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Le baiser d'Angelo Navarro



Description ajoutée par TerverChante57 2020-07-06T22:31:57+02:00

Résumé

En tant qu'héritière de la puissante famille Montero, Pia sait ce qu'on attend d'elle : un mariage avec un aristocrate de son rang. Or, à l'occasion d'un bal masqué, elle perd la raison sous le regard d'un inconnu, mystérieux et envoûtant. Un baiser, une étreinte passionnée, et voilà qu'elle lui offre son innocence....Une folie d'autant plus grande que, bientôt, Pia découvre que son amant d'une nuit n'est autre qu'Angelo Navarro, fils illégitime d'un baron. Un homme sans naissance, entouré de scandale - le dernier qu'elle devrait fréquenter, mais le seul qu'elle désire et dont elle attend l'enfant.....

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Classement en biblio - 4 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Underworld 2020-10-02T21:52:44+02:00

** Extrait offert par Dani Collins **

1.

Pia Montero avait craint que le bal masqué organisé par sa belle-sœur ne lui paraisse interminable, et c’était bien le cas. Mais pas pour la raison qu’elle avait imaginée, cependant.

Les invités avaient saisi l’occasion pour échanger leurs traditionnels smokings et robes de soirée contre des tenues plus originales. Les femmes tournoyaient dans des jupes amples et bariolées, coiffées de perruques et d’extravagants chapeaux à plumes. Les hommes, eux, arboraient vestes en brocart colorées à épaulettes et poignets en dentelle, bas et pantalons courts. Il y en avait même qui avaient revêtu le traditionnel costume des toréadors.

Les masques étaient de véritables œuvres d’art. Il y en avait avec des oreilles de chat, des becs d’oiseau, des têtes de renard ; certains d’entre eux couvraient le visage entier, d’autres faisaient partie intégrante d’un chapeau de bouffon auquel étaient suspendues des clochettes. D’autres encore étaient faits de verre soufflé vénitien, ou bien de dentelle, ou de satin, et décorés de plumes, de perles ou de paillettes.

Les plus beaux costumes seraient primés, mais Pia avait choisi de ne pas participer à ce concours. Elle portait pour la circonstance une élégante robe bleu indigo, mais plutôt discrète, sous une veste en velours violet. Des yeux de chat, des notes de musique et des pétales de rose étaient peints sur son masque de soie.

En regardant s’éloigner une femme au visage dissimulé derrière une grande fleur en tissu, elle regretta de ne pas avoir opté elle aussi pour un masque couvrant le visage en entier. Cela lui aurait permis de cacher ses émotions, au lieu d’arborer cette expression distante qu’elle avait façonnée devant son miroir, dès l’internat, époque où elle cherchait à tout prix à cacher ses sentiments, et à ne surtout pas se faire remarquer.

Que de fois avait-elle entendu des filles s’exclamer dans son dos : « Laissez-la tranquille, elle est timide ! »

À ces occasions, elle rougissait, rêvait de disparaître au fond d’un gouffre – et ce seulement parce que quelqu’un l’avait regardée.

Le malheur faisait fuir les gens, Pia avait eu maintes fois l’occasion de le constater. Elle avait passé seule toute son enfance, trop maladroite pour se lier d’amitié, et aussi trop brillante, ce qui donnait d’elle l’image d’une rivale très studieuse et supérieure à tous ses camarades.

Son ascendance ne l’avait pas aidée. Issue de l’aristocratie espagnole, elle était la fille des ducs de Castellon. Son père, innovateur dans le domaine des métaux industriels, avait été élu député au Parlement où il jouissait d’un profond respect. Cela s’était produit une fois que ses fils avaient atteint l’âge de diriger l’entreprise familiale, devenue une puissante multinationale.

Pia ne manquait pas de charme. Elle était ce que l’on appelle une jolie femme, bien qu’elle ne cherche jamais à attirer l’attention sur elle. Elle évitait par exemple de trop se maquiller ou de porter des vêtements originaux mettant son corps en valeur, consciente qu’il était inutile qu’elle essaye de plaire puisque sa mère finirait par lui trouver un mari.

Ce que La Reina Montero était précisément en train de faire, transformant ainsi aux yeux de sa fille cette soirée en un événement des plus pénibles.

— Mère, j’aimerais ne pas précipiter les choses et attendre janvier, moment où je soutiendrai ma thèse, lui dit-elle.

Si elle s’attendait à ce qui allait suivre, la moue de désapprobation de sa mère ne la contraria pas moins pour autant.

Ses deux frères, ingénieurs chimistes, ne s’étaient pas mariés avant la trentaine. De l’avis de sa mère, Pia perdait « ses meilleures années » en prolongeant ainsi ses études.

— Ces choses-là ne se font pas en un jour, insista celle que beaucoup appelaient La Reina. Il faut que tu manifestes ton intérêt, Pia. Était-ce bien avec l’héritier des Estrada que tu parlais à l’instant ?

Oh non ! de grâce… Bien que plutôt agréable, Sebastián était un véritable moulin à paroles.

— À mon avis, sa nature extravertie équilibrerait la tienne, qui est exactement l’inverse. Il faudra d’ailleurs que tu y travailles, ma fille, afin de pouvoir organiser des soirées comme celle-ci.

Vous devriez parler plus fort encore, mère…

— Allons sous le chapiteau ! reprit la duchesse de Castellon. Nous pourrons ainsi voir qui est intéressé par quoi, à cette vente aux enchères.

Sur ces mots, elle écarta en soupirant son masque qui, pareil à une lorgnette, était monté sur une tige.

— Je n’aurais jamais dû accepter d’assister à un événement aussi puéril que ce bal costumé, observa-t-elle, contrariée, avant de remettre son masque. Quelle idée !

— Les convives ont l’air de bien s’amuser, en tout cas, répliqua Pia tandis qu’elles approchaient de la grande tente, qui bruissait des rires et des bavardages de ceux qui découvraient les objets mis en vente à l’occasion de cette soirée de bienfaisance.

Pia, qui avait de tout temps observé le comportement de ses semblables, se demanda pourquoi le fait d’être déguisé provoquait toujours chez les gens un tel accès de bonne humeur. Serait-ce la nostalgie des jeux de l’enfance ? Difficile pour elle de se prononcer sur ce sujet, car sa propre jeunesse n’avait jamais rien eu de léger. Elle se rappelait avoir été élevée dans un cadre rigide, somme toute assez proche de la vie d’adulte.

— Poppy s’est bien débrouillée, déclara La Reina, désignant d’un geste du menton sa nouvelle belle-fille.

Poppy avait réussi à rassembler pour l’occasion des grands crus aux millésimes rares, tout comme des bijoux anciens, des forfaits spa, et des billets VIP pour des spectacles de Broadway ainsi que du West-End.

Pia regarda autour d’elle et s’interrogea. Le port du masque avait-il pour effet d’endormir la prudence, d’inciter à prendre des risques ? Au même titre que les réseaux sociaux permettaient à tout un chacun de se soustraire aux face-à-face, et encourageaient ainsi les utilisateurs à s’exprimer plus librement ?

Elle se sentait en tout cas, elle, libre d’observer en toute liberté les personnes rassemblées là. Dissimulée derrière son masque, elle regarda un couple qui discutait de l’achat d’un article. Selon la femme, l’objet en question était trop fastueux, mais l’homme insistait, affirmant qu’il l’aimait et souhaitait le lui offrir.

Ce genre d’échange fascinait Pia. Cela lui rappelait la tendresse qui existait entre ses frères aînés et leurs épouses, ce besoin qu’ils avaient de se faire mutuellement plaisir. Leurs mariages respectifs avaient tous deux débuté par un scandale, mais ils avaient su construire des unions fortes, inébranlables, suscitant en elle le désir de trouver à son tour, un jour, un amour pareil. Or, on attendait d’elle qu’elle épouse quelqu’un de son rang.

Elle refoula le soupir qui lui montait aux lèvres et redressa les épaules. Après tout, accomplir son devoir ne relevait pas vraiment du sacrifice. Il s’agissait d’une décision raisonnable destinée à profiter à tout le monde, y compris à elle-même. Ses rares tentatives destinées à trouver l’âme sœur s’étaient jusque-là soldées par des échecs, ce que n’appréciait guère la perfectionniste qu’elle était. Quoi qu’il en soit, l’amour et la passion représentaient pour elle des concepts totalement étrangers.

Elle détourna le regard du couple et, reprenant sa marche, heurta par mégarde un homme qui était en train de reposer un stylo à côté de l’un des objets mis en vente, un tableau. Le contact fut bref, léger, mais provoqua en elle une réaction d’une force étonnante. Comme l’inconnu lui posait les mains sur les épaules pour l’immobiliser, elle eut l’impression de recevoir une décharge électrique dans tout le corps.

Le souffle court, elle cligna des paupières. Les masques qu’ils portaient réduisaient leur champ visuel, et étaient sans nul doute à l’origine de cette collision. Car elle n’était ni idiote ni aveugle, et il ne semblait pas l’être non plus. Quelques secondes lui avaient suffi pour deviner en lui un être débordant d’énergie, mais qui savait également se contrôler.

Pia n’avait pas pour habitude de porter un jugement aussi hâtif et précis sur ceux que le hasard plaçait sur sa route. C’est pourtant ce que suscitait en elle cet homme qui se tenait tout près d’elle. Si près qu’elle sentait la chaleur irradier de son corps. Un parfum d’air frais et d’agrumes émanait de lui, comme s’il venait de traverser un grand jardin avant d’arriver là.

Qui était-il donc ?

Son tricorne était orné d’une fine bordure blanche. Elle posa le regard sur la veste en brocart noir qu’il portait sur une chemise, elle aussi noire, tout comme son pantalon étroit, rentré dans des bottes hautes de la même couleur.

Un pirate, songea-t-elle, observant le masque en porcelaine blanche qui cachait en partie son visage. En partie seulement, car elle pouvait voir sa barbe d’un brun foncé, identique à la teinte des cheveux courts qu’elle apercevait sous le tricorne. Elle avait du mal à distinguer la couleur de ses yeux, mais lorsque leurs regards se croisèrent, elle retint son souffle.

Ils étaient toujours très près l’un de l’autre, et elle eut soudain l’impression que le temps s’était figé. En général, les gens détournaient vite leur attention d’elle pour la porter sur quelqu’un qu’ils jugeaient plus intéressant. Et cela convenait très bien à Pia, qui préférait passer inaperçue. Ce soir-là, son masque lui donnant une toute nouvelle assurance, elle ne chercha pas à fuir, à se dérober à l’emprise qu’exerçait sur elle cet inconnu à fière allure.

Grand et bien bâti, celui-ci était doté d’un physique qui ne laissait certainement pas indifférentes la plupart des femmes. Qu’elle y soit elle aussi sensible ne manquait pas de l’étonner. Mais elle ne pouvait nier que, de façon pour le moins surprenante, cet individu dont elle ignorait tout l’attirait.

— Excusez-moi…

La voix féminine qui venait de retentir derrière elle la ramena à la réalité, ou plus précisément à la raison. La femme souhaitait enchérir sur la photo en noir et blanc d’une célèbre actrice. Et celui qui avait occupé toutes les pensées de Pia durant ces dernières secondes lui lâcha soudain les épaules, puis s’éloigna. Il disparut dans un bruissement de soie, celui de sa grande cape noire, et elle eut alors l’impression qu’autour d’elle les bruits s’amplifiaient de façon surprenante.

Elle avança de quelques pas et, d’instinct, tourna la tête vers la sortie au moment où l’homme quittait la tente. Toujours sous l’effet troublant de cette brève rencontre, elle rejoignit l’endroit où était posée la liste des participants aux enchères. Elle la balaya d’un bref regard et constata que tous ces noms lui étaient familiers, sauf le dernier sur la liste. La tête penchée en avant, Pia parvint à lire « Anonyme ». Celui qui n’avait pas décliné son identité proposait une somme quatre fois supérieure à l’offre précédente.

— Comment cela fonctionne-t-il, au juste ? demanda Pia en montrant la dernière enchère à sa mère qui venait de la rejoindre.

Constatant que sa main tremblait, elle s’empressa de l’enfouir dans les plis de sa jupe.

— Ce genre de chose se produit de temps en temps, lui expliqua la duchesse avec un petit haussement d’épaules. Quand un homme veut faire un cadeau surprise à sa femme, par exemple.

Ou quand il préfère lui cacher quelque chose, songea Pia. Si elle n’était pas d’un naturel cynique, elle n’était pas non plus naïve au point d’ignorer les aspects négatifs des mariages arrangés.

— Il confiera ces « détails » au commissaire-priseur, enchaîna sa mère. Il s’agit là d’un geste risqué, qui peut se révéler coûteux. D’autres convives voudront peut-être le punir pour avoir cherché à se réserver l’objet.

— C’est le prix à payer, je suppose.

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Date de sortie

Le baiser d'Angelo Navarro

  • France : 2020-07-01 - Poche (Français)

Activité récente

Titres alternatifs

  • Bound by Their Nine-Month Scandal - Anglais
  • Bound by Their Nine-Month Scandal (The Montero Baby Scandals #3) - Anglais
  • Bound by Their Nine-Month Scandal (One Night With Consequences #59 - Anglais

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