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Il avait vu, Il avait regardé ces petites silhouettes s'agiter un peu plus bas, Il avait entendu l'odieux boucan qu'ils avaient fait. Mais Il n'était pas descendu, Il n'avait pas tenté de se les approprier, non, pas cette fois-ci. Ils étaient trois, pas très costauds d'accord, mais trois tout de même. Si un seul Lui échappait il pourrait donner l'alerte et tout deviendrait plus dur, non, non; Il allait attendre qu'une bonne occasion se présente et Il nourrirait la Bête. Celle qui Lui parlait la nuit, celle qui Lui envoyait toutes ces images atroces dans son sommeil, celle pour qui Il devait travailler. Car s'Il travaillait bien, s'il donnait à la Bête ce qu'elle voulait, beaucoup de ce qu'elle voulait, alors Il pourrait retrouver le sommeil, alors Il pourrait repartir sur les routes pour Lui et rien que pour Lui. Il pourrait aller loin de sa perfide tanière, Il irait là où Il voudrait, pour son ce plaisir. Mais il fallait beaucoup travailler pour la Bête, et déjà, alors qu'Il regardait les trois silhouettes s'éloigner avec leur moto, Il se prépara à servir la Bête.
Afficher en entierTirer un trait définitif sur ses jouets, c'était enterrer son enfance à jamais. C'était creuser ce fossé qui éloigne pour l'éternité les adultes du monde des fééries juvéniles, cela revenait à renoncer à la magie de l'enfance.
Afficher en entierDe nos jours, les scientifiques se plaisent à répéter que nous n'utilisons qu'une infime partie des capacités de notre cerveau, je crois que le chiffre actuel est de l'ordre de 30% à peine de ses facultés. Mais que se passerait-il si certaines personnes arrivent à se servir des 70% restants ? Des hommes et des femmes capables d'utiliser 100% des facultés de leurs cerveaux.
Afficher en entier– Eh bien, je songeais à tous ces gens avec qui on m’enferme, et à tous les mensonges qu’on nous apprend durant notre vie. Tu vois, Sean, vivre c’est lénifier nos raisons de faire et d’être. Tu sais ce que ça veut dire, lénifier, non ? Lénifier c’est adoucir les choses, les rendre plus « gentilles » qu’elles ne le sont vraiment.
Sean scrutait Anatole avec minutie, plongeant son regard dans celui du vieil homme.
– Je t’embête avec mes histoires de vieux, hein ?
Afficher en entierIl y eut un déclic métallique et Zach se tourna vers eux, visiblement content de lui, le cadenas à la main.
Afficher en entier"Mais revenons à nos druides. Au VII siècle, deux cents ans après avoir fondé la Confréfrie, consatant que leur svoir s'étiolait à mesure que les générations se le transmettaient, ils décidèrent de rassembler toutes leurs connaissances au sein d'un livre sacré qui deviendrait leur ouvrage de référence.
Afficher en entierVers vingt et une heures, il éteignit sa lampe, et les ombres de la chambre s'allongèrent jusqu'à la couvrir de leurs manteaux sombres. Il commença à s'endormir enfoncé sous la couette. Depuis qu'il était petit, Sean avait l'habitude de se plonger entièrement sous les draps, y compris la tête. Ainsi, si quelques monstres venaient à passer par là, avec un peu de chance ils ne verraient qu'un lit et pas d'enfant à dévorer. Sean se laissait un petit trou pour respirer et accessoirement pour voir
Afficher en entierElle passa entre les rayonnages et s'arrêta sur une rangée de livres dont les tranches paraissaient très vieilles et abîmées. Elle lut rapidement les titres aux consonances étranges
Afficher en entierTom se leva trop précipitamment et il dut se maintenir un instant au mur pour ne pas tombe. Il prit son blouson en cuir et il s'en alla vers la sortie. Sean voulut le rattraper, mais Zach le retint par la manche :
- Laisse-le. De toute façon je crois qu'il a eu sa dose pour aujourd'hui, on en reparlera une autre fois.
Afficher en entierSa main l'irrita de nouveau et i l'écarta du mur. Il soupira longuement et il lui sembla que son souffle déchirait l'obscurité, avertissant l'usine tout entière qu'il était perdu dans les sous-sols. Le mot perdu résonna dans sa tête, et sa gorge se serra.
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