quand êtes-vous rentré ?
– J’arrive de l’aéroport. Je dois me rendre à un rendez-vous de travail au studio, mais j’avais envie de te voir avant, je n’en pouvais plus d’attendre.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 04-05-2019
CHAPITRE 1. Bienvenue à Los Angeles

« Miss, please step back ! »

Même s’il s’efforce de rester poli, je vois bien que le colosse qui me fait face ne me laissera jamais pénétrer dans le Viper Room. Je n’ai rien à voir avec les grandes tiges en vêtements de créateurs au bras d’hommes d’affaires grisonnants qu’il laisse entrer avec empressement dans cette boîte de nuit branchée de West Hollywood. Et je n’ai pas plus de ressemblance avec les apprenties actrices aux looks
recherchés qui font la queue sous le regard blasé des paparazzis. Le portier n’a même pas essayé de comprendre mes explications bredouillantes. Il n’a manifestement pas de temps à perdre avec les petites étrangères mal attifées. Je déteste ma tenue de voyage en coton avachi. Merci tatie pour tes conseils vestimentaires ! Je déteste Pauline, et je déteste Los Angeles. Le taxi qui m’a emmenée jusqu’ici est reparti avec mes
derniers dollars. Je décide de tenter le tout pour le tout.

« Vous avez tort de ne pas me laisser entrer. Je suis Marion Cotillard ! J’ai eu un oscar ! »

Mais soit le videur n’a jamais entendu parler de l’actrice française, soit il la connaît trop bien pour ne pas voir que nous n’avons rien en commun. Quoi qu’il en soit, il ne m’adresse même pas un regard. Je suis épuisée par le voyage et le décalage horaire, je me sens seule au monde. Je n’ai plus qu’à attendre que Pauline finisse son service. Si elle travaille bien ce soir, ce qui n’est même pas sûr. À cette pensée, je sens mes dernières forces s’envoler, et accroupie contre un mur, je laisse échapper quelques larmes, la tête dans mes mains.

« Je peux vous aider, mademoiselle ? »

Je ne rêve pas. L’homme qui me parle s’est exprimé en français. Je lui en suis immédiatement reconnaissante, et aussi de la douceur de sa voix chaude qui apaise mes larmes. Je n’ose pas lever la tête mais l’homme, qui s’est accroupi à son tour, relève délicatement la grande mèche qui me barre le visage. Il écarte mes mains. J’ouvre les yeux encore embués de pleurs et ce que je vois me désarçonne. L’homme qui me regarde avec autant de douceur et de compassion n’est autre que Terrence Grant. L’acteur deux fois oscarisé alors qu'il a à peine 30 ans ! Celui que je viens de voir dans l’avion dans Sweet dreams !
Je suis devant lui les joues et les lèvres barbouillées de larmes, et je ne me suis pas lavé les dents depuis plus de vingt-quatre heures !

– Vous êtes… Terrence Grant ?
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 04-05-2019
– Non, honnêtement, je ne te comprends pas. Tu es très difficile à suivre, Chloé.

Je le sens vexé. Il a une sorte de moue boudeuse qui le rend extrêmement craquant. Mais ce n’est pas le moment de craquer, je suis en train d’avoir une conversation sérieuse.

« Je suis difficile à suivre ? Parce que toi tu es simple, peut-être ? »

Je sens une petite colère monter en moi.

– Je ne comprends rien, Alistair. Il y a quelques jours tu me disais que tu avais eu un coup de foudre pour moi. Et tu m’as demandé de venir à New York. Mais depuis tout à l’heure, tu te
comportes comme si on était de simples potes. Tu ne m’as pas embrassée une seule fois ! On est
censés être des « amis-amants », mais là on est quoi ? Tu n’es pas clair ! Et puis en plus j’apprends que tu passes tes nuits à sortir avec des top models ?

– Mais de quoi tu parles ? C’est quoi cette histoire de top models ?

– C’est John qui m’a dit la vérité. Comme quoi tu étais un don juan qui sortait limite avec un mannequin par soir. Je ne joue pas dans cette catégorie. Je ne suis qu’une Parisienne qui veut monter sa boîte. Et je fais 1 m 68 !

J’ai prononcé cette dernière phrase avec un petit sanglot dans la voix. J’espère qu’il ne l’a pas remarqué…

– Ok… je ne suis peut-être pas clair en effet. Laisse-moi t’expliquer les choses, s’il te plaît.

– Je t’écoute.

– Alors déjà, je ne sais pas exactement ce que t’a raconté John, mais c’est faux. Je suis en colère contre lui ! John est mon associé et meilleur ami, mais je sais, depuis le début de notre relation
amicale, qu’il a un gros problème de jalousie. Cela a commencé à la fac. Il était très timide, moi un peu moins, et donc forcément j’avais un petit peu plus de succès avec les filles que lui. Et puis il s’est marié jeune, moi je suis resté célibataire, et depuis il est persuadé que je suis un tombeur, alors que c’est faux. Je suis sorti une fois avec une mannequin, il y a quelques années, et depuis il pense que j’enchaîne les aventures torrides. Je crois qu’il fantasme beaucoup, surtout, et qu’il est jaloux.
Spoiler(cliquez pour révéler)
[/spoiler]J’évite de lui parler de ma vie amoureuse, et je lui ai dit que tu n’étais qu’une amie. Mais tu n’es pas qu’une amie, Chloé. Je te l’ai dit et je te le répète : je suis tombé amoureux de toi le jour où je t’ai croisée dans ce train Paris-Londres. Je te trouve brillante, drôle, sexy et belle, Chloé ! Comment dois-je te le dire pour que tu me croies ? Tu ne peux pas savoir à quel point j’étais malheureux quand j’ai cru que tu étais avec Adrien, ton collègue. Je n’en ai pas dormi de la nuit. Et tu ne peux pas savoir à quel point j’étais heureux quand tu as accepté mon invitation ici.[spoiler]


J’ai les larmes aux yeux. Jamais un homme ne m’a fait une telle déclaration. Nous venons d’arriver en bas de chez lui. Dans l’ascenseur, je le regarde : il a l’air sincèrement ému. Peut-être ai-je été trop cruelle dans mes propos ? Nous rentrons en silence dans son loft. Il pose sa veste et se dirige vers laterrasse. Je le suis. Il fait très bon ce soir-là, un vent de printemps souffle sur la baie de New York.

Nous nous accoudons sur le rebord de la terrasse, l’un à côté de l’autre, nos regards tournés vers les buildings illuminés. La nuit est très douce ce soir-là, une brise chaude souffle sur la baie.

– Mais alors pourquoi est-ce que tu agis comme un simple pote depuis que je suis arrivée ? demandé-je, avec douceur.

– Pour ne pas te brusquer, Chloé. Et aussi, un peu, pour me protéger. Tu m’as écrit que tu ne voulais pas de relation amoureuse… Et donc je fais attention à ne pas être trop pressant. Ce que je veux, c’est passer du temps avec toi. Mais je ne suis pas non plus masochiste, et je ne veux pas risquer à chaque fois que je t’embrasse que tu te refuses à moi.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 04-05-2019
CHAPITRE 1

Magazine, écouteurs, téléphone, sandwich, bouteille d’eau. J’ai failli rater le train – comme d’habitude – mais je l’ai finalement eu, et j’ai tout ce qu’il faut pour mes deux heures de trajet Eurostar.

Je vais voir ma mère, elle habite Londres. Les moments avec ma mère ne sont pas simples, mais j’adore aller à Londres. Je renoue avec la moitié de moi qui est anglaise : celle qui a les taches de rousseur, la peau pâle et un goût immodéré pour les chips au vinaigre.

Alors que le train démarre, un homme s’assied à côté de moi. Zut. Je pensais être tranquille et pouvoir un peu étaler mes affaires. Heureusement, ce n’est pas un enfant de trois ans qui va hurler, ni une vieille dame qui va vouloir me parler. J'enlève mon petit blouson de cuir, allonge mes jambes et commence à me détendre. Je porte mon « uniforme » : mon jean préféré, ma chemise à carreaux et mes bottines rouges. Je me sens bien et pars dans une douce rêverie. Je repense à mon dîner de filles
d’hier soir, aux confidences que nous nous sommes faites, aux fous rires. Noémie, Camille et Émilie, trois filles un peu folles, et merveilleuses. On s’est rencontrées toutes les quatre alors que nous étions étudiantes en art, il y a trois ans, et depuis nous sommes inséparables. Hier, Émilie nous racontait
comment elle avait rencontré l’homme de sa vie. C’est un cœur d’artichaut, elle rencontre l’homme de sa vie toutes les deux semaines ! Le contraire de moi, en quelque sorte.

Au bout de quelques minutes, je me sens partir dans les bras de Morphée. Je ne sais pas combien de temps. Trois minutes ? Une heure ? En tout cas, quand j’ouvre les yeux, j’ai la tête confortablement posée sur l’épaule de mon voisin. Je sursaute. Et rougis.
Non, mais la honte ! Je lui faisais un câlin... Ok, ça fait partie de mon « top five » des moments les plus gênants de ma vie.

Je me tourne, mortifiée, vers l’inconnu, et là mon regard plein de gêne se transforme en regard incrédule. Cet homme est merveilleusement beau. Des yeux très noirs, des cheveux un peu en bataille, une barbe de trois jours, et une bouche, un peu pulpeuse, qui ferait fondre la banquise en quelques secondes. Il porte un costume gris impeccablement coupé, une chemise blanche, une cravate noire et fine et une très belle montre. Chic et moderne à la fois. Je ne sais pas pendant combien de temps je le regarde. Trois minutes ? Une heure ? Toute rouge, je murmure un « pardon » et me plonge dans mon
magazine, les joues rosies par l’émotion. Je suis troublée et donc relis trois fois la même phrase, du même article.

« Vous êtes très jolie quand vous dormez. Même si vous ronflez légèrement. »

Une voix grave et douce. La sienne.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 10-03-2019
Chapitre 1
Beatrix
Tout a commencé il y a trois mois, quand Éric Jones a découvert un mot très explicite dans son casier, situé juste à côté du mien. Ce mot, c’était « STOP » écrit sur un Post-it rouge. J’ai vu les tremblements nerveux d’Éric quand il l’a trouvé. À l’époque, je venais d’arriver à Lakecrest et je le connaissais à peine, mais comme je suis une personne sympa, je lui ai demandé gentiment ce qui se passait. Éric est resté muet et m’a montré le Post-it.
— Tu as la mâchoire bloquée ?
— C’est un carton rouge, a-t-il chuchoté.
— Comme dans un match de foot ?
Il a eu l’air encore plus effrayé.
— Ça vient d’un prof ? Du proviseur ? D’un match de foot entre un prof et le proviseur ?
Pendant que je jouais toute seule aux devinettes, le regard d’Éric s’est focalisé derrière moi. J’ai entendu une vague de gloussements monter crescendo. J’avais beau n’être là que depuis quatorze jours, je savais déjà ce qui causait tout ce bazar.
— Les Blackthorn, ai-je soupiré.
Je me suis retournée. C’était impressionnant ! On voyait rarement des garçons aussi beaux au lycée. Ou seulement à la télé. Même à Lakecrest, notre lycée bourgeois de la côte nord-ouest du Pacifique, où tous les élèves avaient au minimum une BMW, la plupart des garçons se fichaient de leur apparence. Évidemment, certains portaient mieuxl’uniforme que d’autres. Malheureusement, c’était les frères Blackthorn qui avaient le plus d’allure dans leur chemise à carreaux gris et boutons dorés. Encore plus malheureusement, toutes les filles étaient en adoration devant eux. Tout le monde s’arrêtait de respirer au passage des frères Blackthorn, même les garçons.
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
— Ne t’inquiète pas. Il n’y en a pas beaucoup. Mais j’exige qu’elles soient respectées. Primo, pas de drogue ni d’alcool. Comme tu le sais, ce n’est pas difficile de trouver de la
marijuana en ville, mais tu as interdiction formelle d’y toucher. Secundo, pas de jurons. J’ai un enfant de six ans qui est très influençable. Je n’ai pas envie de l’entendre proférer des gros
mots. Tertio, le couvre-feu est à minuit en semaine, et à deux heures du matin le week-end. En outre, tu es censé faire ton ménage et donner un coup de main dans la maison si on te le
demande, comme nos propres enfants. Pas question de regarder la télévision tant que tu n’auras pas fini tes devoirs. Si tu amènes une fille dans ta chambre, tu es tenu de garder la porte ouverte, pour des raisons évidentes. (Il se frotte le menton, cherchant apparemment de nouvelles tortures à m’imposer.) Je crois que c’est tout. Des questions ?
— Juste une.
Je fourre les mains dans mes poches en me demandant combien de temps il va lui falloir pour se rendre compte que je suis allergique aux règlements. Quels qu’ils soient.
— Qu’est-ce qui se passe si j’enfreins une de vos putains de règles ?

Vingt-six ans plus tard

— Uno, pas de drogues ni d’alcool. Dos, pas de gros mots. J’ai une femme et trois filles, alors surveille ton langage. Très, couvre-feu à dix heures et demie en semaine, et minuit le
week-end. Cuatro, tu dois faire ton ménage et donner un coup de main quand on te le demande, comme nos propres enfants. Cinco, pas de télé à moins que tu n’aies fini tes devoirs.
Seis… (Il n’arrivait pas à se souvenir de la sixième règle imposée par son beau-père, mais ça n’avait pas d’importance. Carlos avait une règle de son cru qu’il voulait faire entrer dans le crâne de son hôte.) Interdiction de sortir avec ma fille. N’y pense même pas. Des questions ?
— Ouais. Une seule. (Le gosse se penche et plante son regard dans le sien, un sourire espiègle aux lèvres.) Qu’est-ce qui se passe si j’enfreins ne serait-ce qu’une seule de vos
putains de règles ?
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Ce n’est qu’au moment de repartir, lorsque nous
regagnons l’ascenseur vide, que j’aperçois le message
tagué sur la paroi. Je ne l’avais pas vu en montant.
Pour une autre partie,
rendez-vous dans le pub en face du New Theatre,
sur George Street. Même jour, même heure.
Je veux masquer mon trouble et contrer le rouge qui me
monte aux joues, comme un raz de marée. Steph hausse
les épaules en soupirant. Elle n’a aucun moyen de deviner
que ce message m’est destiné.
— Franchement, je me demande qui a écrit ça. Tout le
monde à Oxford sait où se trouve le théâtre. Ce n’était pas
la peine de préciser la rue !
Oh si !
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Lindsey, Brittany et moi nous sommes dirigées vers notre bungalow. Au moment de nous mettre au
lit, je leur ai dit :
— Cet anniversaire surprise, je n’en reviens toujours pas.
— Tu aurais dû voir ta tête ! s’est esclaffée Lindsey. T’étais complètement sous le choc.
— Comment as-tu pu garder le secret ?
Elle m’a adressé un grand sourire.
— Cela n’a pas été facile !
Une fois les lumières éteintes, Lindsey a murmuré :
— Hé, Kayla ! C’était quoi, ton vœu ?
J’ai rougi dans l’obscurité.
— Si je te le dis, il ne se réalisera pas.
Sauf que je n’étais pas sûre d’avoir envie qu’il se réalise. J’ignorais ce qui m’avait pris de faire ce
vœu dont les mots résonnaient encore en moi. : Je souhaite que Lucas m’embrasse.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0


Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode