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Le Béarn d'antan à travers la carte postale ancienne



Résumé

Regroupant près de 300 cartes postales anciennes, Le Béarn d'antan est une invitation à un voyage dans le temps, celui de la Belle Époque.

L'ouvrage s'articule autour de sept chapitres thématiques : Un pays rural ;

L'essor économique ; Les transformations du XXe siècle ; Le quotidien des

Béarnais ; La vie en ville ; Fêtes et loisirs ; L'arrivée du tourisme.

L'ensemble de l'iconographie provient d'une collection privée, le fonds le plus important sur le département.

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Classement en biblio

extrait

Aux vertes contrées d'un fier pays

Le Béarn, c'est d'abord une couleur : le vert. Il remplit l'espace en dégradés : champs de maïs, vignes, pâturages et hautes forêts. C'est là que cette ancienne vicomte, lambeau du royaume de Navarre, laisse encore chanter ses hommes, paysans au fond de l'âme, toujours ancrés dans la culture de leur terre. Dans l'Antiquité, ce sont eux, les Venarnis, qui ont donné leur nom à la contrée.

Protégé par les épaulements de puissantes montagnes, du Palas au pic d'Anie, animé par le sang de ses gaves, ce pays, fier et discret, a gardé son esprit d'indépendance, façonné par son histoire.

Le Béarn est une des plus anciennes vicomtés de France, née en 820, à la suite du démembrement de l'Empire carolingien. Dès le XIe siècle, il se tourna vers le sud, vassal du royaume d'Aragon, mais aussi vers l'Angleterre, qui l'enrichit de son commerce. Gaston Fébus, comte de Foix-Béarn, lui donna un autre visage. Ce stratège lettré et redoutable chef de guerre réussit à imposer sa neutralité en pleine guerre de Cent Ans, entre l'Angleterre et la France. Sa devise : Tôcas-i se gaussa, "Touches-y si tu oses". Un caractère béarnais qui dénote l'impertinence et la subtilité.

C'est par lui que le vieux rêve d'un état pyrénéen commença à être caressé, un rêve que ses successeurs, Gaston IV et François Fébus, essayèrent en vain de concrétiser. À l'issue d'une guerre contre le roi d'Espagne, Henri Ier d'Albret, comte de Foix et Bigorre, ne conserva plus que la Basse-Navarre.

Frondeur, le Béarn passa au protestantisme en 1561, durant les guerres de Religion, sous l'influence de Jeanne d'Albret. C'est elle qui réussira à imposer le rôle d'Henri III de Navarre, le futur Henri IV. En 1620, Louis XIII, qui incorpore le Béarn à la couronne de France, conservera la chancellerie de Navarre dans le titre de roi de France et de Navarre.

Après la formation du département des Basses-Pyrénées à la Révolution, réunissant Béarn et Pays Basque, le pays se développe grâce à la mode du thermalisme. Fréquentées par les romantiques, les villes thermales des Eaux-Bonnes et des Eaux-Chaudes, en vallée d'Ossau, accueillent Gustave Flaubert, Victor Hugo, Eugène Delacroix, George Sand...

C'est en ce temps-là que Pau, capitale du Béarn, acquiert ses lettres de noblesse en matière d'architecture et de jardins. Le panorama grandiose sur la chaîne des Pyrénées et le climat doux en hiver achèvent d'en faire un lieu de villégiature "anglais", dès la fin du XIXe siècle. Pau se structure autour d'atouts qu'elle cultive encore aujourd'hui : le cheval, entre le haras de Gelos et les courses hippiques, le grand prix automobile et l'aviation. Le Béarn, lui, continue de se développer. On crée la ligne de chemin de fer internationale Oloron-Jaca en vallée d'Aspe. Le marbre d'Arudy est utilisé par les tailleurs de pierre pour la construction du château de Laeken en Belgique et plus tard pour l'Empire State Building à New York.

Les siffleurs d'Aas, bergers ossalois, se parlent encore, de crête en crête, rien que par sifflements. Les hommes jouent au jeu de quilles de neuf ou au rugby quand ils ne sont pas à la chasse à la palombe ou à la cueillette des cèpes.

C'est le temps où les hommes en guêtres et en redingote et les dames à bottines et à robe longue décident de conquérir de nouvelles cimes. Les grimpeurs tentent de vaincre les terribles aiguilles d'Ansabère en vallée d'Aspe ou la dent fourchue du proéminent pic du Midi d'Ossau. Louis Sallenave et Louis Falisse en font le tour à skis.

C'est le temps des usines de bérets à Nay et à Oloron, des souliers de haute montagne à Pontacq, des espadrilles à Bruges, de la construction des premiers barrages pour créer de l'électricité, des colporteurs et des "Américains", les Béarnais revenus riches avant la Première Guerre mondiale.

Alors que le funiculaire centenaire poursuit ses allers-retours près de la palmeraie, c'est du boulevard des Pyrénées, à Pau, que l'on s'accoude au souvenir de la Belle Époque. L'hymne béarnais, Lou Cèu de Pàu, remonte aux oreilles : "Beau ciel de Pau, quand te verrai-je à nouveau ? / J'ai tant souffert depuis que je t'ai quitté !"...

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Le Béarn d'antan à travers la carte postale ancienne

  • France : 2014-10-23 (Français)

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