Le Boiseleur, Tome 1 : Les Mains d'Illian

Une très belle BD qui nous emmène dans cette ville lointaine qu'est Solidor, où les oiseaux sont les plus beaux ornements existant dans les maisons fortunées. Malgré du texte très descriptif, parfois au point de concurrencer l'image, l'histoire est une jolie fable sur la lutte entre vivant et factice, entre nature et artificiel.

Une histoire magnifique!

Dès les premières pages, le lecteur est transporté dans l'univers d'Ilian, apprenti sculpteur aux doigts talentueux. Son Maître abuse de sa gentillesse et de son habileté pour vendre ses créations uniques. Ilian aspire à trouver sa liberté et vivre selon ses valeurs éloignées de la société dans laquelle il vit.

Les auteurs nous livrent une belle histoire remplie d'humanité servie par des dialogues et une qualité graphique d'une grande qualité. Elle a également la particularité d'aborder des thèmes actuels comme la société de consommation et ses conséquences, l'avidité et l'appât du gain, l'asservissement, le respect de l'autre, et le respect de ses valeurs.

Une histoire touchante à lire absolument.

Une superbe BD, très poétique et avec un regard sur l'être humain plutôt juste je trouve. Elle dénonce les caprices et la stupidité humaines que malheureusement nous mettons en place dans notre société. J'aurais juste aimé que ce soit plus long !

Pour découvrir ma chronique dans son intégralité : https://manatraverselespages.wordpress.com/2020/09/08/le-boiseleur-tome-1-les-mains-dillian-hubert-et-gaelle-hersent/

Illian est un apprenti sculpteur. Son maître exploite son talent pour le bois afin d’augmenter son propre profit, mais le jeune homme aime son métier, et surtout aime les habitants de ses créations. Car dans la ville de Solidor, il confectionne de belles cages pour les oiseaux les plus exotiques, les plus variés et les plus bavards du pays. Jusqu’au jour où une de ses créations personnelles va être mise en lumière et va impacter directement le paysage qui l’entour…

En dehors de l’histoire en elle-même, très poétique et assez tragique, j’ai été particulièrement sensible aux messages que portent cette BD : écologie, consumérisme, exploitation… elle pointe différents problèmes de notre société sous le prisme de la fiction, mais rend le tout assez doux-amère. La fin et chute de cette aventure laisse une pincée de mélancolie, et on espère retrouver notre héros et ses compagnons à plumes dans un second tome.

En bref, c’était une lecture parfaite pour la saison, même si elle m’a laissée mélancolique après avoir tourné la dernière page… un coup de cœur, que je conseille vivement et dont j’ai hâte de découvrir la suite ! ^^

Une très belle BD!

L’histoire est originale et se lit très bien. J’ai beaucoup aimé le style d’écriture : on aurait dit un conte.

J’ai également beaucoup apprécié la palette de couleur utilisée qui allait parfaitement bien avec l’époque et l’ambiance de l’histoire.

Une belle histoire avec un message important.

Le boiseleur 1. les mains d’Ilian - Hubert et Hersent - soleil collection métamorphose

Ilian est apprenti sculpteur de cages à oiseaux. Il vit dans une ville ou tout le monde est fous des oiseaux, c’est l’animal de compagnie par excellence. Cette passion rend la ville très vivante, très musicale. Tout est bien et beau mais Illian n’ayant pas les moyen d’avoir un oiseau à lui trouve une solution qui va faire basculer le sort de la ville. En attendant de pouvoir s’en acheter un, il sculpte un substitut qui devient l’accessoire à la mode pour le meilleur et pour le pire.

C’est une très belle histoire qui met en avant les abus de l’apprentissage et nos relations avec la nature.

Devoir des années « gratuites » à un maître qui ne nous apprend plus rien, ne pas pouvoir accepter de commandes sans avoir fini son apprentissage et été accepté par la guilde rend le maître tout puissant et il n’est pas rare qu’il en profite. du côté de la nature, c’est à la fois une vision de l’harmonie à créer et une dénonciation du traitement animal, c’est très intéressant.

Les dessins ne sont pas du type que je préfère mais l’utilisation de teintes très tristouilles, un peu sépia fonctionne avec l’aspect daté du quotidien de l’histoire. C’était une bonne lecture.

Il se lit comme un conte avec une belle morale à la fin. Cette histoire m'a transporté, les dessins sont très fins. C'est une magnifique BD, à mettre entre toutes les mains !

La couverture est splendide !