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Le Bureau des jardins et des étangs



Description ajoutée par x-Key 2016-12-13T19:44:00+01:00

Résumé

Empire du Japon, époque Heian, xiie siècle. Être le meilleur pêcheur de carpes, fournisseur des étangs sacrés de la cité impériale, n’empêche pas Katsuro de se noyer. C’est alors à sa jeune veuve, Miyuki, de le remplacer pour porter jusqu’à la capitale les carpes arrachées aux remous de la rivière Kusagawa.

Chaussée de sandales de paille, courbée sous la palanche à laquelle sont suspendus ses viviers à poissons, riche seulement de quelques poignées de riz, Miyuki entreprend un périple de plusieurs centaines de kilomètres à travers forêts et montagnes, passant de temple en maison de rendez-vous, affrontant les orages et les séismes, les attaques de brigands et les trahisons de ses compagnons de route, la cruauté des maquerelles et la fureur des kappa, monstres aquatiques qui jaillissent de l’eau pour dévorer les entrailles des voyageurs. Mais la mémoire des heures éblouissantes vécues avec l’homme qu’elle a tant aimé, et dont elle est certaine qu’il chemine à ses côtés, donnera à Miyuki le pouvoir de surmonter les tribulations les plus insolites, et de rendre tout son prestige au vieux maître du Bureau des Jardins et des Étangs.

(Source : Stock)

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Classement en biblio - 55 lecteurs

extrait

"Miyuki s'imaginait que les gens aisés vivaient au milieu d'un fouillis permanent, à l'exemple des paysages dont c'était la confusion qui faisait toute la beauté. Ainsi la rivière Kusagawa n'était-elle jamais plus exaltante à contempler qu'après une forte averse, lorsque les torrents qui l'alimentaient la chargeaient d'eaux brunes, terreuses, où tourbillonnaient des fragments d'écorce, des mousses, des fleurs de cresson, des feuilles pourrissantes, noires, crispées; alors la Kusagawa perdait son aspect miroitant, se couvrait de cercles concentriques, de spirales d'écume qui la faisaient ressembler aux tourbillons du détroit de Naruto, dans la Mer intérieure."

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Commentaires récents

Bronze

Lu en 2020. Ce récit assez dense (372 pages) nous parle de la témérité d'une femme qui désire non seulement honorer la mémoire (teintée de légende) de son époux, mais également sauvegarder la réputation de son modeste village et de sa rivière enchantée. Une plume à la fois érudite et envoûtante, spirituelle et poétique, que j'avais appréciée dans l'ensemble. J'avais surtout retenu de cette lecture la passion, le courage et l'extrême sensualité du personnage.

Spoiler(cliquez pour révéler)Une histoire qui nous immerge dans le Japon médiéval, au XIIe siècle précisément, à l'époque de Heian. L'on y suit les tribulations de la jeune Miyuki, tout juste veuve et qui choisit aussitôt de reprendre l'activité de son mari : pêcheur de carpes et fournisseur des étangs impériaux. Au mépris de la honte et du danger, elle s'engagera à mener jusqu'au bout sa mission, à savoir se présenter au maître du Bureau des Jardins et des Étangs avec ses plus beaux spécimens de poissons. C'est la force de son amour, et des souvenirs qui la hantent, qui lui feront tout endurer, de l'épuisement jusqu'à l'humiliation...

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Diamant

Ce livre a été pour moi comme une caresse du début à la fin. J'ai regretté qu'il s'achève un jour.

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Lu aussi

Miyuki est veuve et doit accomplir la dernière mission de son pêcheur de mari : livrer huit de ses plus belles carpes à la capitale, pour agrémenter les étangs sacrés du temple impérial.

Au fil du périple qui l'expose à bien des dangers, Miyuki fait le deuil de son mari, chaque chose lui rappelant un souvenir.

Une fois à la capitale, elle découvre que le directeur du Bureau des jardins et des étangs est bien moins intéressé par ses carpes que par un tournoi de parfums...

Tous les thèmes étaient réunis pour que ce roman soit un coup de cœur (Japon médiéval, destin de femme...) et finalement ça n'a pas vraiment fonctionné.

J'ai trouvé que l'auteur en faisait trop. Trop d'allusions aux odeurs. Trop d'évocations érotiques. Trop de phrases trop bien tournées et pas assez naturelles.

Alors même qu'en soi, j'ai apprécié l'histoire et je me suis sentie plusieurs fois comme dans une estampe japonaise, j'avais du mal à avancer dans ma lecture.

C'est donc une petite déception !

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Argent

Je n'avais jamais lu Didier Decoin et ce livre, offert en cadeau, avec son titre sibyllin et l'illustration bizarre, ne m'attirait pas a priori. A la lecture de la quatrième de couverture, qui promettait un roman historique se déroulant dans le Japon au XIIème siècle, je me suis enfin décidé.

Sans regret, le style est élégant et l'histoire intéressante. Il s'agit d'une jeune veuve, Miyuki, qui doit finir le travail qu'aurait dû accomplir son mari, pêcheur de carpes, avant de mourir accidentellement. On suit les mésaventures de Miyuki qui doit se rendre à la capitale. Elle doit apporter des carpes magnifiques pour agrémenter les jardins de l'Empereur.

Les péripéties, dont les dénouements sont parfois hâtifs, sont moins intéressantes que les sensations de la jeune femme qui n'avait jamais quitté son village et ses sentiments amoureux encore vifs pour son amant. La jeune femme est courageuse, portée par son abnégation, sa résignation et la présence spirituelle de son époux.

L'auteur peint un Japon ancien à travers l'art et les traditions. le thème de l'odorat et des parfums tient une place importante tout au long du récit. La description des senteurs, bonnes et mauvaises, est remarquable.

On peut regretter que le dénouement, vu tous les événements qui s'y passent, n'ait pas été développé proportionnellement aux autres chapitres.

Mais le romancier doit toujours choisir et renoncer, pour parvenir au point final.

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Bronze

Un roman agréable à lire et assez prenant. J'ai parfois été surprise par les pensées ou comportements de Miyuki ou même de Nagusa mais j'ai beaucoup appris sur la culture japonaise de l'époque. J'ai vraiment eu l'impression de faire un saut dans le temps. Je me suis tout de même assez peu attachée aux personnages (bien que bien construits) que je trouve souvent trop passifs.

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Or

Très beau roman. plein de poésie et chaque scène est tellement vivante que l'on croit voir ou sentir.

On se laisse envouter par l'histoire et les belles carpes

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Bronze

J'ai lu ce livre avec beaucoup de plaisir. La vie au Japon au 12ème siècle est abordée ici avec beaucoup de délicatesse. J'ai aimé la façon dont il parle des empileuses de riz - sortes de geishas avant l'heure. L'amour simple et fusionnel entre le pêcheur, Katsuro, et notre héroïne, Miyuki, est tellement bien décrit avec tant de sensualité qu'il nous parle. Bien sûr Miyuki va parcourir un chemin difficile, parcouru d'embûches de toute sorte pour apporter à l'Empereur du Japon les plus belles carpes du pays pêchée par son mari juste avant sa mort. Un beau conte japonisant qui nous fait découvrir les us et les coutumes ancestrales de ce beau pays. J'ai aimé.

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Lu aussi

Un merveilleux roman en forme de conte, dans un Japon médiéval qui ressemble à un univers de fantasy. La sensualité est omniprésente, l'odorat tient un rôle central, le toucher et la vue (à travers une extraordinaire gamme de couleurs) ne sont pas en reste. Le périple picaresque d'une Cendrillon nippone qui veut honorer la mémoire de son mari et son contrat avec l'empereur. Envoûtant et onirique.

http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2018/03/quelle-connaissance-profonde-avons-nous.html

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Lu aussi

Le roman débute dans le village sans doute imaginaire de Shimae. L'auteur le situe en face de Shikoku qui est l'une des quatre grandes îles du Japon, sur le bord de la Mer intérieure de Seto. Miyuki entreprend le long voyage de Shimae vers Heian-kyō afin de livrer les carpes commandées à son mari par un haut fonctionnaire du palais impérial. Il s'avère que pour livrer ces poissons il lui faut parcourir environ 250 km. La première partie du roman décrit les vicissitudes qu'elle endure durant ce voyage.

On y fait plus amplement connaissance des quatre protagonistes principaux

• Nagusa Waranabe, le directeur du bureau des Jardins et des Lacs

• Atsuhito Kusakabe, son assistant

• Amakusa Miyuki, la paysanne de Shimae

• Katsuro, feu son mari le pêcheur de carpe, dont Miyuki évoque souvent le souvenir

Dans la seconde partie, l'auteur me semble s'être inspirer du même thème que dans "Le Parfum" de Patrick Süskind. Lors d'un Takimono Awase ou compétition de parfums convoquée par l'empereur Nijõ Tennõ, c'est l'odeur tellement naturelle de la jeune femme qui fera la différence en faveur de Waranabe.

Après ce pur enchantement que constitue la description de la préparation et du déroulement de la compétition des parfums, la conclusion du roman nous laisse sur notre fin. L'histoire se termine de manière abrupte et un peu bâclée.

Beaucoup de détails sur le Japon, mais le Japon de quelle époque et en quel endroit dans ce pays. C'est un rébus et l'auteur nous fournit pas mal de mots-clés pour nous forcer à faire des recherches.

En utilisant "Heian-kyõ" comme mot clé dans Google je découvre que la ville de Heian-kyō littéralement «capitale tranquille et paisible» fut la capitale impériale du Japon entre 794 et 1868 et abritait le palais impérial. Elle représente aujourd'hui le centre de la ville de Kyōto. Toujours avec le même outil, j'apprends que l'époque Heian est l'une des 14 subdivisions traditionnelles de l'histoire du Japon. Cette période commence en 794 et s'achève en 1185 avec le début de l'époque de Kamakura. Cette époque de Heian, mot qui signifie « paix » en japonais est considérée comme l'apogée de la cour impériale japonaise et est célébrée pour sa culture des arts, notamment la poésie et la littérature. La mention du règne de Nijõ Tennõ (1143-1165) nous permet d'être plus précis sur les dates puisqu'il fut empereur du Japon de 1159 à 1165. Son règne très troublé fut marqué par la rivalité entre la famille des Minamoto et celle des Taira. Si ce roman n'est pas de qualité constante, par contre il est particulièrement instructif sur le Japon historique.

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Or

Après Le Maître, le très taoïste roman de Patrick Rambaud, Monsieur Origami, le très artistique et poétique roman de Jean-Marc Ceci, voici Le Bureau du Jardin et des Étangs, le très romantique et parfumé roman japonais de Didier Decoin. Ce délicieux conte initiatique nous fait cheminer dans le Japon du XIIe siècle, dans le sillage de Miyuki qui vient de perdre son mari. Ce dernier était un pêcheur, chargé de fournir les poissons pour les étangs de la cité impériale. «Katsuro ne posait pas de questions. Il était le meilleur pêcheur de carpes de la Kusagawa».

Pour le village tout entier il est essentiel de continuer les livraisons afin de préserver un statut privilégié et pour Miyuki il est tout aussi important de poursuivre l’œuvre de son mari, même si la route jusqu’à la capitale n’est pas aisée à suivre. D’autant qu’elle devra faire la route chargée d’un lourd fardeau. Huit des plus vigoureuses carpes pêchées par Katsuro sont placées dans chacun des deux récipients qu’elle porte, amarrées à une perche.

Le courage et la détermination de Miyuki nous pourront toutefois éviter la perte de la quasi-totalité du précieux bagage. Ce sont à la fois les difficiles conditions topographiques, climatiques et les rencontres qu’elle va faire qui vont entraîner cette hécatombe. Dès lors, faut-il poursuivre la route ? La réponse viendra d’un sage homme qui croisera sa route, lui apportant par la même occasion la preuve qu’il n’y a pas que des personnages mal intentionnés sur sa route : « Il y a toujours du sens à continuer d’agir comme on doit dit Togawa Shinobu, même si l’on croit que cela ne sert plus à rien. Mon désir est de vous aider à prendre conscience de cette vérité. »

Okono Mitsutada, patron d’une barque de pêche, va lui proposer de la renflouer, moyennant un petit service. Elle s’offrira en tant que Yŭjo à un riche client et sera couverte de cadeaux. Miyuki accepte cette proposition non sans crainte, elle qui n’a jamais connu d’autre homme que son mari («quand il est mort nous étions encore en train de nous étonner l’un l’autre») et avait jusque-là refusé de jouer les «empileuses de riz».

Cette expérience va non seulement la transformer, mais révéler à son client le parfum étrange de sa concubine. C’est cet aspect qui va, au-delà des malheureuses carpes, plaire au directeur du Bureau des Jardins et des Étangs. Car en sa qualité de responsable de l’acclimatation des arbres aromatiques, il est le gardien du livre des mille odeurs et entend bien participer aux côtés de l’empereur au concours de compositeur de parfum. Le thème choisi est cette fois l’image d’une demoiselle des brumes franchissant un pont en dos d’âne.

Laissons au lecteur le soin d’imaginer quel rôle jouera Miyuki durant cette épreuve. Toujours est-il qu’elle pourra reprendre le chemin du retour vers son village – toujours autant parsemé d’embûches – enrichie d’expériences nouvelles. Il paraît que « les dieux avaient créé le néant pour persuader les hommes de le combler». Une jeune femme qui semblait traverser «la vie en sautillant d’une ignorance à l’autre» va nous apporter une preuve étincelante qu’il y a bien des manières de conjurer le sort. Et Didier Decoin va, une nouvelle fois, nous enchanter. En nous entraînant, après La pendue de Londres, sur un terrain aussi inattendu qu’éblouissant. http://urlz.fr/52NE

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Date de sortie

Le Bureau des jardins et des étangs

  • France : 2017-01-02 (Français)

Activité récente

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Les chiffres

lecteurs 55
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Note globale 7.63 / 10

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