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Nul sourire n’efface ce qu’imprime la souffrance sur un visage. Ce ne sont pas des rides : le regard est pareil. Un homme qui a souffert n’a pas forcément vieilli. La transformation est plus profonde.
Afficher en entierUn couple qui danse révèle son degré d'entente. L'harmonie des gestes du comte et de la comtesse d'Orgel, prouvait un accord que donne seul l'amour ou l'habitude.
Afficher en entierNon seulement l'amour de François était la raison mystérieuse de la préférence du Comte d'Orgel, mais encore cet amour décida son amour pour sa femme. Il commençait de l'aimer comme s'il avait fallu une convoitise pour lui en apprendre le prix.
Afficher en entierElle ressemblait aux femmes du XVIème siècle, qui fut le siècle par excellence de la beauté française, et dont les portraits aujourd'hui nous attristent ; nous nous formons un idéal si différent de la beauté des femmes, que nous ne nous retournerions peut-être pas, dans la boutique d'un joaillier, sur celle pour qui se consuma Nemours.
Afficher en entierNous sommes attirés par qui nous flatte, de quelque façon que ce soit. Or François admirait le comte. Son admiration allait avant tout à l'homme capable d'être aimé d'une Mahaut. En retour, Orgel éprouvait sans le savoir, pour François, un peu de reconnaissance que l'on éprouve envers qui nous porte envie.
Afficher en entierÀ cause de la liberté de ses mœurs, certaines maisons lui étaient hostiles.
Afficher en entierDébarrassé de toute cette niaise littérature, invention du XIXème siècle, quel n'eût pas été son charme !
Afficher en entierDe temps en temps, Paul se retournait vers les Orgel et François, et leur souriait. Ce sourire pouvait s'interpréter de façons diverses. C'était soit : “ Mais non, je vous assure, je suis très bien, il ne fait pas froid du tout ”, soit le sourire qui pardonne. Il sentait vaguement qu'on s'était joué de lui... Peut-être son sourire ne reflétait-il que le plaisir d'un enfant qui fait une promenade.
Afficher en entierLa princesse d'Austerlitz était magnifique, elle, sous ce bec de gaz, dont l'éclairage lui convenait mieux que celui des lustres. Elle évoluait entourée de voyous, autant à l'aise que si elle eût toujours vécu en leur compagnie.
Pour n'avoir pas à prononcer un nom aussi clinquant que le sien, tout le monde l'appelait Hortense, ce qui pouvait laisser entendre qu'elle était l'amie de tout le monde.
Afficher en entierAussi, lors du recul de nos troupes, M.d'orgel regretta-t-il fort peu de voir la place prise par les Allemands. Leurs officiers le traitèrent avec respect. Un nom noble leur en impose, mais plus que tout autre celui des Orgel qui, dans leurs dictionnaires, occupe deux ou trois colonnes. L'Allemagne soigne la gloire de nos Emigrés, et les Orgel, au début de la Révolution, étaient partis pour l'Allemagne et l'Autriche où ils firent souche.
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