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Extrait ajouté par Ptitelune 2023-03-06T18:30:21+01:00

Il est urgent de ne rien faire

Le spectre de la destruction de l'environnement nous frappe de plein fouet. Il nous fige de stupeur, et nous laisse sans réaction. Nous clamons notre préoccupation, convenons qu'il est urgent d'agir. Mais nous n'agissons pas. Certaines associations ou individus courageux mettent la main à la pâte. Nous trions davantage nos déchets. Nous essayons de mieux isoler nos logements. Mais lorsque des communiqués lucides, fondés sur des mesures scientifiques validées, nous rappellent qu'un seul voyage en avion long-courrier annule, par son impact carbone, les efforts d'un an de tri de déchets ménagers, alors nous préférons passer à autre chose.

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Extrait ajouté par Ptitelune 2023-03-06T18:21:30+01:00

Nous savons, mais nous n'agissons pas

Notre conscience de ce qui nous attend ne semble avoir aucun effet sur le cours des événements. Tout se passe comme si notre intelligence était impuissante, dominée par des processus plus profonds, inconscients, que nous ne maîtrisons pas. Nous assistons, sans réactions, aux préparatifs de notre propre enterrement.

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Extrait ajouté par Ledesignerdu29 2019-04-25T12:41:15+02:00

Lutter contre nous-même

Aujourd'hui, la technologie confiée aux humains est comme une ogive nucléaire remise entre les mains d'un enfant. Le potentiel destructeur de cette arme lui est totalement inconnu. Il veut s'en amuser. Il ne peut pas faire autrement. L'auteur d'un scénario humoristique imaginerait des conseillers politiques, sociaux, militaires ou économiques qui tenteraient d'instruire cet enfant capricieux, de le raisonner, mais leur voix ne porterait pas. Tout comme l'activité des neurones du cortex ne rebrousse pas chemin vers le striatum, il est impossible de faire modifier ses buts à cet enfant. Si nous voulions agir pour autre chose que la satisfaction de nos cinq grands renforceurs primaires, il faudrait inventer un moyen de museler l'activité de notre striatum au moyen des efforts conscients de notre volonté et de notre raison, logées dans notre cortex. Certains s'y sont essayés. Bien des philosophes, de Socrate à Lucrèce ou Descartes, des religions et des courants spirituels, s'y sont efforcés, en prônant la tempérance, voire la contrition, parfois même la pénitence - sans effet. Ce n'est pas un livre sacré ou une doctrine qui peut lutter contre un système neuronal forgé à coups de centaines de millions d'années de survie, de douleur et de plaisir. Nous pourrions bien être dans une impasse."

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Extrait ajouté par Biquet 2019-04-03T09:21:06+02:00

La bénédiction du chômage

Parmi les signes caractéristiques de Ia "crise" dans laquelle nous sommes entrés à l'issue des Trente Glorieuses et dont nous ne sommes jamais vraiment sortis, un mot obsédant résonne comme une rengaine : chômage. C’est le problème de fond, obstiné et inévitable de nos sociétés. Depuis un demi-siècle maintenant, on se demande quand la fameuse courbe du chômage va s’inverser. Et depuis un demi-siècle, elle ne cesse de progresser. Le chômage est une épine dans le pied des dirigeants, une plaie pour les personnes qui en sont victime, et un motif d’angoisse sociale généralisée. Mais il y a une chose qu'on ne dit jamais : pour notre cerveau, le chômage est une bénédiction. Le chômage représente, d'un certain point de vue, la plus belle réussite de nos neurones. Car la vérité, c'est que depuis environ 500 millions d'années, enfoui au plus profond de notre encéphale, notre striatum cherche fondamentalement à ne rien faire. Et la raison en est simple : un organisme biologique qui minimise ses dépenses d’énergie dans la recherche de ses moyens de subsistance augmente brutalement ses chances de survie dans un environnement hostile. Alors que, au contraire, un organisme qui doit consentir d'importantes dépenses d'énergie pour se nourrir a un bilan plus fragile et se trouve désavantagé, à moins d'obtenir des ressources plus abondantes. Ce qui compte, c'est le rapport entre l'effort fourni et le résultat obtenu.

Notre cerveau passe son temps à calculer ce rapport. Et vous avez deviné qui s'occupe de cela : notre striatum. Par exemple, lorsque vous lisez ce livre, votre striatum évalue constamment si l'effort fourni pour comprendre les notions parfois pointues de neurosciences se justifie par ce que vous en retirez en termes de connaissances ou d'intérêt. C'est pourquoi j'essaie d'expliquer toutes ces choses de façon pas trop compliquée, mais il se pourrait aussi que vous vous arrêtiez avant la fin, même si je vous promettais que vous apprendrez dans un ou deux chapitres des choses passionnantes. La loi du moindre effort est, juste après la loi de l'alimentation maximale, du sexe à gogo et de la domination, un socle fondamental du comportement animal, et même du comportement d'un animal <<évolué>> comme l'être humain. Et elle est inscrite dans le marbre de votre striatum.

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Extrait ajouté par Biquet 2019-04-03T09:17:51+02:00

Facebook, Se croire important et ne rien faire

Facebook titille une fibre très sensible de notre cerveau : l'estime de soi. Ce concept désigne l'opinion que chacun d'entre nous entretient à propos de soi-même : suis-je une bonne personne, un bon amant, un bon employé ? Ce sentiment d'amour-propre et de considération pour soi dépend en partie de la confiance que nous ont donnée nos parents et, plus tard, de nos réussites personnelles, mais pour partie aussi du regard que les autres portent sur nous. C'est là que les réseaux sociaux ont trouvé un moyen d'envahir nos vies, car ils ne cessent de nous soumettre au regard des autres, et à leurs commentaires. Nous sommes alors amenés à nous demander, de plus en plus souvent, ce que nous valons aux yeux d'une multitude d'inconnus. Le problème est que nous ne sommes pas forcément faits pour cela.

Notre système nerveux a été façonné pour tenir compte d'un environnement humain restreint, riche d'environ une centaine d'individus où les relations sont fondées sur des rencontres réelles et riches de sens, combinant plusieurs modalités sensorielles ainsi que des émotions. Dans leurs enquêtes, les anthropologues considèrent que nous maintenon§ un minimum de 150 relations humaines suivies et porteuses de sens. Or, sur Facebook, vous pouvez avoir facilement 1000 ou 3000 amis, et des centaines de milliers d'avis favorables, les fameux likes représentés par le symbole du pouce levé. La vraie nouveauté des réseaux sociaux, c'est qu'ils vous mettent en comparaison avec tout le monde. Facebook a instauré la comparaison sociale sans limite. Vous pouvez passer vos journées à essayer de vous situer par rapport à des centaines de personnes, et ç'est ce que font bien des gens.

Le striatum raffole de cela. C'est lui, le vrai client de Facebook et d'Instagram. Des chercheurs en neurosciences ont voulu savoir ce qui se passait dans le cerveau des gens lorsqu'ils surfaient sur leur réseau préféré. Ils ont observé que le striatum nous envoie des récompenses sous forme de dopamine, ou des punitions sous forme de réductions de la même dopamine, selon les situations. Si vous obtenez moins de likes que ce que vous attendiez après avoir modifié votre profil, votre striatum s'éteint et votre estime de soi chute; si vous obtenez plus de likes que vous ne le prévoyiez, ce même striatum produit de violentes décharges de dopamine qui vous apportent une bouffée de bien-être. Cela se traduit par une mise à jour de votre estime de soi au sein de vos archives personnelles, lesquelles sont tenues par une zone de votre cerveau localisée deux centimètres en retrait de votre front. Cette zone cérébrale appelée cortex préfrontal ventromédian va en tirer des conclusions sur ce que vous valez à vo§ propres yeux. Si vous venez d'obtenir une récompense, le cortex préfrontal ventromédian fait monter d'un cran votre estime de soi. Si vous avez reçu une punition, il la revoit à la baisse. Tout part de ce principe interne de recherche d'approbation par le striatum, une partie de nous-même qui nous enjoint constamment de faire face au jugement d'autrui, en quête de reconnaissance.

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Extrait ajouté par Biquet 2019-04-03T09:16:40+02:00

Pourquoi les chats sont les stars du Net

Alors, pendant que les hommes s'abrutissent à coups de vidéos pornographiques, les femmes stimuleraient-elles leur striatum en visionnant des vidéos de bébé ?

L'industrie du bébé sur Internet est pour le moins inexistante, et on ne peut que s'en féliciter. Heureusement, la plupart des parents préfèrent généralement protéger leur progéniture des regards de la masse. En revanche, il existe pléthore de vidéos de chatons.

Pour tout avouer, les vidéos de chatons sont, juste après les vidéos pornographiques, les plus visionnées sur le Web. On en dénombre environ 2 millions, chacune d'entre elles étant visionnée en moyenne 12000 fois pour un total de 26 milliards de visionnages, ce qui constitue la moyenne la plus élevée par thème, ce taux pouvant monter pour certaines vidéos jusqu'à 200 millions, comme c'est le cas du chat Maru, un chat japonais que les Internautes peuvent suivre dans ses activités quotidiennes, en train de faire des culbutes sur un canapé ou de se coincer le museau dans une boîte de mouchoirs.

Les chatons semblent activer notre cerveau de la même façon que les bébés car ils présentent des caractéristiques similaires, que les psychologues appellent néoténiques. Les formes néoténiques d'un visage sont un petit nez, un petit menton, de grands yeux et un grand front. Ce sont des caractéristiques très accentuées chez les bébés, et qui diminuent avec l'âge, à mesure que le menton et le nez se développent. Plus un visage est néoténique, plus il suscite des comportements de protection, ce qui a probablement joué un rôle essentiel dans la survie de notre espèce, où les nouveau-nés sont très fragiles. Il semblerait que notre système visuel réagisse automatiquement à la présence de tels stimuli par des sentiments d'attendrissement : pour notre cerveau, deux grands yeux, un petit nez, un petit menton et un grand front sont des stimuli qui suscitent aussitôt des émotions positives. Face à eux, notre striatum libère de la dopamine et l'on reste planté devant son écran, passant sa journée à surfer sur YouTube devant des petites boules de poils.

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