Commentaires de livres faits par Laurien
Extraits de livres par Laurien
Commentaires de livres appréciés par Laurien
Extraits de livres appréciés par Laurien
Un petit texte, oui, mais violent - par sa fin, le reste n'étant pas d'une grande originalité.
Il ne montre pas "un homme dans toute l'exactitude de sa nature" comme Rousseau, mais un garçon puis un jeune homme qui ne s'est pas encore révélé à lui-même. Le récit s'arrête là où commence la vie de l'homme avec la découverte de l'amour, la passion pour l'Italie et l'enthousiasme pour Napoléon. Mais l'homme qui se révèle, c'est aussi la vocation d'un auteur qui s'affirme. Très émouvant de lire Stendhal interpeller son lecteur de 1880 sur la postérité future de ses œuvres, lui qui se croît sans génie et qui pense que personne ne le lira. Car l'amour de l'art et l'envie poétique vient du grand-père, et à travers lui de la mère. J'ai lu aussi cette oeuvre comme un Art d'être petit-fils, avec ce magnifique portrait de grand-père extraordinaire qui m'a touchée.
Il y a tout d'abord du Monsieur Jourdain dans César Birotteau, brave commerçant enrichi par le travail mais qui reste ignorant en-dehors de tout ce qui concerne son métier. Brave, oui, car s'il est parfois ridicule par ses côtés casaniers et rangés, ses phrases toutes faites, son mépris pour la littérature, il est un personnage sympathique, avec ses innovations commerciales, son amour intact pour sa femme après 20ans de mariage.
J'ai aussi pensé au Bonheur des Dames dans cette description des commerçants de Paris, mais ceux de la génération précédent les grands magasins. Birotteau invente la publicité, le commis voyageur.
Mais l'apogée est suivi d'un déclin, comme Gervaise la blanchisseuse de Zola qui est montée trop haut et trop vite. Cependant, Birotteau connaît une rédemption, et même une ascension au sens premier, puisque ce nouveau martyr meurt sanctifié.
Les personnages cyniques et cruels sont en retrait dans ce roman, ce qui est assez rare chez Balzac, et c'est la vertu qui triomphe, avec les personnages de Popinot et de Césarine notamment.
En revanche, je reconnais avoir eu du mal avec les passages très juridiques.
Le thème de l'écriture de soi et de son destin, par les autres et par soi-même, est d'ailleurs particulièrement intéressant. Chacun est mû par sa chanson, au sens de sa chanson de geste, celle qui nous transforme en héros, permettant à un troisième fils de devenir roi, à deux grands capitaines médiévaux de se rencontrer par-delà les mers, et de s'apprécier malgré les différences. Aliénor n'a ainsi plus besoin de parole, elle est devenue une légende, une legenda, puisque la moindre de ses apparitions devient un récit de chronique ou une chanson de troubadour. Aélis est émouvante à côté, elle qui n'a pas droit à sa propre chanson, elle qui est rejetée des histoires.
Une "affaire", oui. Affaire de police, affaire de justice, où les intérêts privés et politiques se mêlent dans cette période politique troublée. Au milieu de toutes ces intrigues, l'idylle amoureuse est peu développée, ce qui tient aussi au caractère effacé des deux - ou trois - amoureux de Laurence. C'est un beau personnage féminin que peint Balzac ici, une femme prête à tout pour sauver ceux qu'elle aime, mais irrésolue pour se décider en amour. Il y a d'ailleurs une inversion de genre, entre la femme intrépide décrite avec un caractère masculin, qui chasse, s'intéresse à la politique, et est prête à l'action violente, et les jeunes hommes qui ne prennent aucune décision par eux-mêmes, dépendent des autres, et sont finalement des princesses à délivrer. D'ailleurs, le conte peut-être en partie un élément pour comprendre ce récit, avec ses forêts et ses ogres - même si Michu, malgré son regard ténébreux et sa barbe rousse, se révèle totalement dévoué à ses maîtres.
Une petite nouveauté, on sent pour la première fois que le temps passe, que l'histoire avance : certains pensent à la retraite, et d'autres voient leurs adolescents les contester. Certes, la génération des héros n'est pas remplacée, mais elle est contestée par les plus jeunes qui se rapprochent et revendiquent leur place dans le monde. C'est en cela que cet album reflète en partie l'air du temps, plus qu'avec la reprise des petites phrases des politiciens.
Un texte qui n'est donc pas indispensable...
Mais le récit bascule avec la rencontre de Godefroid avec le malheur et la misère, face au dévouement sublime d'un père et d'un fils. Il y a un peu de pathos, une forme de cynisme aussi, mais Auguste et son grand-père sont, eux, de beaux personnages.
Un récit trop long, mais aux très belles 150 dernières pages.
C'est une des choses que je reproche à cette œuvre, c'est une longue description plutôt qu'un récit, les personnages parlent plutôt qu'agissent. Et quelle description datée... Du paternalisme pour la famille - les femmes doivent se marier, faire des enfants et obéir à leur mari, les bourgeois éduqués savent, seuls, ce qui est bon pour les paysans assimilés à des sauvages ignorants. C'est une ode au légitimisme et à la religion catholique.
Quelques lueurs, non de grâce, mais des passages qui m'ont beaucoup plus touchée au milieu de ces longs discours : le personnage de la Fosseuse, qui apporte enfin de l'émotion, la description trop brève en revanche de la beauté des montagnes, le récit de la l'ancien grognard de la Garde impériale, qui a des accents de Flambeau de l'Aiglon - ou du récit de Waterloo des Misérables.
Laureneb a ajouté une critique
Gaudissart II de Honoré de Balzac
Un nouveau petit texte (20 pages) écrit par Balzac pour décrire un type. Gaudissart représentait les commis-voyageurs à leur apogée - et à leur déclin chez Arthur Miller. Ici, Gaudissart est devenu un type, celui du vendeur, non pas de grands magasins, le concept n'existe pas encore, mais de mode dans les petites boutiques - celles qui seront justement concurrencées par les grands magasins et qui périssent dans Au Bonheur des Dames.
Ce n'est pas une véritable nouvelle, il n'y a ni personnage ni intrigue, mais l'exposé d'un caractère, celui du marchand prêt à tout pour vendre, et celui de l'acheteuse, bourgeoise ou grande dame, qui se fait manipuler par les astuces commerciales. Il n'y a toutefois pas la finesse d'analyse de Zola sur la psychologie des consommatrices, puisque Balzac se centre sur les vendeurs.
Un texte vite écrit, qui se lit vite aussi, mais avec le sourire.
Balzac s'inscrit donc dans certaines théories de son siècle, paternalisme et culte du progrès, mais avec un paternalisme plein de religiosité lourd à supporter pour une lectrice moderne comme moi. Le curé Bonnet est, comme le Médecin de Campagne, tellement parfait et dévoué à ses paroissiens qu'il perd de l'intérêt, trop inhumain - alors que Balzac nous habitue à des personnages complexes.
C'est cependant le cas de Véronique, même si on comprend assez vite ses raisons d'agir, Marie-Madeleine pècheresse que tous prennent pour une sainte alors qu'elle est la plus coupable - mais aux riches, il sera beaucoup pardonné...
Je rajoute quelques mots sur la lettre de Gérard, où celui-ci se plaint des grandes écoles françaises qui "produisent" les élites, fonctionnaires, scientifiques ou ingénieurs, en les forçant à s'abrutir pour le concours, et en les détruisant en n'employant pas leurs connaissances de manière utile. Des mots que réutiliseraient certains de nos politiciens actuels...
Mais j'ai justement apprécié que l'ouvrage ne s'adresse pas aux spécialistes de comics, aux membres les plus ultras des fandoms, bien au contraire. Il est accessible à tous. Et, en tant qu'historienne, j'ai bien aimé découvrir toute la richesse du contexte derrière chaque oeuvre. Chaque personnage parle de son époque et de ses combats, la lutte pour les droits civiques, l'émancipation des femmes, la lutte contre les excès du capitalisme...On est loin d'une réduction souvent simpliste faite par les détracteurs du genre. L'auteur évoque aussi l'importance des scénaristes et dessinateurs, qui reflètent leurs idées, leurs peurs ou leurs engagements.
J'ai donc maintenant très envie d'en savoir plus sur Red Sonja, une combattante barbare capable de vaincre Conan, tout en assumant ses désirs de femme...
Mais George Sand livre néanmoins un portrait assez sociologique des ouvriers, de la classe ouvrière même, bien que le concept n'existe pas encore. Elle illustre métaphoriquement les théories économiques de l'ascension sociale et du ruissellement des richesses, puisque les riches sont en-haut, dans la ville lumière littéralement, et les pauvres en-bas, au fond du Trou, dans une ville noire, polluée et malsaine. Les ouvriers ambitieux rêvent de s'élever socialement et physiquement, et les riches honnêtes peuvent être charitables et déverser leurs bienfaits.
Alors, certes, la romance est assez fleur bleue, l'histoire est pleine de bons sentiments et les rebondissements sont prévisibles. Mais j'ai découvert une autre facette de George Sand, que je voyais plus comme une spécialiste des campagnes figées dans un modèle immuable. Ici, elle peint sa société dans son côté contemporain.
J'ai peut-être aussi moins apprécié cette lecture parce que Balzac est moins à l'aise pour décrire la vie rurale que la bourgeoisie de province ou les salons parisiens qu'il connaît bien mieux. D'ailleurs, ce titre "les paysans", suggère une intrigue qui serait le récit d'une chouannerie, ce qui n'est pas vraiment le cas. Les personnages principaux, ce ne sont pas les paysans, qu'on voit très peu, mais plutôt les notables de l'arrondissement, ceux qui manoeuvrent dans l'ombre en manipulant les autres pour s'enrichir personnellement ou gagner en influence. Et là, Balzac est plus à l'aise, il retrouve ce qu'il connaît et maîtrise.
Ayant lu récemment la biographie De Balzac par S. Zweig, j'ai aussi forcément pensé à des aspects autobiographiques, avec le personnage de l'écrivain pauvre, Blondet, amant d'une femme riche et noble, qui finit finalement par l'épouser, par désir, certes, mais aussi pour récupérer l'héritage. Une sorte de mise en abîme par rapport à la propre relation entre Balzac et Mme Hanska ?
En tout cas, je vais poursuivre les Scènes de la vie parisienne avant de retourner à la campagne avec Balzac...
Cependant, j'ai trouvé ce livre presque trop court pour approfondir toutes ses thématiques. Le thème est si rare que j'aurais aimé en savoir plus.
Comme une autre série très médiatique de ces dernières années avec un trône, des dragons, de la glace et du feu, la série télévisée La Servante écarlate s'est écartée de son matériel original, proposant des saisons suivantes à sa première série qui suivait le roman. Et la qualité baisse au fur et à mesure.
Or, la grande réussite du premier roman était de maintenir une ambiguïté sur le sort de l'héroïne, on ne savait pas si elle s'était échappée ou si elle avait été capturée. C'est pour cela que ce texte n'est pas vraiment une suite, on ne reprend pas avec le même personnage, ce qui est une bonne chose. Les trois voix ont chacune leur propre personnalité, mais malheureusement, on devine trop vite leurs identités et leurs relations entre elles. S'il est intéressant de rencontrer d'autres personnages avec des statuts différents de celui des Servantes, on n'en sait toujours pas plus sur l'instauration du régime, et sa chute n'est qu'annoncée en prolepse plutôt que décrite.
Dans le 1er tome, le colloque des historiens permettait de retrouver un peu d'espoir et de légèreté avec une lecture éprouvante, ici, le ton badin apparaît en décalage par rapport aux épreuves traversées par les héroïnes.
Une lecture qui n'apporte donc pas toutes les réponses, qui suscite même d'autres questions, moins éprouvante que le premier tome et moins profonde - en apparence.
Il n'en reste pas moins que ce sont à nouveau des portraits de femmes, où les hommes n'ont presque pas de place ni de rôle - c'est rare dans la littérature. C'est aussi une lecture qui résonne avec certaines actualités et fait réfléchir, le combat féministe n'est pas gagné. Et surtout, je veux retenir le personnage anonyme au départ, celle qui écrit ces carnets, ces testaments, femme complexe, sans manichéisme, avec ses propres fêlures, sa foi hypocrite, mais finalement son combat pour survivre dans un nouveau monde et avoir son propre pouvoir dans un régime qui lui ôte toute responsabilité par le fait même qu'elle soit une femme.
Pas de véritable intrigue donc, juste un prétexte pour montrer toute l'hypocrisie, les mensonges et les intrigues de Paris, des bas-fonds aux sommets du pouvoir. On croise rapidement quelques figures connues.
C'est sûrement un ouvrage bouclé rapidement par l'auteur pour éponger ses dettes, qui reprend des idées déjà exprimées dans d'autres de ses romans, sur l'art, les prostituées, le pouvoir, les journalistes...
Pas la lecture de la Comédie Humaine à privilégier donc.
Néanmoins, cette oeuvre permet de découvrir de façon presque sociologique et historique le Canada qui se transforme des années 40 aux années 90, de ses paysages naturels avec lacs et maisons de famille qui cachent bien des secrets - comme dans le roman Faire surface, à ses villes qui s'urbanisent et s'enrichissent, s'uniformisent aussi, et jusqu'aux portraits des Canadiennes. Car oui, on retrouve le thème principal de l'oeuvre de l'auteure : l'émancipation des femmes. Qu'elles soient femmes d'affaires, mères de famille, jeunes amoureuses, elles doivent toutes à leur manière se battre dans un monde d'hommes.
Parmi toutes, je retiens l'image de Ronette, pauvre innocente victime d'une forme de lutte des classes insidieuse, Julie fascinée par son mentor avant de comprendre qu'elle doit prendre sa liberté, et l'amie de Molly qui séduit les hommes pour venger son amie assassinée, victime de féminicide comme on dit aujourd'hui. Des petites touches qui permettent de rendre hommage aux femmes dans toute leur diversité.
Mais face à ces trois exceptions, que de monstruosité ! Balzac plonge dans les horreurs de l'âme humaine où tous, de la simple concierge à l'avocat, au commerçant, au médecin ou au grand bourgeois, ne sont mus que par l'ambition ou l'avarice.
Ce roman emprunte à de nombreux codes du roman policier, mais on sait à l'avance qui est l'innocent et qui seront les coupables, tous les autres qui s'unissent pour se partager un héritage, alors que le mort ne l'est pas encore... Quant au portier, lui, il est assassiné dans la quasi indifférence de sa femme et du quartier, personne ne soupçonne qu'il y a crime.
Oui, un roman sombre et désespérant de Balzac, passionnant même si c'est le vice qui triomphe.
Sauf que ce qui est annoncé ne tient pas ses promesses... Peut-être parce que les premiers chapitres, ceux qui permettent justement l'uchronie en exposant les événements qui divergent, sont trop allusifs et rapides pour que j'ai ressenti de l'attachement pour les personnages. L'origine de l'uchronie apparaît donc improbable, et même impossible, ce qui fausse dès le départ la lecture.
Le reproche sur les personnages est récurrent : les Incas n'ont pas de sentiments ou de personnalité qui puissent les rendre "vivants" - sauf le seul personnage féminin ayant une importance relative, la princesse cubaine. Certes, c'est pour montrer l'étrangeté, le décalage, mais on ne comprend guère leurs motivations du coup, la rivalité entre les deux frères n'est pas assez creusée pour être une raison psychologique. Cela tient aussi au fait du rythme trop rapide de l'intrigue qui avance sans s'arrêter. Il n'y a que les derniers chapitres autour de Cervantès présentent des personnages avec du coeur, mais ils n'arrivent qu'à la fin, sans véritable lien avec le reste.
Enfin, j'ai eu l'impression d'un trop-plein, l'auteur s'amuse à jouer avec les personnages historiques de l'époque, mais comme s'il fallait que tous apparaissent, de Michel-Ange à Lorenzaccio, de François Ier à Mélanchton que l'auteur n'a pas mis par hasard.
Donc une idée formidable comme point de départ, mais un roman trop rapide aux personnages sans âme.
J'ai cependant décidé de lire celui-ci après avoir lu la biographie de Balzac de S. Zweig qui le considérait comme un très bon roman. Alors oui, les passages du début où le Narrateur décrit son pensionnat sont assez intéressants, plus d'un point de vue historique et sociologique que littéraire d'ailleurs, et savoir grâce à Zweig que ces passages sont en partie autobiographique ajoute un plus. Je m'attendais même à ce que l'amitié très forte entre ces deux garçons évoluent en relation amoureuse...
Mais ensuite, ce sont des chapitres très longs, reprenant les théories mystiques de Louis. J'avais déjà eu beaucoup de mal avec ce genre de passages dans Seraphita. Je comprends ce que veut faire Balzac, Zweig m'a appris que ce Traité de la Volonté qui occupe Lambert est directement inspiré par les propres théories du jeune collégien Honoré, mais cela n'a pas de place dans un roman, qui du coup n'a pas d'intrigue.
Mais Balzac a aussi connu beaucoup de "misères" et "d'illusions perdues", dans les domaines amoureux et financier. Comme beaucoup de ses héros, il a conscience de sa force, de son génie. Mais il se laisse emporter par son imagination, il rêve plus sa vie qu'il ne la vit, comme le montre sa relation compliquée avec Mme Hanska. Ce génie peut se révéler snob, dépensier, menteur...
Balzac est un Titan, aux forces de travail prodigieuses, et Zweig le compare avec raison d'un bout à l'autre avec Napoléon. Les derniers mots du livre sont ceux de Victor Hugo, autre géant du siècle, qui le compare justement à Napoléon, leur gloire leur survivra dans l'avenir.
Une lecture passionnante, où Balzac est aussi intéressant que certains des ses héros, à la fois mesquin, drôle et émouvant. Un complément indispensable à la lecture de ses oeuvres, par un autre très grand écrivain.
L'autre intérêt réside dans la description de la Révolution par le regard de paysans isolés, chez qui les nouvelles arrivent avec plusieurs jours voire semaines de retard, qui s'enthousiasment qui s'effrayent, qui partagent certains élans patriotiques ou l'amour de la liberté, mais qui regardent aussi le côté pratique : quelles terres acheter ? à quel prix ?
Un regard différent donc sur les grands événements, dont l'originalité vient du décalage.
Je ne dis pas la peinture fine des sentiments et le style délicat de l'auteur. Mais j'ai eu du mal avec l'intrigue, ou plutôt avec sa résolution. L'identité du coupable n'est pas vraiment un mystère, on le devine très vite. Et pour une lectrice contemporaine, où on parle enfin des abus et des violences que subissent les femmes, le dénouement semble trop rapide. Je comprenais la marquise qui repousse son prétendant en le traitant de diable, je ne peux pas la comprendre quand elle le revoit comme un ange.
Cependant, j'ai peut-être eu tort de lire cette nouvelle après Une histoire sans nom de Barbey d'Aurvilly, qui, avec un sujet assez proche, livre un récit de violence et de haine entre une mère et sa fille, avec le poids de la religion et de la dévotion. A côté, par contraste, j'ai trouvé cette nouvelle - plus courte, certes, moins forte.