Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 728
Membres
1 013 517

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode


Extrait

Extrait ajouté par leila4046 2014-04-21T16:07:09+02:00

Benson est… Eh bien, Benson est différent. Je le vois pratiquement tous les jours. Nous échangeons beaucoup de textos et avons de longues conversations au téléphone parfois.

Et il sait. Absolument tout.

Il est le seul à tout savoir.

Être l’unique survivante d’une catastrophe majeure attire l’attention. Et les questions. Ce qui signifie devoir se remémorer : la douleur, les chirurgies, les souvenirs troubles.

Mes parents.

Il est plus simple de mentir, de dire à tout le monde que je me suis fracturé la jambe dans un accident de voiture. Personne ne questionne cette histoire. Parfois, on me dit que « je suis chanceuse d’être en vie ». Ceux qui affirment une telle chose n’ont jamais perdu un être cher. Mes médecins connaissent la vérité, de même que ma physiothérapeute, Elizabeth et, bien entendu, Reese et Jay, mais c’est tout. Ceci limite le nombre de personnes pouvant communiquer mon emplacement aux médias, qui adoreraient atterrir ici pour obtenir une histoire exclusive, même si des mois se sont écoulés depuis les événements.

En fait, j’ai raconté la vérité à Benson aussi. Ou peut-être serait-il plus juste de dire que Benson a réussi à me tirer les vers du nez. Pas tout à fait contre mon gré. Plus je me suis rapprochée de Benson et plus je voulais lui dire. Cesser de mentir. Quand j’ai enfin admis la vérité, j’ai ressenti un soulagement énorme. C’était agréable de dire la vérité. Surtout à une personne que j’ai choisie.

Je n’ai pas mentionné à Reese que j’ai déballé mon sac à Benson. J’ignore si elle serait fâchée (c’est ma vie, après tout), mais le fait de ne pas en être certaine suffit à me convaincre de ne pas lui dire.

Par ailleurs, Benson gardera mon secret.

Parfois, je pense avoir besoin de lui — avoir besoin de notre camaraderie facile —, et cela m’effraie.

Tous ceux dont j’avais vraiment besoin dans ma vie sont morts.

Dès que j’appuie sur « Envoyer », mes yeux dardent de nouveau en direction du porche où se tenaient le grand jeune homme et la fillette, mais ils sont entrés. J’essaie de chasser la sensation bizarre de mélancolie qui m’enveloppe. Je fixe la maison en espérant, je suppose, que les étrangers réapparaîtront, et au moment où je cligne des yeux, quelque chose scintille sur la porte. J’écarquille les yeux, mais l’éclat a disparu… Non, pas tout à fait disparu…

À la manière d’une ombre dans ma vision périphérique, si faible que je dois cligner plusieurs fois des yeux pour être certaine de ne pas avoir la berlue, une forme brille au-dessus de la porte. Un triangle.

Et pour une raison que je ne peux ni comprendre ni expliquer, mon cœur se met à battre la chamade

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode