Jules Vallès, jeune bachelier, ne trouve pas de travail pour une raison bien simple : " J'ai dix ans de colère dans les nerfs, du sang de paysan dans les veines, l'instinct de révolte... ne voyant la vie que comme un combat, espèce de déserteur à qui les camarades même hésitent à tendre la main, tant j'ai des théories violentes qui les insultent et qui les gênent ; ne trouvant nulle part un abri contre les préjugés et les traditions qui me cernent et me poursuivent comme des gendarmes. " Dans ce deuxième volume autobiographique, entre L'Enfant et L'Insurgé, Jacques Vingtras le réfractaire manifeste au Quartier latin, échafaude avec ses amis mille projets révolutionnaires. L'écriture est enflammée, pleine d'humour. La Commune se profile à l'horizon. En attendant il faut vivre : il sera pion.
Au secours, donc, les fils de pauvres ! ceux dont les pères ont été fauchés par la Réquisition ! Au secours, les descendants des sans-culottes ! Au secours, tous ceux dont les mères ont maudit l'ogre de Corse ! ceux qui étouffent dans les greniers, ceux dont les Lisettes ont faim ! Au secours !...
C'est un excellent chef-d'oeuvre que nous offre encore Jules Vallès ! Ce livre se laisse lire tout seul tant il est bien écrit, plein de profondeur, de vie, d'ironie et d'humour, mais aussi, hélas ! tant il est encore d'actualité...
« Le bachelier » est un roman à la construction quelque peu déstructurée où le fil conducteur demeure la démonstration que le statut de bachelier en 1850 ne permettait aucunement de faire fortune ni même de trouver un emploi. Jules Valles qui remet en cause le système éducatif d’alors où la violence dans le milieu scolaire et familial et le bourrage de crâne prévalaient sur l’acquisition d’un esprit critique ; de désillusion en désillusion, Valles ne trouvera que dans la lutte sa raison de vivre. « Le Bachelier » serait, après « l’enfant », une phase d’analyse pour justifier « l’insurgé » dans lequel Valles, en insoumis, s’engagera résolument vers la contestation et la révolution avec le rôle important qu’on lui connaît dans les évènements de la Commune.
Un deuxième tome identique au premier, on retrouver à peu de choses près les mêmes anecdotes que dans '' L'enfant'' mais cela reste un livre qui se lit vite et agréable.
Suite de *l'enfant* (et suivi par *l'insurgé*) dans la serie "autobiographique" de jules Vallès où on assiste aux débuts malheureux de l'auteur dans la vie parisienne
Résumé
Jules Vallès, jeune bachelier, ne trouve pas de travail pour une raison bien simple : " J'ai dix ans de colère dans les nerfs, du sang de paysan dans les veines, l'instinct de révolte... ne voyant la vie que comme un combat, espèce de déserteur à qui les camarades même hésitent à tendre la main, tant j'ai des théories violentes qui les insultent et qui les gênent ; ne trouvant nulle part un abri contre les préjugés et les traditions qui me cernent et me poursuivent comme des gendarmes. " Dans ce deuxième volume autobiographique, entre L'Enfant et L'Insurgé, Jacques Vingtras le réfractaire manifeste au Quartier latin, échafaude avec ses amis mille projets révolutionnaires. L'écriture est enflammée, pleine d'humour. La Commune se profile à l'horizon. En attendant il faut vivre : il sera pion.
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