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« Surveille tes paroles, Kosigan ! »
Je me retourne pour faire face à un baron d’Auxois dont la poigne, les yeux et les mâchoires serrées, lancent des éclairs.
Cela faisait un certain temps que j’attendais ça.
Je le regarde droit dans les yeux.
« Je ne dis rien d’autre que la vérité, d’Auxois. Regardez-vous, avec votre gros ventre et votre barbe à bière. Et regardez les d’Arcy, on croirait trois chatons tout mouillés. Entre vous et les petites damoiselles en armure qui vous accompagnent, je ne vois vraiment pas ce que je pourrais avoir à craindre sur un champ de bataille. Vous n’êtes pas de cet avis, chambellan ? »
Afficher en entierDans le gel du matin, le gué de Sainte-Anne est une pure merveille : le ciel est limpide et d’une clarté incomparable, l’eau de la rivière Arnance scintille comme de l’or, et les arbres, comme les rochers, sont illuminés par les rayons glacés du soleil de l’aurore.
Je suppose que c’est un bel endroit pour mourir.
Afficher en entier« Surveille tes paroles, Kosigan ! »
Je me retourne pour faire face à un baron d’Auxois dont la poigne, les yeux et les mâchoires serrées, lancent des éclairs.
Cela faisait un certain temps que j’attendais ça.
Je le regarde droit dans les yeux.
« Je ne dis rien d’autre que la vérité, d’Auxois. Regardez-vous, avec votre gros ventre et votre barbe à bière. Et regardez les d’Arcy, on croirait trois chatons tout mouillés. Entre vous et les petites damoiselles en armure qui vous accompagnent, je ne vois vraiment pas ce que je pourrais avoir à craindre sur un champ de bataille. Vous n’êtes pas de cet avis, chambellan ? »
Afficher en entier« Surveille tes paroles, Kosigan ! »
Je me retourne pour faire face à un baron d’Auxois dont la poigne, les yeux et les mâchoires serrées, lancent des éclairs.
Cela faisait un certain temps que j’attendais ça.
Je le regarde droit dans les yeux.
« Je ne dis rien d’autre que la vérité, d’Auxois. Regardez-vous, avec votre gros ventre et votre barbe à bière. Et regardez les d’Arcy, on croirait trois chatons tout mouillés. Entre vous et les petites damoiselles en armure qui vous accompagnent, je ne vois vraiment pas ce que je pourrais avoir à craindre sur un champ de bataille. Vous n’êtes pas de cet avis, chambellan ? »
Afficher en entierLe chef des bourguignons ne perd pas de temps à savourer sa victoire, il se retourne aussi vite qu'il le peut et me lance un bref coup d'oeil, anière de jauger mon état. Je ne dois pas lui paraître très fringant car il décide finalement de se précipiter sur Gunther von Weisshaupt qui est en train d'acculer petit à petit Gauvain de Dole à la limite du terrain.
Je vacille encore un peu mais tiens presque debout à présent, et je trouve tout ee même laforce d'hurler pour avertir le grand Allemand de la charge du Taureau de Bourgogne
Afficher en entierLe chef des bourguignons ne perd pas de temps à savourer sa victoire, il se retourne aussi vite qu'il le peut et me lance un bref coup d'oeil, anière de jauger mon état. Je ne dois pas lui paraître très fringant car il décide finalement de se précipiter sur Gunther von Weisshaupt qui est en train d'acculer petit à petit Gauvain de Dole à la limite du terrain.
Je vacille encore un peu mais tiens presque debout à présent, et je trouve tout ee même laforce d'hurler pour avertir le grand Allemand de la charge du Taureau de Bourgogne
Afficher en entierLe chef des bourguignons ne perd pas de temps à savourer sa victoire, il se retourne aussi vite qu'il le peut et me lance un bref coup d'oeil, anière de jauger mon état. Je ne dois pas lui paraître très fringant car il décide finalement de se précipiter sur Gunther von Weisshaupt qui est en train d'acculer petit à petit Gauvain de Dole à la limite du terrain.
Je vacille encore un peu mais tiens presque debout à présent, et je trouve tout ee même laforce d'hurler pour avertir le grand Allemand de la charge du Taureau de Bourgogne
Afficher en entierLe chef des bourguignons ne perd pas de temps à savourer sa victoire, il se retourne aussi vite qu'il le peut et me lance un bref coup d'oeil, anière de jauger mon état. Je ne dois pas lui paraître très fringant car il décide finalement de se précipiter sur Gunther von Weisshaupt qui est en train d'acculer petit à petit Gauvain de Dole à la limite du terrain.
Je vacille encore un peu mais tiens presque debout à présent, et je trouve tout ee même laforce d'hurler pour avertir le grand Allemand de la charge du Taureau de Bourgogne.
Afficher en entierTrois foulées avant la victoire.
Lorsque brusquement, tout bascule.
Il est rare que je sois surpris par une manoeuvre au cours d'un duel ou d'un tournoi, mais je dois reconnaître que la tentavie est splendide : à peine un ou deux battements de coeur avant l'impact, le commandeur, d'un geste brusque mai maîtrisé, fait passer sa lourde lance par-dessus la tête de son destrier et décale, d'un coup, tout son axe d'attaque dans ma direction.
La lance de joute de Gunthar von Weisshaupt ne rencontre que le vide. Je tente de réajuster ma position en catastrophe, mais il est déjà trop tard. Le choc est violent. A peu près autant que le contact avec le sol.
Très vite, Edric accourt à mes côtés. Il m'aide à me relever et me colle dans la main mon fléau d'armes.
Afficher en entier"Oyez, oyez ! Par ma voix, la comtesse Jeanne Catherine de Champagne, princesse de la maison d'Aëlenwill et baronne de Clartet, déclare ouvert le tournoi de la Saint-Remi de cet an de grâce 1339".
Le ramage de chambellan de Tailly est encore femme et sonore. On sente toujours en lui l'ancien croisé, celui qui a été l'un des derniers à quitter Saint-Jean-d'Acre lors de la prise de la ville par les musulmans, il y a déjà un certain nombre d'années de cela.
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