Le Baiser du Dragon

J’ai l’habitude de lire tout ce qui me tombe sous la main. Ainsi, lors d’un déménagement, j’ai ramassé cet ouvrage dans les parties communes d’une cave, avec d’autres livres. Visiblement, ils étaient laissés à l’abandon et à la disposition de ceux qui les voulaient. Je me suis donc attelée à la lecture de ce roman qui était présenté comme un chef-d’oeuvre absolu. C’est bien ce que nous promet l’éditeur sur la couverture, non ? En plus, la photo de l’auteur était particulièrement réussie : une ravissante jeune femme souriante et sympathique. Alors, j’ai lu… Et quelle déception ! Une histoire confuse, des personnages désabusés, de la pornographie à toutes les pages. Si vous voulez changer votre regard sur la sexualité, n’hésitez pas, plongez-vous dans les pages où le sperme coule littéralement à flots dans les descriptions. Oui, la sexualité en devient répugnante, sale, immonde. Ne pensons même pas à l’hygiène : rien qu’à lire, il semble que les maladies sexuellement transmissibles guettent le lecteur ! Mais qui a écrit ce livre très peu féministe qui fait de la femme un dépotoir, une ordure et qui transforme l’homme en barbare repoussant ? Cela ne peut être la charmante beauté de la couverture qui en réalité est une demoiselle pistonnée, fille de ***, publiée à cause des relations de son papa, de sa petite carrière de comédienne d’autrefois, à son image de marque. À mon humble avis, elle se contente d'orner les couvertures, de prêter son joli nom à des torchons immondes. Que retenir de cet ouvrage répugnant et prolixe de descriptions affreuses ? Une histoire passionnante ? Même pas ! On n’y comprend rien du tout tellement on s’y perd. D’ailleurs, j’ai tellement apprécié ma lecture que j’en ai déchiré l’ouvrage que j’ai péniblement lu jusqu’à la moitié tout en ayant des haut-le-coeur tellement cela me faisait vomir. Je l’ai jeté à la poubelle et j’ai pensé que c’était là sa place idéale. D’habitude, je ne me sépare jamais de mes livres, même ceux que je trouve car je les adore. Je ne m’en débarrasse jamais. Jeter un livre, c’est pour moi un crime de lèse-majesté. Pour passer à l’acte, il faut vraiment le faire… mais je l’ai fait ! Grâce à Ysabelle Lacamp, j’ai détruit un livre car ce qu’il contenait, c’était vraiment trop ! Dommage que sa maison d’édition n’ait pas pensé à engager Rocco Siffredi en personne pour écrire les romans de la belle. Tout le monde y aurait gagné car je suis prête à parier qu’il écrit et décrit le sexe avec plus de délicatesse que ne le fait le véritable rédacteur de ce roman, sale… Dans tous les sens du terme. Si vous voulez perdre votre temps, votre argent (moi, heureusement, je n’ai pas payé, c'est déjà ça) et si vous voulez une expérience écoeurante, lancez-vous ! Moi, je n’ai pas du tout apprécié.

Je suis étonnée de cette lecture, au début, j'avais du mal, je me perdais un peu entre tout les personnages, je ne voyais pas où l'autrice voulait en arrivé. Après pas mal d'acharnement, je me suis prise à l'histoire, et aux personnages. Finalement belle histoire et belle fin, je ne suis pas sur de vouloir lire la suite, cette fin me suffit amplement !!

Ysabelle Lacamp nous emmène en Chine, au Moyen Age.

Elle a écrit un roman d'aventure dans lequel les personnages sont attachants.

J'ai passé un bon moment !

Une aventure romantique et épique dans une Chine du Xeme siècle sous fond de rires et situations cocasses !

Pas du tout mon style de livre...Je me suis laissée tentée par le terme Dragon...Mal m'en a pris.

Un livre au vocabulaire riche et imagé, truffé d'orgies rabelaisiennes et de batailles épiques. A lire pour rire et voyager au pays des Royaumes Combattants.

Après quelques années d'une certaine popularité qui valent au "Baiser du Dragon" et à sa suite "La fille du ciel" d'être aujourd'hui assez abondants en occasion dans certaines de leurs éditions de poche, l'auteur semble être devenue beaucoup plus discrète même si elle continue à jouer et publier.

De la sensualité. L'auteur ne mâche pas ses mots et ses scènes, et le livre doit battre quelques records quant au nombre et à la variété des descriptions imaginatives de certaines parties de l'anatomie masculine et féminine, mais l'amusement et une certaine tendresse pour la plupart des personnages prédominent, plus que la pornographie à proprement parler.

De l'humour. Sous les allures de roman historique à l'exotisme bon teint se dissimulent de nombreux clins d'œil au lecteur occidental voir plus particulièrement français, à ses attentes possibles (et probablement ici déçues) en matière de romance et de roman d'amour, notamment avec un "happy-end" narrativement parfait mais pas si happy que ça.

J'en ai retenu surtout le parcours opposé des deux fiancés.

Shu-meï en tant que jeune fille respectable est initialement tenue à l'écart d'une sexualité dont ne se privent guère les hommes de la maison, et les femmes de rang moindre sans bien sûr parler des prostituées. Jusqu'à ce qu'incidents et catastrophes s'en mêlent.

Yi-shou, le jeune homme, traverse sans grande initiative de sa part les étapes attendues de l'arrivée à l'âge d'homme. Premier combat. Première relation sexuelle...