Le Rêve de Ryôsuke

J'ai aimé cette lecture, j'ai aimé rencontrer puis suivre Ryôsuke et ses camarades, son exploration d'une petite île et sa rencontre avec les chèvres.

Les personnages ont tous vécu des choses différentes, et j'ai aimé en apprendre plus sur eux, notamment Ryôsuke et ses penchants suicidaires, ses tourments.

Ce livre est aussi une ode à la nature, une véritable remise en question sur nos habitudes avec les animaux (les tuer pas exemple), qu'ils soient des poissons ou des chèvres, la nécessité ou non de les tuer...

Et aussi une ode au fromage de chèvre, avec tout les détails de sa fabrication, mais pas de façon trop protocolaire non, c'est vraiment bien décrit, au fur et à mesure du récit, c'est très intéressant, et cela m'a donné plus d'une fois pendant ma lecture envie de goûter au fromage que Ryôsuke et Hashi (je ne suis plus sûr du nom) préparent, alors que je n'aime pas le fromage de chèvre...

La France y est aussi beaucoup citée puisque c'est le pays du fromage, et j'ai apprécié que des personnages japonais fassent référence à notre pays pour sa qualité des fromages, sont savoir faire...

Une bonne lecture donc globalement, qui n'est pas indispensable mais vu que c'est court, cela m'a permis de changer de mes lectures habituelles, quelque chose de plus léger.

Un peu déçu, j'ai décrochée a la page 154.. ce n'ai pas mon roman préféré de Sukegawa. Spoiler(cliquez pour révéler)J'aime trop les chèvres pour m'emballer sur un livre ou la tradition est de les consommer :'-(

Encore un excellent roman de Sukegawa. Il nous emmène toujours vers des sujets intéressants et très atypiques. C'est fait avec douceur, poésie et intensité.

Ce livre est agréable à lire mais je n’ai pas été très touchée par l’histoire et ses personnages ; l’univers centré sur les chèvres et le fromage n’était peut-être pas fait pour moi.

Tout comme pour Les Délices de Tokyo, je reste fascinée par la capacité de Durian Sukegawa à partager son amour de la nature et de la cuisine, deux thèmes que j'affectionne particulièrement moi aussi et qui me touchent beaucoup à la lecture de ses livres. J'aime aussi énormément sa capacité à nous livrer des personnages torturés, sans cesse à la recherche de leur voie.

Par contre, comme pour le premier roman, je reste un peu désarçonnée par la fin qui manque encore une fois cruellement d'un petit épilogue. J'ai encore plus eu l'impression de m'arrêter en chemin même si je comprends que l'auteur puisse considérer, tout comme son personnage principal, être arrivé au bout du chemin, ça reste un peu frustrant de ne pas vraiment savoir.

J'ai trouvé ce livre magnifique.

Il nous parle de la difficulté de faire son deuil, grandir, trouver sa voie, poursuivre un rêve.

J'ai été complètement prise par l'histoire et je me suis beaucoup attachée aux personnages, en particulier à Ryôsuke.

J'ai adoré l'ambiance un peu mystérieuse, le temps comme ralenti, les paysages que j'imaginais, si bien décrits par l'auteur, à la plume pure et poétique.

Chronique complète à retrouver sur mon blog :

http://tralilou-lit.over-blog.com/2019/04/le-reve-de-ryosuke.html

Alors n'ayant pas l'habitude de lire des livres écrits pas des auteurs japonais, je ne m'attendais pas à grand chose. J'ai découvert un joli livre, une belle histoire, des personnages attachants malgré la dureté de la vie sur l’île. Un joli parcours de vie, un désir de vouloir s'accomplir malgré les autres, malgré les difficultés de vie. Du côté négatif, je trouve le livre assez prévisible, mais on se laisse attendrir par ce Ryosuke et son souhait de faire du fromage de chèvre.

Hum... j'avais hésité à acheter ce livre parce qu'il m'inspirait moins que celui que tout le monde connait, "Les Délices de Tokyo".

Comme je l'avais prévu, j'ai été beaucoup moins emportée.

Les personnages manquaient de substance pour moi, c'était caricaturé, sans profondeur et décevant. Je me suis plus attachée à des chèvres qu'aux personnages principaux, c'est dire !

Je n'ai jamais été aspirée par les rêves de Hashi et Ryosuke, j'ai lu et puis c'est tout. Pour moi, la fin n'en est pas une, c'est une jolie façon d'échapper à la rédaction d'une fin, c'est tout.

La plupart des romans que je lis sont bien souvent de nationalités françaises ou américaines. J'avais donc envie de m'ouvrir à d'autres horizons, de découvrir des auteurs étrangers. C'est dans cette optique-là qu'une amie m'a conseillé "Le rêve de Ryôsuke", oeuvre japonaise.

Malheureusement, je n'ai pas du tout été sensible au charme de ce livre. Certes, je reconnais qu'il est dépaysant et que l'île d'Aburi a quelque chose d'attrayant. Un exotisme mêlée de mystères et malgré le manque évident d'hôspitalié de ses habitants, j'aurais bien été faire un tour sur ce petit bout de terre imaginaire.

Néanmoins, l'intrigue m'a laissé de marbre. Je n'ai pas du tout réussie à m'intéresser à cette histoire de fromage. Je me suis très souvent ennuyée.

Les personnages non plus ne m'ont pas convaincu. Je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir avec le personnage de Ryôsuke. Son histoire personnelle ne m'a pas émue, j'ai trouvé que ce héros ne dégageait absolument rien. Je ne me suis pas attachée à ses amis, fades et sans relief. Toshio m'a gonflé avec ses "bah alors" et certains protagonistes ont été très mal exploités comme l'institutrice ou le fils du président. Tout le long de l'oeuvre on te fait croire que ce dernier va finir par servir à quelque chose et finalement, rien...Le contremaître manquait aussi vraiment de crédibilité.

Bref, je suis bien déçue de cette lecture :(

https://aliceneverland.com/2017/06/02/le-reve-de-ryosuke-albin-michel/

Alors que Ryôsuke participe à un entretien pour être saisonnier dans le but d’atteindre l’île d’Aburi, il rencontre deux autres jeunes qui sont tout aussi perdus que lui sur la question de leur avenir, Tachikawa et Kaoru. Dès leur arrivée, ils sont pris en grippe par les habitants de l’archipel. Malgré leur habitude solitaire, les trois jeunes vont se rapprocher et s’aider mutuellement. Petit à petit, nous allons donc découvrir ce trio, mais également leurs motivations profondes ainsi que l’île, ses habitants et leurs coutumes.

Voici donc le deuxième ouvrage contemporain de Durian Sukegawa. Conquise par le pays du soleil levant depuis de nombreuses années, je me suis tout naturellement prise d’affection pour les grands auteurs étrangers dont Murakami pour n’en citer qu’un seul. Après avoir visionné beaucoup de films chinois, coréens et japonais, je suis tombée sur l’adaptation du premier livre de Durian Sukegawa, Les délices de Tokyo. J’ai d’ailleurs lu son roman l’année passée ce qui explique que je n’ai pas pu m’empêcher de foncer sur sa dernière création dès sa sortie.

Bien que ce récit soit beaucoup moins « sucré » que le précédent, il n’en reste pas moins délicieux et se déguste avec finesse. En effet, l’auteur apprécie le fait de pouvoir exprimer ses passions à travers ses écrits et comment pourrions-nous lui en vouloir d’être un homme polyvalent et passionné ? Il réussit à allier la poésie, la philosophie, la cuisine et sa fascination pour la nature. Avec ces différents ingrédients, il nous offre un pur moment de réflexion et de détente avec un ton léger, mais aussi moralisateur.

Au niveau des personnages, même si Tachikawa et Kaoru sont intéressants, ils sont tout de même légèrement laissés de côté au profit de Ryôsuke. Ce personnage est profondément meurtri et ressent un mal de vivre au quotidien. J’arrivais aisément à me le représenter, debout sur une corde raide en hauteur essayant de rester en équilibre malgré le fantôme de son passé qui le poussait à tomber. Il sait pourtant ce qu’il veut faire, mais sa personnalité et ce qui le rattache à son père l’empêche d’aller au bout des choses. Son passage sur l’île va lui permettre de voir la vie sous un nouveau jour. Il va sans s’en rendre compte, changer le destin de certains personnages tout en essayant de réaliser un rêve malgré les nombreux obstacles qu’il devra affronter. J’ai donc suivi sa lente évolution, bercée par l’observation d’une nature sauvage et par ses rencontres qu’elles soient humaines ou animales (les chèvres et le fromage sont au centre de cette histoire pour changer des haricots et des dorayaki).

Les messages sont forts et l’écriture est toujours aussi simple, sensible, démonstrative et poétique. Néanmoins, pour être un coup de cœur, il m’aurait fallu ce petit truc en plus, un peu inexplicable et propre à chacun que j’ai pu retrouver dans Les délices de Tokyo. Si vous appréciez les réflexions philosophiques, la nature et les personnages mentalement torturés mais combatifs et volontaires, ce roman comblera vos attentes.